La fièvre des séries frappe la LNAH
Hockey mardi, 28 mars 2006. 21:49 samedi, 14 déc. 2024. 03:32
C'est demain, mercredi, que se mettront en branle les séries éliminatoires de la Ligue nord-américaine de hockey (LNAH). L'effervescence est déjà palpable et il faut s'attendre à quatre séries chaudement disputées. Gagnant de la coupe Futura l'an dernier et champion de la saison 2005-2006, le Radio X de Québec est logiquement le favori pour soulever à nouveau le trophée. Mais des formations comme le Saint-François de Sherbrooke et le Caron et Guay de Trois-Rivières ont connu leur large part de succès face au champion défendant, qui ne domine définitivement pas comme la saison dernière. Mais avant de penser à lever la coupe Futura, il faut passer la première ronde. Les huit équipes qualifiées sont réparties en quatre séries disputées selon la traditionnelle formule quatre de sept.
Le Radio X de Québec sera opposé aux Summum-Chiefs de Laval alors que le Saint-François de Sherbrooke, tout comme l'année dernière, se mesurera au CRS Express de Saint-Georges. Ces deux séries débutent mercredi.
Les deux autres séries s'entameront jeudi. Le Caron et Guay de Trois-Rivières sera aux prises avec le Prolab de Thetford Mines alors que les Dragons de Verdun-Montréal affronteront le Mission de Sorel-Tracy. L'analyse de ces deux séries sera présentée demain.
Radio X de Québec (champion de la saison) contre les Summum-Chiefs de Laval (8)
Le championnat de la saison remporté par huit points, de l'offensive à revendre, la troisième meilleure défensive du circuit, la capacité d'imposer sa loi et sa façon de jouer, même sur les patinoires adverses, la troupe d'Alain Rajotte part grande favorite pour signer une seconde conquête de la coupe Futura d'affilée. Si on ne doit trouver qu'une lacune à cette équipe, c'est au niveau du soutien. Il a été difficile en fin de saison de trouver des joueurs substituts pour pallier aux blessures. L'éliminatoire de certains clubs seniors comblera en bonne partie le problème, mais il demeure que cette équipe ne peut se passer d'Éric Fichaud devant le filet.
La saison 2005-2006 aura été celle des records individuels. Les 113 points de Marco Charpentier, les 31 victoires de Fichaud et les 93 points de l'arrière Frédéric Bouchard ont établi de nouveaux repères de comparaison. Parlant de défenseurs, le « Big Three » du Radio X a fait des ravages. Bouchard, Rémi Royer et Simon Tremblay ont cumulé un impressionnant total de 195 points, dont 53 buts. Avec en plus les Jonathan Roy, Jérôme Marois, Brant Blackned et Dan Shermerhorn, le Radio X compte huit joueurs ayant amassé au moins 50 points durant la campagne.
La comparaison entre les deux formations ne favorise définitivement pas les Summum-Chiefs. Les Lavallois se retrouvent sept rangs plus bas au classement. Ils ont marqué 74 buts de moins et en ont accordé 87 de plus. L'équipe s'est longuement cherchée en début de saison. Et après avoir réglé sa lacune la plus criante, devant les buts, elle a perdu deux de ses piliers en offensive et a été hypothéquée par les blessures en fin de saison. On l'entend souvent, les Chiefs sans Patrick Côté ne sont pas les mêmes. Le retour du gros ailier durant les séries, sans changer à lui seul l'équilibre des forces, est un des éléments sur lesquels l'équipe devra tabler si elle veut causer une surprise. Il en va de même avec l'arrière Francis Nault qui n'a à peu près pas joué depuis son acquisition, et Dion Hyman, qui pourrait aussi revenir au jeu.
Les Jonathan St-Louis, Mathieu Benoît, Daniel Goneau, Denis Chalifoux et Dan Gravelle permettent à l'équipe de bénéficier sur deux bonnes lignes d'attaques. Mais l'équipe n'a pas de ces gros ailiers physiques et capables de marquer des buts, tels que Jean-Yves Leroux et Sylvain Blouin, du Radio X. Christian Proulx, Christian Larivière et Mike Lankshear sont des défenseurs expérimentés, mais l'apport d'arrières offensifs comme Nault et Hyman sera nécessaire. Le gardien est souvent la pièce maîtresse dans les éliminatoires. Et sur cet aspect, les Summum-Chiefs n'ont pas à rougir face aux huit autres équipes. Dave Stathos et Mathieu Chouinard ont offert de belles performances en fin de saison. Mais encore-là, pour profiter des prouesses de ces deux joueurs, il faut que la défensive compte sur des éléments en santé pour tenir le coup.
