L'équipe à battre
Hockey mardi, 16 mars 2004. 16:36 samedi, 14 déc. 2024. 19:57
Finalement, on croyait que Pierre Lacroix et l'Avalanche du Colorado étaient pour redonner au hockey l'image qu'il projetait au cours des années 80. Ce qu'on disait surtout, en début de saison, c'est que cette formation du Colorado était pour déclencher une " avalanche " de buts.
On n'avait qu'à songer au Super 6 : Peter Forsberg, Joe Sakic, Milan Hejduk, Alex Tanguay et les deux nouveaux venus, sortis direction de l'écurie de l'agent Don Baizley, Teemu Selanne et Paul Kariya. Avec une telle attaque, sans croire à une répétition des années 80 alors que les Oilers d'Edmonton, en particulier, mutilaient le livre des records, on croyait que l'Avalanche était pour redonner espoir à tous ceux qui veulent du hockey plus spectaculaire, plus enlevant, à tous ceux qui désirent voir l'attaque dominer comme c'était le cas, il y a une quinzaine d'années.
Mais, il faudra attendre les séries éliminatoires.
Quand Peter Forsberg sera de retour et en bonne santé.
Quand Alex Tanguay sera totalement remis d'une blessure à un genou.
Quand Paul Kariya aura retrouvé sa touche autour du filet.
Quand Teemu Selanne redeviendra Teemu Selanne.
Pour l'instant, avec Forsberg et Tanguay sur la touche, c'est encore Joe Sakic qui sonne la charge comme il le fait à tous les ans, avec la différence, que cette saison, il a de bonnes chances de gagner son premier titre des meilleurs pointeurs. Étrangement, le duo Kariya-Selanne n'a été d'aucune influence sur les résultats de l'équipe, au contraire, les deux joueurs ont constitué une source d'inquiétude pour l'entraîneur Tony Granato, obligé de laisser le Finlandais dans les gradins pendant deux matchs d'affilée. Mais, si vous regardez au classement, l'Avalanche demeure encore l'équipe à battre. Malgré le départ de Patrick Roy, malgré l'état de santé de Forsberg, malgré les blessures à Tanguay et à Kariya.
Une situation que Lacroix et ses acolytes ont su gérer avec doigté et aussi avec beaucoup de flair. Dans le vestiaire de l'Avalanche, hier matin, tous les vétérans, grassement bien payés, parlaient avant tout des séries éliminatoires. " On a beau avoir joué dans cette ligue pendant 10 ans, un vétéran peut perdre confiance en ses possibilités, disait Selanne. Je n'aurais jamais pensé que ça pouvait m'arriver mais c'est le cas. Cependant, il y a un groupe d'athlètes dans cette organisation qui trouvent les mots pour t'encourager et je sens que les choses vont s'améliorer au fur et à mesure que s'approcheront les séries éliminatoires. On travaille dans l'harmonie ici et Pierre Lacroix, comme il le fait à chaque saison, trouve toujours le moyen pour améliorer le climat de confiance chez les joueurs avec des transactions importantes. "
Lacroix croyait pouvoir embarquer dans l'après-Patrick Roy avec un jeune gardien sans trop d'expérience. Il a gagné son pari puisque David Aebischer a été impressionnant pendant toute la saison. Sauf que l'arrivée de Tommy Salo se veut un écran de sûreté. Kariya et Selanne ont aussi forcé Lacroix à reviser ses plans et c'est pourquoi, en l'espace de quelques jours, il a doté son équipe d'une des meilleures troisièmes lignes d'attaque du circuit. Steve Konowalchuk était à Denver depuis la fin d'octobre puis sont arrivés, il y a quelques jours, Chris Gratton et Matthew Barnaby.
C'était la réponse de Lacroix aux efforts des Red Wings de Detroit avec l'acquisition de Robert Lang et des changements apportés par les Stars de Dallas. Maintenant, l'Avalanche se présentera en séries éliminatoires avec trois solides joueurs de centre : Forsberg, considéré comme le joueur le plus complet du circuit, Joe Sakic comme celui qui fonctionne toujours à plein régime et Gratton, un centre format géant, qui pourrait avec moins de pression sur les épaules, connaître une certaine éclosion, un souhait qu'ont entretenu pendant quelques saisons le Lightning de Tampa Bay, les Flyers de Philadelphie, les Sabres de Buffalo et les Coyotes de Phoenix.
Il y a une dizaine d'années, Lacroix avait hérité d'une équipe exceptionnelle en terme de talents bruts. Son président, Me Marcel Aubut, s'était même permis un coup fumant en arrachant Peter Forsberg aux Flyers parce que Eric Lindros ne voulait pas jouer au Québec. Lacroix a commis quelques erreurs, notamment dans le cas de Mats Sundin, un joueur qui a relancé la concession des Maple Leafs de Toronto, mais le travail d'un administrateur est évalué en fonction des résultats.
