Si le Canadien veut connaître du succès, il doit absolument travailler au niveau des unités spéciales, surtout en avantage numérique.

Le Tricolore s'est classé dans les bas-fonds la saison dernière à ce chapitre, occupant le 28e échelon avec un taux de réussite peu reluisant de 14,3 pour cent. Gerard Gallant et Clément Jodoin avaient donc convié les joueurs concernés dès 9h au complexe Bell de Brossard.

« Les buts vont venir si on peut avoir des chances de marquer, si on n'est pas trop fancy, si on est agressif devant le filet », a fait valoir l'entraîneur-chef du Canadien, Michel Therrien. « Ce sont des principes de base toujours efficaces avec les équipes qui ont du succès. »

« Nous apprenons de nouveaux schémas. Il faut connaître la position des coéquipiers sur la glace et savoir où leur remettre la rondelle. Il faut devenir familier avec ce système », a quant à lui déclaré Erik Cole.

« Il faut simplifier le jeu. La saison dernière nous cherchions la belle manœuvre », a ajouté Brian Gionta. « Pacioretty et Cole peuvent aller au filet. »

Alex Galchenuyk a fait une présence très remarquée sur la deuxième vague de l'avantage numérique. Pas très étonnant dans le fond quand on sait à quel point il a épaté après les deux premières journées du camp d'entraînement. Les entraîneurs l'ont-ils placé sur l'attaque massive pour le tester ou savent-ils déjà que Galchenyuk pourrait jouer sur l'avantage numérique?

« Si on le garde, c'est sûr qu'il peut jouer là, et si on le garde faut qu'il pratique », a affirmé Michel Therrien

Bien sûr l'absence de P.K. Subban au camp fait que cette unité en avantage numérique est incomplète. Michel Therrien n'a pas le choix et doit y aller avec les éléments qu'il a sous la main. Pour le moment, en remplacement de Subban, on a testé Diaz, Bouillon et Weber sur cette unité spéciale.

D'après un reportage de Chantal Machabée