L'heure des grandes retrouvailles pour Therrien et Hartley
Hockey lundi, 12 févr. 2001. 17:50 dimanche, 15 déc. 2024. 04:35
MONTRÉAL (PC) - Bob Hartley et Michel Therrien sont de grands amis. Leur amitié remonte à l'époque du Titan de Laval au début des années 1990. Hartley était l'entraîneur et Therrien, son adjoint. Encore aujourd'hui, ils se parlent une ou deux fois par semaine.
Mardi soir, les deux hommes s'affronteront pour la première fois dans un match de la Ligue nationale à l'occasion de la visite de l'Avalanche du Colorado.
"C'est particulier, a confié Therrien. Je vais diriger contre un ami avec qui j'ai travaillé. Mais plus important, on va affronter une excellente équipe qui a des chances de remporter la coupe Stanley."
Il sera quand même intéressant de voir comment l'un va réagir à la stratégie de l'autre.
"Je connais une couple de ses trucs", a dit Therrien en se gardant bien d'élaborer.
Des retrouvailles
Avant de croiser le fer, Hartley et Therrien devaient participer lundi à un souper organisé en leur honneur par la famille Morrissette.
"Il s'agira de belles retrouvailles, a noté l'entraîneur du Canadien. On forme une grande famille. Mais vaut mieux se voir avant le match, a-t-il prévenu. Après, on de nous deux n'aura pas le goût de jaser."
L'Avalanche représente un immense défi pour le Canadien. Non seulement le Tricolore doit affronter l'une des puissances de la ligue mais cette rencontre ne pouvait survenir à un plus mauvais moment. L'équipe du Colorado vient en effet de céder le premier rang du classement général aux Blues de St.Louis. Elle vient aussi de subir quatre défaites d'affilée. On peut penser que les Joe Sakic, Peter Forsberg, Milan Hejduk, Alex Tanguay, Chris Drury, Adam Deadmarsh et aux autres Raymond Bourque vont entreprendre le match comme des enragés.
"C'est une équipe qui n'a pas beaucoup de faiblesses", constate Guy Carbonneau, qui a bien connu l'Avalanche lorsqu'il jouait lui-même à Dallas. "L'équipe a eu un petit "down" après le match des étoiles. Mais c'est une équipe qui joue avec confiance. Ces gars-là sont ensemble depuis quelques années et ça paraît."
Le Canadien peut-il vaincre une formation aussi talentueuse?
"Qui aurait dit qu'on serait revenu d'un déficit de 1-3 à Buffalo pour battre Dominik Hasek?, demande Carbo. Pour gagner contre l'Avalanche, il faut fermer le milieu de la glace et aller vers le porteur du disque. Il faut aussi faire travailler Bourque qui joue 30 minutes par match. On va devoir forcer le jeu en zone offensive et profiter des quelques chances qu'on aura de marquer."
En effet, Patrick Roy n'a pas l'habitude de faire de cadeaux au Canadien.
Mardi soir, les deux hommes s'affronteront pour la première fois dans un match de la Ligue nationale à l'occasion de la visite de l'Avalanche du Colorado.
"C'est particulier, a confié Therrien. Je vais diriger contre un ami avec qui j'ai travaillé. Mais plus important, on va affronter une excellente équipe qui a des chances de remporter la coupe Stanley."
Il sera quand même intéressant de voir comment l'un va réagir à la stratégie de l'autre.
"Je connais une couple de ses trucs", a dit Therrien en se gardant bien d'élaborer.
Des retrouvailles
Avant de croiser le fer, Hartley et Therrien devaient participer lundi à un souper organisé en leur honneur par la famille Morrissette.
"Il s'agira de belles retrouvailles, a noté l'entraîneur du Canadien. On forme une grande famille. Mais vaut mieux se voir avant le match, a-t-il prévenu. Après, on de nous deux n'aura pas le goût de jaser."
L'Avalanche représente un immense défi pour le Canadien. Non seulement le Tricolore doit affronter l'une des puissances de la ligue mais cette rencontre ne pouvait survenir à un plus mauvais moment. L'équipe du Colorado vient en effet de céder le premier rang du classement général aux Blues de St.Louis. Elle vient aussi de subir quatre défaites d'affilée. On peut penser que les Joe Sakic, Peter Forsberg, Milan Hejduk, Alex Tanguay, Chris Drury, Adam Deadmarsh et aux autres Raymond Bourque vont entreprendre le match comme des enragés.
"C'est une équipe qui n'a pas beaucoup de faiblesses", constate Guy Carbonneau, qui a bien connu l'Avalanche lorsqu'il jouait lui-même à Dallas. "L'équipe a eu un petit "down" après le match des étoiles. Mais c'est une équipe qui joue avec confiance. Ces gars-là sont ensemble depuis quelques années et ça paraît."
Le Canadien peut-il vaincre une formation aussi talentueuse?
"Qui aurait dit qu'on serait revenu d'un déficit de 1-3 à Buffalo pour battre Dominik Hasek?, demande Carbo. Pour gagner contre l'Avalanche, il faut fermer le milieu de la glace et aller vers le porteur du disque. Il faut aussi faire travailler Bourque qui joue 30 minutes par match. On va devoir forcer le jeu en zone offensive et profiter des quelques chances qu'on aura de marquer."
En effet, Patrick Roy n'a pas l'habitude de faire de cadeaux au Canadien.