Et, à chaque saison, l'Avalanche est une formation aspirante à la Coupe Stanley. Au fil des ans, il a su tirer des profits exceptionnels de cet héritage qu'on lui confia avec les Nordiques. Il a toujours réagi dans l'adversité. L'an dernier, il a reçu une gifle. C'était la première fois vraiment qu'il exposait son organisation à un constat d'échec. Hier soir, il s'est présenté au Centre Bell avec 14 joueurs qui n'étaient pas dans l'uniforme de l'Avalanche quand le Wild a mis fin à la carrière de Patrick Roy lors de la première ronde des séries éliminatoires
Quatorze nouveaux joueurs et toujours l'équipe à battre
On n'avait qu'à songer au Super 6 : Peter Forsberg, Joe Sakic, Milan Hejduk, Alex Tanguay et les deux nouveaux venus, sortis direction de l'écurie de l'agent Don Baizley, Teemu Selanne et Paul Kariya. Avec une telle attaque, sans croire à une répétition des années 80 alors que les Oilers d'Edmonton, en particulier, mutilaient le livre des records, on croyait que l'Avalanche était pour redonner espoir à tous ceux qui veulent du hockey plus spectaculaire, plus enlevant, à tous ceux qui désirent voir l'attaque dominer comme c'était le cas, il y a une quinzaine d'années.
Mais, il faudra attendre les séries éliminatoires.
Quand Peter Forsberg sera de retour et en bonne santé.
Quand Alex Tanguay sera totalement remis d'une blessure à un genou.
Quand Paul Kariya aura retrouvé sa touche autour du filet.
Quand Teemu Selanne redeviendra Teemu Selanne.
Pour l'instant, avec Forsberg et Tanguay sur la touche, c'est encore Joe Sakic qui sonne la charge comme il le fait à tous les ans, avec la différence, que cette saison, il a de bonnes chances de gagner son premier titre des meilleurs pointeurs. Étrangement, le duo Kariya-Selanne n'a été d'aucune influence sur les résultats de l'équipe, au contraire, les deux joueurs ont constitué une source d'inquiétude pour l'entraîneur Tony Granato, obligé de laisser le Finlandais dans les gradins pendant deux matchs d'affilée. Mais, si vous regardez au classement, l'Avalanche demeure encore l'équipe à battre. Malgré le départ de Patrick Roy, malgré l'état de santé de Forsberg, malgré les blessures à Tanguay et à Kariya.
Une situation que Lacroix et ses acolytes ont su gérer avec doigté et aussi avec beaucoup de flair. Dans le vestiaire de l'Avalanche, hier matin, tous les vétérans, grassement bien payés, parlaient avant tout des séries éliminatoires. " On a beau avoir joué dans cette ligue pendant 10 ans, un vétéran peut perdre confiance en ses possibilités, disait Selanne. Je n'aurais jamais pensé que ça pouvait m'arriver mais c'est le cas. Cependant, il y a un groupe d'athlètes dans cette organisation qui trouvent les mots pour t'encourager et je sens que les choses vont s'améliorer au fur et à mesure que s'approcheront les séries éliminatoires. On travaille dans l'harmonie ici et Pierre Lacroix, comme il le fait à chaque saison, trouve toujours le moyen pour améliorer le climat de confiance chez les joueurs avec des transactions importantes. "
Lacroix croyait pouvoir embarquer dans l'après-Patrick Roy avec un jeune gardien sans trop d'expérience. Il a gagné son pari puisque David Aebischer a été impressionnant pendant toute la saison. Sauf que l'arrivée de Tommy Salo se veut un écran de sûreté. Kariya et Selanne ont aussi forcé Lacroix à reviser ses plans et c'est pourquoi, en l'espace de quelques jours, il a doté son équipe d'une des meilleures troisièmes lignes d'attaque du circuit. Steve Konowalchuk était à Denver depuis la fin d'octobre puis sont arrivés, il y a quelques jours, Chris Gratton et Matthew Barnaby.
C'était la réponse de Lacroix aux efforts des Red Wings de Detroit avec l'acquisition de Robert Lang et des changements apportés par les Stars de Dallas. Maintenant, l'Avalanche se présentera en séries éliminatoires avec trois solides joueurs de centre : Forsberg, considéré comme le joueur le plus complet du circuit, Joe Sakic comme celui qui fonctionne toujours à plein régime et Gratton, un centre format géant, qui pourrait avec moins de pression sur les épaules, connaître une certaine éclosion, un souhait qu'ont entretenu pendant quelques saisons le Lightning de Tampa Bay, les Flyers de Philadelphie, les Sabres de Buffalo et les Coyotes de Phoenix.
Il y a une dizaine d'années, Lacroix avait hérité d'une équipe exceptionnelle en terme de talents bruts. Son président, Me Marcel Aubut, s'était même permis un coup fumant en arrachant Peter Forsberg aux Flyers parce que Eric Lindros ne voulait pas jouer au Québec. Lacroix a commis quelques erreurs, notamment dans le cas de Mats Sundin, un joueur qui a relancé la concession des Maple Leafs de Toronto, mais le travail d'un administrateur est évalué en fonction des résultats.
Et, à chaque saison, l'Avalanche est une formation aspirante à la Coupe Stanley. Au fil des ans, il a su tirer des profits exceptionnels de cet héritage qu'on lui confia avec les Nordiques. Il a toujours réagi dans l'adversité. L'an dernier, il a reçu une gifle. C'était la première fois vraiment qu'il exposait son organisation à un constat d'échec. Hier soir, il s'est présenté au Centre Bell avec 14 joueurs qui n'étaient pas dans l'uniforme de l'Avalanche quand le Wild a mis fin à la carrière de Patrick Roy lors de la première ronde des séries éliminatoires
Quatorze nouveaux joueurs et toujours l'équipe à battre