L'an dernier, le Radio X avait balayé le Caron et Guay de Trois-Rivières et le Garaga se Saint-Georges en quatre matchs chacun avant de lever la coupe au terme d'une série de six joutes face au Prolab de Thetford Mines. De leur côté, les Summum-Chiefs renouent avec le hockey d'après-saison. Les champions en 2002 et 2003 avaient en effet raté les éliminatoires en 2005.
La fiche entre les deux formations cette saison favorise, et de loin, le Radio X : six victoires contre un revers en prolongation. La seule consolation pour les Lavallois est de savoir que le point arraché l'a été lors du dernier match entre les deux formations. Par contre, les Summum-Chiefs ont l'occasion de faire oublier cette mauvaise saison, et surtout la mauvaise tenue contre le Radio X, en donnant, à tout le moins, du fil à retordre au « grand frère »!
Rang Pts BP BC Diff Face à face BP BC Diff
Québec 1 87 291 196 95 7v-0d 48 22 26
Laval 8 42 217 283 -66 0v-6d-1dp 22 48 -26
Le Saint-François de Sherbrooke (2e) contre le CRS Express de Saint-Georges (7e)
Daniel Bissonnette et les joueurs du Saint-François attendent certainement cette série avec impatience. L'heure est à la vengeance! Qui ne se rappelle pas que le Saint-François tenait les Beaucerons dans les câbles en première ronde des séries l'année dernière. Mais Saint-Georges a rebondi avec trois victoires consécutives pour finalement éliminer les Sherbrookois en sept matchs. Par la suite, le Radio X a disposé de Saint-Georges en quatre rencontres.
Le Saint-François a devancé le CRS Express par une marge de 32* points cette saison. On pourrait alors facilement favoriser le Saint-François, mais le CRS est probablement l'équipe qui lui a donné le plus de fil à retordre, étant responsable de trois de ses 13 défaites.
Le CRS a une fiche de quatre victoires, une défaite, un revers en prolongation et un autre en fusillade contre l'équipe de l'Estrie. Le Saint-François a l'avantage de la glace, d'accord, mais il en faudra bien plus pour ébranler les « Jarrets noirs », qui ont gagné leurs trois matchs disputés sur la patinoire du Palais des sports Léopold-Drolet cette saison.
Lorsque l'on parle du Saint-François, on pense d'abord et avant tout à un système de jeu qui favorise la défensive. Effectivement, l'équipe a la meilleure fiche de la ligue à ce chapitre, mais elle est aussi capable de compter des buts. Elle arrive tout de même troisième à ce niveau. Et il ne faut pas oublier que le Saint-François a lutté durant une bonne partie de la saison pour l'obtention du premier rang. Et contrairement à bien d'autres, l'équipe a également semblé être épargnée par les blessures. On fait sa chance, dit-on.
Toutes les équipes de la Ligue nord-américaine comptent entre cinq et 11 joueurs ayant été repêchés par des formations de la LNH, à l'exception du Saint-François, qui n'en a aucun. Au repêchage de dissolution du défunt Viking de Trois-Rivières, Yann Joseph a été le 15e à partir. Il vient pourtant de terminer en tête des compteurs du Saint-François avec 75 points! Éric Perricone a établi un record pour la concession avec ses 45 buts. Yannick Tremblay, Christian Deschênes et Jean-François Boutin ont tous dépassé le cap des 60 points. L'équipe est allée chercher Mike Henderson pour pallier à une de ses rares lacunes, le long des bandes, et venir en aide à Steeve Vandal et David Chicoine. Le défenseur Jean-Philippe Soucy a trouvé sa niche avec l'équipe, connaissant une campagne de 50 points. Il est bien appuyé par Pierre-Luc Courchesne, Mathieu Dumas et Gabriel Proulx. Luc Bélanger est une valeur très sûre. Il présente la meilleure moyenne de buts alloués dans la ligue cette saison et la seconde meilleure efficacité. Il est secondé par Jonathan Forest, le gardien responsable de l'élimination du Saint-François l'année dernière, comme si l'équipe avait adapté à sa façon le fameux adage « If you can't beat'em, join'em »!
