L'impact sur le hockey mineur...
Hockey vendredi, 8 avr. 2005. 00:30 jeudi, 12 déc. 2024. 09:42
Supposons un instant que les penseurs de la Ligue nationale retiennent la thèse que l'unique moyen de relancer le hockey, c'est d'agrandir les filets du gardien. Il y avait trois prototypes de filet, hier après-midi, à Detroit, à l'occasion de la réunion de la relance du hockey.
Ce serait tout un événement pour les décideurs du concept. Tout d'abord et avant tout, cela leur permettait de camoufler les grossières erreurs qu'ils ont commises dans le passé et, croit-on, on redorerait ainsi le blason du hockey.
Mais, on sait très bien que la solution n'est pas là. On sait très bien que le produit a été dilué par l'élargissement des cadres et que, par ricochet, 200 joueurs ont obtenu des postes qu'ils n'auraient jamais occupés sans l'expansion.
Il y a aussi d'autres règlements que l'on devrait étudier de très près, comme cette suggestion de John Ferguson fils, directeur général des Leafs de Toronto, qui soutient que l'équipe appelée à travailler en supériorité numérique, devrait profiter d'une première mise en jeu suivant la pénalité dans le territoire de l'adversaire. Intéressant comme recommandation.
Ce sont sur les petits détails que les penseurs du hockey devraient se concentrer. Ce sont sur les règlements que l'étude de relance devrait tirer ses conclusions. Qu'on nous fout la paix avec l'agrandissement du filet. Qu'on pense plutôt aux conséquences d'un tel changement. Qu'on pense à la technique enseignée aux jeunes gardiens que l'on devra modifier en cours de route. Qu'on pense à l'agrandissement du filet au niveau du hockey mineur alors que déjà, pour les catégories novice et atome et à la rigueur pee wee, les filets sont déjà trop grands.
Y a-t-il un règlement plus ridicule que de voir un petit gardien novice défendre un filet avec les mêmes dimensions que celui devant lequel Martin Brodeur accomplit ses exploits au niveau professionnel? Dans le baseball, on n'impose pas un lanceur à des novices, on leur demande de frapper la balle sur un « t-balle » ou encore c'est un entraineur qui lance la balle afin que le petit joueur puisse avoir le plaisir de la frapper.
Il y a quelques semaines, j'avais l'occasion de jaser avec Claude Julien et André Savard - deux passionnés et deux observateurs intéressés - et ils insistaient sur le fait que l'on était trop sévère envers le hockey. Que les athlètes s'étaient améliorés au fil des ans, que le hockey se pratiquait maintenant à la vitesse d'une F-1. Qu'on était trop négatif envers le sport et que c'était la raison pour laquelle le hockey était en perte de vitesse aux Etats-Unis... et même au Canada.
Sur certains points, ils ont raison. Mais, les penseurs de la Ligue nationale ne font-ils pas en grande partie responsables de la situation actuelle?
Tanguay, l'oublié!
Alex Tanguay aurait possiblement gagné le titre des meilleurs pointeurs de la Ligue nationale, n'eut été de cette blessure avec un peu moins de 20 matchs à faire au calendrier de 2003-04. A la limite, il aurait livré une chaude lutte à Martin St-Louis, du Lightning de Tampa Bay. Alors pourquoi son nom a-t-il été à peine mentionné depuis que le processus de sélection en vue du championnat du monde en Autriche fut enclanché? Pourquoi?
Rien contre Kirk Maltby ou encore Kris Draper mais Tanguay fut l'un des meilleurs joueurs de l'Avalanche du Colorado, lors de la dernière saison d'activité et un des meilleurs jeunes joueurs de la Ligue nationale. Il a toujours été un athlète de premier plan dans la haute compétition, particulièrement pendant les séries éliminatoires.
En 2002, on ne l'a pas pressenti pour le tournoi olympique de Salt Lake City. Sur ce point, on m'affirma, chez Hockey-Canada, que les dirigeants de l'Avalanche ne l'avaient pas « poussé » trop fort. Mais, est-ce une raison pour que, cette saison, après une année de conflit, son nom n'a très peu alimenté les discussions alors qu'il aurait dû être parmi les premiers sélectionnés.
Tanguay : ailier gauche, Avalanche du Colorado, pourtant, il joue dans la cour des membres du Country Club de l'Ouest canadien. Allo!!!
Burke : dans les rumeurs
Le nom de Brian Burke, congédié par les Canucks de Vancouver, une décision qui avait soulevé bien des questions, refait surface. Il serait l'un des nombreux candidats sérieux au poste de président et directeur général des Mighty Ducks de Anaheim. Neil Smith, anciennent des Rangers, serait aussi un candidat. Burke, on le sait, pourrait aussi intéresser les Rangers, bien qu'il ait nié avoir eu des conversations avec Glen Sather. Cependant, Burke est passé maître dans l'art de dérouter le détenteur de mensonge...
