L'Océanic pourra-t-il attirer Sidney Crosby à Rimouski?
Hockey jeudi, 13 mars 2003. 23:07 mercredi, 11 déc. 2024. 21:44
(RDS) - Actuellement, l'Océanic de Rimouski est l'équipe la plus faible du circuit Courteau, mais la situation pourrait bien changer au cours des prochaines années. L'Océanic, qui possède le premier choix du prochain repêchage, a l'intention de rebâtir son équipe en choisissant Sidney Crosby, un jeune joueur de 15 ans qui attire sur lui tous les feux de la rampe.
Il n'est âgé que de 15 ans mais déjà il fait parler de lui aux quatre coins de l'Amérique du Nord. Crosby, un jeune homme originaire de Halifax, semble dans la catégorie de ceux dont on dit "qu'ils ne peuvent rater leur coup".
Après avoir complètement dominé la Ligue midget AAA des Maritimes l'an passé avec la formation de Dartmouth, Crosby fait la pluie et le beau temps cette année avec une équipe d'une école secondaire du Minnesota, formation avec laquelle il a déjà récolté 135 points en 47 matchs.
Lors des derniers Jeux du Canada, où il portait les couleurs de la Nouvelle-Écosse, Crosby a continué d'épater la galerie et d'attirer les foules partout où il est passé. Voilà un joueur pas ordinaire qui pourrait bien jouer dans le circuit Courteau l'an prochain, un joueur qu'on n'hésite pas à comparer aux Pat Lafontaine, Pierre Turgeon et même Wayne Gretzky.
"Il possède un excellent coup de patin et une bonne vision du jeu. À 15 ans il domine tous les autres. Il allie finesse, vitesse et robustesse. C'est un potentiel énorme", a indiqué le directeur général des Remparts de Québec, Raymond Bolduc.
C'est l'Océanic de Rimouski, qui a déjà convaincu les Vincent Lecavalier et Brad Richards de porter ses couleurs qui a le privilège d'ouvrir la porte du circuit québécois à ce jeune phénomène.
La venue de Crosby est déjà un sujet de discussion à la mode dans le Bas St-Laurent. Son éventuelle arrivée avec l'équipe aurait tôt fait de faire oublier une saison exécrable, la pire de l'histoire de la concession.
"On en parle beaucoup ici. Dans l'Est du Canada, il y a des amateurs de hockey junior chevronnés et beaucoup de gens savent déjà qui est Sidney Crosby ainsi que ses statistiques. Ça aurait un impact très important si on pouvait l'avoir avec l'Océanic dès l'an prochain", a indiqué le directeur administratif de l'Océanic, Éric Laforest.
Si jamais l'Océanic décidait d'échanger son premier choix, ce qui serait surprenant, ou si encore Crosby refusait de jouer à Rimouski, deux formations de la Nouvelle-Écosse, sa province d'origine, sont prêtes à analyser les coûts d'une éventuelle transaction. Mais, on ne se berce pas trop d'illusions tant chez les Mooseheads que chez les Screaming Eagles du Cap-Breton.
"Son acquisition serait un atout important pour notre organisation. Le prix à payer era fort élevé, mais c'est un talent local qui saurait attirer les foules", a admis le directeur général des Mooseheads de Halifax, Marcel Patenaude.
"Qu'il joue à Halifax serait important pour nous et la ligue au niveau du marketing. Cependant c'est une acquisition qui serait très coûteuse", a expliqué l,entraîneur des screaming Eagles du Cap-Breton, Pascal Vincent. "C'est un jeune qui vient de la Nouvelle-Écosse alors ce serait un atout majeur pour notre formation mais il va attirer les foules partout où il va passer."
Même si l'option de jouer dans une université américaine reste présente, Crosby se rend bien compte que le chemin le plus rapide pour atteindre la Ligue nationale et celui des rangs juniors.
Au Minnesota, Crosby a sous les yeux le plus bel exemple en Pierre-Marc Bouchard, avec qui il s'est lié d'amitié. Il y a trois ans à peine, Bouchard jouait dans les rangs midget et aujourd'hui il est dans la grande ligue...ce qui ne serait sûrement pas le cas s'il n'avait pas joué avec les Saguenéens de Chicoutimi.
Sidney Crosby continue de répéter que sa décision finale n'est pas prise quant à son avenir, les rangs juniors étaient son option numéro un en début de campagne et maintenant que Rimouski est assuré du premier choix, il sait que c'est probablement dans le Bas-St-Laurent que sa carrière va se poursuivre.