Le CRS Express est passé à travers toute la gamme des émotions depuis le début de la saison. Après un changement de nom, ce fut au tour du directeur général des touts débuts, Martin Giguère, de partir. L'entraîneur Marc Fortier a lui aussi quitté son poste d'entraîneur pour se concentrer sur les fonctions de directeur général. Il a été remplacé par Richard Vachon. Bien qu'il ait oeuvré principalement à titre d'adjoint dans le circuit, Vachon est celui qui cumule le plus d'expérience derrière le banc d'une équipe de la ligue. Des problèmes en défensive, qui se sont fait sentir devant le but, ont hypothéqué le début de saison de la formation, toute comme une avalanche de blessures. L'hécatombe a culminé avec la perte du meilleur marqueur, Kevin Cloutier, au terme d'un combat avec le premier compteur du Saint-François, Yann Joseph. Et comme si ce n'était pas suffisant, il a fallu que le sort frappe de la façon la plus cruelle qui soit en venant chercher la vie d'un des plus valeureux porte-couleurs de l'équipe, Jonathan Delisle, il y a deux semaines. Plus d'épreuves qu'il n'en faut pour forger le caractère!
C'est autour de Claude Morin (82 points) et de Philippe Audet (79 points) que s'articule l'offensive de l'équipe. Ces derniers peuvent quand même compter sur l'appui de David Lessard et de Dominic Maltais, qui ont tout de même maintenu des moyennes d'environ un point par match. Mais l'attaque du CRS provient aussi de l'arrière grâce au brio de Simon Olivier (59 points) et de Steeve Gosselin (54 points), deuxième et troisième meilleurs marqueurs du circuit chez les défenseurs. La brigade défensive mise aussi sur deux autres arrières très expérimentés en Daniel Laperrière et Raymond Delarosbil. En étant disciplinés, mais en demeurant intimidants, Craig Martin, à l'aile, et Joël Thériault, en défensive, pourraient avoir un impact non négligeable. Le vétéran Claude Fernet a apporté une certaine stabilité devant les buts, mais la défensive devra demeurer alerte si le CRS veut faire son chemin dans les éliminatoires.
Sherbrooke 2 79 248 174 74 3v-3d-1df 24 30 -6
Saint-Georges 7 47 209 250 -41 4v-1d-1dp-1df 30 24 6
*Fiche du CRS après 54 matchs, deux de moins que le Saint-François
Martin Lavoie
LNAH
Le Radio X de Québec sera opposé aux Summum-Chiefs de Laval alors que le Saint-François de Sherbrooke, tout comme l'année dernière, se mesurera au CRS Express de Saint-Georges. Ces deux séries débutent mercredi.
Les deux autres séries s'entameront jeudi. Le Caron et Guay de Trois-Rivières sera aux prises avec le Prolab de Thetford Mines alors que les Dragons de Verdun-Montréal affronteront le Mission de Sorel-Tracy. L'analyse de ces deux séries sera présentée demain.
Radio X de Québec (champion de la saison) contre les Summum-Chiefs de Laval (8)
Le championnat de la saison remporté par huit points, de l'offensive à revendre, la troisième meilleure défensive du circuit, la capacité d'imposer sa loi et sa façon de jouer, même sur les patinoires adverses, la troupe d'Alain Rajotte part grande favorite pour signer une seconde conquête de la coupe Futura d'affilée. Si on ne doit trouver qu'une lacune à cette équipe, c'est au niveau du soutien. Il a été difficile en fin de saison de trouver des joueurs substituts pour pallier aux blessures. L'éliminatoire de certains clubs seniors comblera en bonne partie le problème, mais il demeure que cette équipe ne peut se passer d'Éric Fichaud devant le filet.
La saison 2005-2006 aura été celle des records individuels. Les 113 points de Marco Charpentier, les 31 victoires de Fichaud et les 93 points de l'arrière Frédéric Bouchard ont établi de nouveaux repères de comparaison. Parlant de défenseurs, le « Big Three » du Radio X a fait des ravages. Bouchard, Rémi Royer et Simon Tremblay ont cumulé un impressionnant total de 195 points, dont 53 buts. Avec en plus les Jonathan Roy, Jérôme Marois, Brant Blackned et Dan Shermerhorn, le Radio X compte huit joueurs ayant amassé au moins 50 points durant la campagne.