Ce serait tout un événement pour les décideurs du concept. Tout d'abord et avant tout, cela leur permettait de camoufler les grossières erreurs qu'ils ont commises dans le passé et, croit-on, on redorerait ainsi le blason du hockey.
Mais, on sait très bien que la solution n'est pas là. On sait très bien que le produit a été dilué par l'élargissement des cadres et que, par ricochet, 200 joueurs ont obtenu des postes qu'ils n'auraient jamais occupés sans l'expansion.
Il y a aussi d'autres règlements que l'on devrait étudier de très près, comme cette suggestion de John Ferguson fils, directeur général des Leafs de Toronto, qui soutient que l'équipe appelée à travailler en supériorité numérique, devrait profiter d'une première mise en jeu suivant la pénalité dans le territoire de l'adversaire. Intéressant comme recommandation.
Ce sont sur les petits détails que les penseurs du hockey devraient se concentrer. Ce sont sur les règlements que l'étude de relance devrait tirer ses conclusions. Qu'on nous fout la paix avec l'agrandissement du filet. Qu'on pense plutôt aux conséquences d'un tel changement. Qu'on pense à la technique enseignée aux jeunes gardiens que l'on devra modifier en cours de route. Qu'on pense à l'agrandissement du filet au niveau du hockey mineur alors que déjà, pour les catégories novice et atome et à la rigueur pee wee, les filets sont déjà trop grands.
Y a-t-il un règlement plus ridicule que de voir un petit gardien novice défendre un filet avec les mêmes dimensions que celui devant lequel Martin Brodeur accomplit ses exploits au niveau professionnel? Dans le baseball, on n'impose pas un lanceur à des novices, on leur demande de frapper la balle sur un « t-balle » ou encore c'est un entraineur qui lance la balle afin que le petit joueur puisse avoir le plaisir de la frapper.
Il y a quelques semaines, j'avais l'occasion de jaser avec Claude Julien et André Savard - deux passionnés et deux observateurs intéressés - et ils insistaient sur le fait que l'on était trop sévère envers le hockey. Que les athlètes s'étaient améliorés au fil des ans, que le hockey se pratiquait maintenant à la vitesse d'une F-1. Qu'on était trop négatif envers le sport et que c'était la raison pour laquelle le hockey était en perte de vitesse aux Etats-Unis... et même au Canada.
Sur certains points, ils ont raison. Mais, les penseurs de la Ligue nationale ne font-ils pas en grande partie responsables de la situation actuelle?
Tanguay, l'oublié!
Alex Tanguay aurait possiblement gagné le titre des meilleurs pointeurs de la Ligue nationale, n'eut été de cette blessure avec un peu moins de 20 matchs à faire au calendrier de 2003-04. A la limite, il aurait livré une chaude lutte à Martin St-Louis, du Lightning de Tampa Bay. Alors pourquoi son nom a-t-il été à peine mentionné depuis que le processus de sélection en vue du championnat du monde en Autriche fut enclanché? Pourquoi?
Rien contre Kirk Maltby ou encore Kris Draper mais Tanguay fut l'un des meilleurs joueurs de l'Avalanche du Colorado, lors de la dernière saison d'activité et un des meilleurs jeunes joueurs de la Ligue nationale. Il a toujours été un athlète de premier plan dans la haute compétition, particulièrement pendant les séries éliminatoires.
En 2002, on ne l'a pas pressenti pour le tournoi olympique de Salt Lake City. Sur ce point, on m'affirma, chez Hockey-Canada, que les dirigeants de l'Avalanche ne l'avaient pas « poussé » trop fort. Mais, est-ce une raison pour que, cette saison, après une année de conflit, son nom n'a très peu alimenté les discussions alors qu'il aurait dû être parmi les premiers sélectionnés.
Tanguay : ailier gauche, Avalanche du Colorado, pourtant, il joue dans la cour des membres du Country Club de l'Ouest canadien. Allo!!!
Burke : dans les rumeurs
Le nom de Brian Burke, congédié par les Canucks de Vancouver, une décision qui avait soulevé bien des questions, refait surface. Il serait l'un des nombreux candidats sérieux au poste de président et directeur général des Mighty Ducks de Anaheim. Neil Smith, anciennent des Rangers, serait aussi un candidat. Burke, on le sait, pourrait aussi intéresser les Rangers, bien qu'il ait nié avoir eu des conversations avec Glen Sather. Cependant, Burke est passé maître dans l'art de dérouter le détenteur de mensonge...