L'Océanic a fait ses preuves dans le passé avec les Lecavalier, Richards et compagnie...
L'équipe est maintenant prête à faire la même chose avec Sidney Crosby, un nom dont on a pas fini d'entendre parler...
Il n'est âgé que de 15 ans mais déjà il fait parler de lui aux quatre coins de l'Amérique du Nord. Crosby, un jeune homme originaire de Halifax, semble dans la catégorie de ceux dont on dit "qu'ils ne peuvent rater leur coup".
Après avoir complètement dominé la Ligue midget AAA des Maritimes l'an passé avec la formation de Dartmouth, Crosby fait la pluie et le beau temps cette année avec une équipe d'une école secondaire du Minnesota, formation avec laquelle il a déjà récolté 135 points en 47 matchs.
Lors des derniers Jeux du Canada, où il portait les couleurs de la Nouvelle-Écosse, Crosby a continué d'épater la galerie et d'attirer les foules partout où il est passé. Voilà un joueur pas ordinaire qui pourrait bien jouer dans le circuit Courteau l'an prochain, un joueur qu'on n'hésite pas à comparer aux Pat Lafontaine, Pierre Turgeon et même Wayne Gretzky.
"Il possède un excellent coup de patin et une bonne vision du jeu. À 15 ans il domine tous les autres. Il allie finesse, vitesse et robustesse. C'est un potentiel énorme", a indiqué le directeur général des Remparts de Québec, Raymond Bolduc.
C'est l'Océanic de Rimouski, qui a déjà convaincu les Vincent Lecavalier et Brad Richards de porter ses couleurs qui a le privilège d'ouvrir la porte du circuit québécois à ce jeune phénomène.
La venue de Crosby est déjà un sujet de discussion à la mode dans le Bas St-Laurent. Son éventuelle arrivée avec l'équipe aurait tôt fait de faire oublier une saison exécrable, la pire de l'histoire de la concession.
"On en parle beaucoup ici. Dans l'Est du Canada, il y a des amateurs de hockey junior chevronnés et beaucoup de gens savent déjà qui est Sidney Crosby ainsi que ses statistiques. Ça aurait un impact très important si on pouvait l'avoir avec l'Océanic dès l'an prochain", a indiqué le directeur administratif de l'Océanic, Éric Laforest.
Si jamais l'Océanic décidait d'échanger son premier choix, ce qui serait surprenant, ou si encore Crosby refusait de jouer à Rimouski, deux formations de la Nouvelle-Écosse, sa province d'origine, sont prêtes à analyser les coûts d'une éventuelle transaction. Mais, on ne se berce pas trop d'illusions tant chez les Mooseheads que chez les Screaming Eagles du Cap-Breton.
"Son acquisition serait un atout important pour notre organisation. Le prix à payer era fort élevé, mais c'est un talent local qui saurait attirer les foules", a admis le directeur général des Mooseheads de Halifax, Marcel Patenaude.
"Qu'il joue à Halifax serait important pour nous et la ligue au niveau du marketing. Cependant c'est une acquisition qui serait très coûteuse", a expliqué l,entraîneur des screaming Eagles du Cap-Breton, Pascal Vincent. "C'est un jeune qui vient de la Nouvelle-Écosse alors ce serait un atout majeur pour notre formation mais il va attirer les foules partout où il va passer."
Même si l'option de jouer dans une université américaine reste présente, Crosby se rend bien compte que le chemin le plus rapide pour atteindre la Ligue nationale et celui des rangs juniors.
Au Minnesota, Crosby a sous les yeux le plus bel exemple en Pierre-Marc Bouchard, avec qui il s'est lié d'amitié. Il y a trois ans à peine, Bouchard jouait dans les rangs midget et aujourd'hui il est dans la grande ligue...ce qui ne serait sûrement pas le cas s'il n'avait pas joué avec les Saguenéens de Chicoutimi.
Sidney Crosby continue de répéter que sa décision finale n'est pas prise quant à son avenir, les rangs juniors étaient son option numéro un en début de campagne et maintenant que Rimouski est assuré du premier choix, il sait que c'est probablement dans le Bas-St-Laurent que sa carrière va se poursuivre.
L'Océanic a fait ses preuves dans le passé avec les Lecavalier, Richards et compagnie...
L'équipe est maintenant prête à faire la même chose avec Sidney Crosby, un nom dont on a pas fini d'entendre parler...