La comparaison entre les deux formations ne favorise définitivement pas les Summum-Chiefs. Les Lavallois se retrouvent sept rangs plus bas au classement. Ils ont marqué 74 buts de moins et en ont accordé 87 de plus. L'équipe s'est longuement cherchée en début de saison. Et après avoir réglé sa lacune la plus criante, devant les buts, elle a perdu deux de ses piliers en offensive et a été hypothéquée par les blessures en fin de saison. On l'entend souvent, les Chiefs sans Patrick Côté ne sont pas les mêmes. Le retour du gros ailier durant les séries, sans changer à lui seul l'équilibre des forces, est un des éléments sur lesquels l'équipe devra tabler si elle veut causer une surprise. Il en va de même avec l'arrière Francis Nault qui n'a à peu près pas joué depuis son acquisition, et Dion Hyman, qui pourrait aussi revenir au jeu.
Les Jonathan St-Louis, Mathieu Benoît, Daniel Goneau, Denis Chalifoux et Dan Gravelle permettent à l'équipe de bénéficier sur deux bonnes lignes d'attaques. Mais l'équipe n'a pas de ces gros ailiers physiques et capables de marquer des buts, tels que Jean-Yves Leroux et Sylvain Blouin, du Radio X. Christian Proulx, Christian Larivière et Mike Lankshear sont des défenseurs expérimentés, mais l'apport d'arrières offensifs comme Nault et Hyman sera nécessaire. Le gardien est souvent la pièce maîtresse dans les éliminatoires. Et sur cet aspect, les Summum-Chiefs n'ont pas à rougir face aux huit autres équipes. Dave Stathos et Mathieu Chouinard ont offert de belles performances en fin de saison. Mais encore-là, pour profiter des prouesses de ces deux joueurs, il faut que la défensive compte sur des éléments en santé pour tenir le coup.
L'an dernier, le Radio X avait balayé le Caron et Guay de Trois-Rivières et le Garaga se Saint-Georges en quatre matchs chacun avant de lever la coupe au terme d'une série de six joutes face au Prolab de Thetford Mines. De leur côté, les Summum-Chiefs renouent avec le hockey d'après-saison. Les champions en 2002 et 2003 avaient en effet raté les éliminatoires en 2005.
La fiche entre les deux formations cette saison favorise, et de loin, le Radio X : six victoires contre un revers en prolongation. La seule consolation pour les Lavallois est de savoir que le point arraché l'a été lors du dernier match entre les deux formations. Par contre, les Summum-Chiefs ont l'occasion de faire oublier cette mauvaise saison, et surtout la mauvaise tenue contre le Radio X, en donnant, à tout le moins, du fil à retordre au « grand frère »!
Rang Pts BP BC Diff Face à face BP BC Diff
Québec 1 87 291 196 95 7v-0d 48 22 26
Laval 8 42 217 283 -66 0v-6d-1dp 22 48 -26
Le Saint-François de Sherbrooke (2e) contre le CRS Express de Saint-Georges (7e)
Daniel Bissonnette et les joueurs du Saint-François attendent certainement cette série avec impatience. L'heure est à la vengeance! Qui ne se rappelle pas que le Saint-François tenait les Beaucerons dans les câbles en première ronde des séries l'année dernière. Mais Saint-Georges a rebondi avec trois victoires consécutives pour finalement éliminer les Sherbrookois en sept matchs. Par la suite, le Radio X a disposé de Saint-Georges en quatre rencontres.
Le Saint-François a devancé le CRS Express par une marge de 32* points cette saison. On pourrait alors facilement favoriser le Saint-François, mais le CRS est probablement l'équipe qui lui a donné le plus de fil à retordre, étant responsable de trois de ses 13 défaites.
Le CRS a une fiche de quatre victoires, une défaite, un revers en prolongation et un autre en fusillade contre l'équipe de l'Estrie. Le Saint-François a l'avantage de la glace, d'accord, mais il en faudra bien plus pour ébranler les « Jarrets noirs », qui ont gagné leurs trois matchs disputés sur la patinoire du Palais des sports Léopold-Drolet cette saison.
