La chance au coureur
Hockey mardi, 20 déc. 2011. 11:49 vendredi, 13 déc. 2024. 21:31
C'est dans ma nature de ne pas m'apitoyer sur mon sort ou sur celui des autres. Le débat sur la langue parlée de l'entraîneur-chef du Canadien est bien lancé et ne manque pas de participants. Si je ne m'y insère pas, c'est aussi parce que la réalité dépasse largement les cadres de mon expertise sportive dans ce dossier précis. Je suis fier de parler, d'écrire et de tenter de vous analyser un sport qui m'a tout appris en français.
De par mon expérience et les leçons de vie apprises au cours de ma carrière, le hockey est un modèle de réussite de cohabitation des genres. De réunir vingt personnalités fortes qui ont des origines, des langues, des coutumes et des façons de penser différentes fait que notre sport se démarque des autres. C'est une partie intégrante de son identité. C'est aussi le défi que l'organisation la plus mythique de la LNH semble avoir été incapable de relever avec le groupe actuel d'athlètes sensés porter bien haut un flambeau que la haute direction ne peut laisser s'éteindre.
Je suis prêt à laisser la chance au coureur. Pas par naïveté, mais par respect pour les personnes que beaucoup semblent avoir lapidées sur la place publique avant de connaître le crime. Pour les avoir côtoyés depuis le début du camp d'entraînement, les deux Randy amènent une énergie que seuls d'anciens joueurs sont capables de générer. Rien de bien scientifique, mais une mesure de prestance tout de même.
De sa voix portante, Randy Ladouceur offre une dimension nouvelle dont un jeune groupe de défenseurs peut bénéficier. Par son calme dans la tempête, Randy Cunneyworth démontre qu'il ne se laissera pas abattre facilement, mais promet de responsabiliser les joueurs qui auront oublié qu'ils sont redevables au groupe et non à leur propre personne.
L'utilisation que le nouveau patron a faite de ses effectifs, lors de ses deux premiers matchs, démontre que le travail sera récompensé au détriment de la dentelle. La valorisation des rôles semble aussi être primordiale alors que certains se sont vu accorder des tâches spécifiques alors que d'autres ont vu leur temps de jeu diminuer dans le but d'accentuer leur capacité à puiser dans leurs ressources le temps venu.
Je ne cherche pas à défendre qui que ce soit, leur bourbier leur appartient. Je vois cependant une opportunité d'avancer, aussi minime le pas soit-il, dans la bonne direction.
À la lumière des événements de la dernière semaine dans l'entourage de la Sainte-Flanelle, une chose semble certaine; l'avenir est incertain. Ceci n'empêche pas les personnes en place aujourd'hui de laisser une empreinte positive de leur passage au lieu de chercher à expliquer un mal qui n'est pas encore tout à fait généralisé
De par mon expérience et les leçons de vie apprises au cours de ma carrière, le hockey est un modèle de réussite de cohabitation des genres. De réunir vingt personnalités fortes qui ont des origines, des langues, des coutumes et des façons de penser différentes fait que notre sport se démarque des autres. C'est une partie intégrante de son identité. C'est aussi le défi que l'organisation la plus mythique de la LNH semble avoir été incapable de relever avec le groupe actuel d'athlètes sensés porter bien haut un flambeau que la haute direction ne peut laisser s'éteindre.
Je suis prêt à laisser la chance au coureur. Pas par naïveté, mais par respect pour les personnes que beaucoup semblent avoir lapidées sur la place publique avant de connaître le crime. Pour les avoir côtoyés depuis le début du camp d'entraînement, les deux Randy amènent une énergie que seuls d'anciens joueurs sont capables de générer. Rien de bien scientifique, mais une mesure de prestance tout de même.
De sa voix portante, Randy Ladouceur offre une dimension nouvelle dont un jeune groupe de défenseurs peut bénéficier. Par son calme dans la tempête, Randy Cunneyworth démontre qu'il ne se laissera pas abattre facilement, mais promet de responsabiliser les joueurs qui auront oublié qu'ils sont redevables au groupe et non à leur propre personne.
L'utilisation que le nouveau patron a faite de ses effectifs, lors de ses deux premiers matchs, démontre que le travail sera récompensé au détriment de la dentelle. La valorisation des rôles semble aussi être primordiale alors que certains se sont vu accorder des tâches spécifiques alors que d'autres ont vu leur temps de jeu diminuer dans le but d'accentuer leur capacité à puiser dans leurs ressources le temps venu.
Je ne cherche pas à défendre qui que ce soit, leur bourbier leur appartient. Je vois cependant une opportunité d'avancer, aussi minime le pas soit-il, dans la bonne direction.
À la lumière des événements de la dernière semaine dans l'entourage de la Sainte-Flanelle, une chose semble certaine; l'avenir est incertain. Ceci n'empêche pas les personnes en place aujourd'hui de laisser une empreinte positive de leur passage au lieu de chercher à expliquer un mal qui n'est pas encore tout à fait généralisé