Lorsque l'on parle du Saint-François, on pense d'abord et avant tout à un système de jeu qui favorise la défensive. Effectivement, l'équipe a la meilleure fiche de la ligue à ce chapitre, mais elle est aussi capable de compter des buts. Elle arrive tout de même troisième à ce niveau. Et il ne faut pas oublier que le Saint-François a lutté durant une bonne partie de la saison pour l'obtention du premier rang. Et contrairement à bien d'autres, l'équipe a également semblé être épargnée par les blessures. On fait sa chance, dit-on.
Toutes les équipes de la Ligue nord-américaine comptent entre cinq et 11 joueurs ayant été repêchés par des formations de la LNH, à l'exception du Saint-François, qui n'en a aucun. Au repêchage de dissolution du défunt Viking de Trois-Rivières, Yann Joseph a été le 15e à partir. Il vient pourtant de terminer en tête des compteurs du Saint-François avec 75 points! Éric Perricone a établi un record pour la concession avec ses 45 buts. Yannick Tremblay, Christian Deschênes et Jean-François Boutin ont tous dépassé le cap des 60 points. L'équipe est allée chercher Mike Henderson pour pallier à une de ses rares lacunes, le long des bandes, et venir en aide à Steeve Vandal et David Chicoine. Le défenseur Jean-Philippe Soucy a trouvé sa niche avec l'équipe, connaissant une campagne de 50 points. Il est bien appuyé par Pierre-Luc Courchesne, Mathieu Dumas et Gabriel Proulx. Luc Bélanger est une valeur très sûre. Il présente la meilleure moyenne de buts alloués dans la ligue cette saison et la seconde meilleure efficacité. Il est secondé par Jonathan Forest, le gardien responsable de l'élimination du Saint-François l'année dernière, comme si l'équipe avait adapté à sa façon le fameux adage « If you can't beat'em, join'em »!
Le CRS Express est passé à travers toute la gamme des émotions depuis le début de la saison. Après un changement de nom, ce fut au tour du directeur général des touts débuts, Martin Giguère, de partir. L'entraîneur Marc Fortier a lui aussi quitté son poste d'entraîneur pour se concentrer sur les fonctions de directeur général. Il a été remplacé par Richard Vachon. Bien qu'il ait oeuvré principalement à titre d'adjoint dans le circuit, Vachon est celui qui cumule le plus d'expérience derrière le banc d'une équipe de la ligue. Des problèmes en défensive, qui se sont fait sentir devant le but, ont hypothéqué le début de saison de la formation, toute comme une avalanche de blessures. L'hécatombe a culminé avec la perte du meilleur marqueur, Kevin Cloutier, au terme d'un combat avec le premier compteur du Saint-François, Yann Joseph. Et comme si ce n'était pas suffisant, il a fallu que le sort frappe de la façon la plus cruelle qui soit en venant chercher la vie d'un des plus valeureux porte-couleurs de l'équipe, Jonathan Delisle, il y a deux semaines. Plus d'épreuves qu'il n'en faut pour forger le caractère!
C'est autour de Claude Morin (82 points) et de Philippe Audet (79 points) que s'articule l'offensive de l'équipe. Ces derniers peuvent quand même compter sur l'appui de David Lessard et de Dominic Maltais, qui ont tout de même maintenu des moyennes d'environ un point par match. Mais l'attaque du CRS provient aussi de l'arrière grâce au brio de Simon Olivier (59 points) et de Steeve Gosselin (54 points), deuxième et troisième meilleurs marqueurs du circuit chez les défenseurs. La brigade défensive mise aussi sur deux autres arrières très expérimentés en Daniel Laperrière et Raymond Delarosbil. En étant disciplinés, mais en demeurant intimidants, Craig Martin, à l'aile, et Joël Thériault, en défensive, pourraient avoir un impact non négligeable. Le vétéran Claude Fernet a apporté une certaine stabilité devant les buts, mais la défensive devra demeurer alerte si le CRS veut faire son chemin dans les éliminatoires.
Sherbrooke 2 79 248 174 74 3v-3d-1df 24 30 -6
Saint-Georges 7 47 209 250 -41 4v-1d-1dp-1df 30 24 6
*Fiche du CRS après 54 matchs, deux de moins que le Saint-François
Martin Lavoie
LNAH