La leçon des partisans européens...
Hockey jeudi, 15 mai 2008. 11:08 samedi, 14 déc. 2024. 21:58
QUEBEC - Avec leurs visages peints de couleurs vives, leurs tambours, leurs trépignements et leurs chants qui durent des heures, les supporters européens constituent un spectacle à eux seuls au Championnat du monde de hockey sur glace à Québec, leur exubérance contrastant avec l'attitude plus placide du public nord-américain.
Les supporters du Canadien de Montréal sont reconnus comme les plus bruyants de la Ligue nationale, mais leurs "Olé, Olé, Olé" n'arrivent pas à la cheville du tintamarre constant des supporters européens au Mondial de hockey, qui se joue pour la première fois au Canada.
À Québec, des centaines de Danois chantent à tue-tête tambour battant le même refrain depuis le début du tournoi, une ritournelle qui s'est gravée dans la tête de tous les spectateurs locaux.
"C'est toujours comme ça chez nous. Ici, en Amérique du Nord ils sont plutôt du genre à s'asseoir, à regarder le match en silence et à taper des mains. Ils ne sont pas debout tout le match comme nous", lance Mads Hansen, supporter danois, un casque rouge à tête de homard vissé sur le crâne.
Dans les matchs au Mondial, des écrans géants agissent comme des régisseurs de plateau de télévision appelant les supporters à "taper des mains" ou à "faire du bruit" à des moments précis de la rencontre.
Cours à la radio
"Ils sont très timides franchement. J'ai eu l'occasion d'être assis à côté d'un Canadien qui m'a dit: 'C'est génial quand il y a des pays comme la Suisse qui jouent il y a une telle ambiance'. Eux ils vivent ça plus comme un spectacle, nous on le vit comme un événement sportif", résume Sébastien Deleze, supporter suisse.
La majorité des supporters européens suscitent la sympathie du public canadien. Une radio de Québec a même invité des Danois en studio afin de donner un petit cours à leurs hôtes canadiens sur la façon de célébrer le hockey, situation un brin ironique dans un pays comme le Canada où ce sport a presque statut de religion.
Après une défaite de 8 à 1 contre la Suède, les supporters danois ont fait une procession à travers le Colisée de Québec, un amphithéâtre de 15 000 sièges, avec leurs rivaux suédois et les spectateurs locaux.
"Au hockey les gens des deux équipes peuvent être les uns à côté des autres. Il n'y a pas deux groupes de supporters séparés comme au foot", constate M. Hansen.
Baiser sur grand écran
"Et il y a beaucoup moins de policiers ici que l'an dernier au Championnat du monde à Moscou", se réjouit Jindra, un meneur de claque tchèque qui encourage même le 'iceman', la personne chargée de passer la surfaceuse sur la patinoire lors des entractes.
À Québec, deux policiers sont généralement postés à chacune des portes d'accès à l'enceinte du Colisée et ne dédaignent pas de bavarder avec les supporters.
"On est aussi un peu étonné de voir ici le peu de surveillance. En Suisse pour un match de hockey en première ou deuxième division on se fait fouiller de la tête aux pieds. On n'a pas le droit d'avoir des manches de drapeau parce qu'il y a quand même une certaine forme de hooliganisme, du moins une très grande rivalité entre les équipes", note M. Deleze.
Aux antipodes du hooliganisme, la "kiss cam" - caméra bisou - fait un malheur dans l'entracte entre la deuxième et la troisième période. Des couples sont invités sur écran géant à s'embrasser devant des milliers de spectateurs. Et Européens comme Nord-Américains n'hésitent pas à entrer dans le jeu.
Les supporters du Canadien de Montréal sont reconnus comme les plus bruyants de la Ligue nationale, mais leurs "Olé, Olé, Olé" n'arrivent pas à la cheville du tintamarre constant des supporters européens au Mondial de hockey, qui se joue pour la première fois au Canada.
À Québec, des centaines de Danois chantent à tue-tête tambour battant le même refrain depuis le début du tournoi, une ritournelle qui s'est gravée dans la tête de tous les spectateurs locaux.
"C'est toujours comme ça chez nous. Ici, en Amérique du Nord ils sont plutôt du genre à s'asseoir, à regarder le match en silence et à taper des mains. Ils ne sont pas debout tout le match comme nous", lance Mads Hansen, supporter danois, un casque rouge à tête de homard vissé sur le crâne.
Dans les matchs au Mondial, des écrans géants agissent comme des régisseurs de plateau de télévision appelant les supporters à "taper des mains" ou à "faire du bruit" à des moments précis de la rencontre.
Cours à la radio
"Ils sont très timides franchement. J'ai eu l'occasion d'être assis à côté d'un Canadien qui m'a dit: 'C'est génial quand il y a des pays comme la Suisse qui jouent il y a une telle ambiance'. Eux ils vivent ça plus comme un spectacle, nous on le vit comme un événement sportif", résume Sébastien Deleze, supporter suisse.
La majorité des supporters européens suscitent la sympathie du public canadien. Une radio de Québec a même invité des Danois en studio afin de donner un petit cours à leurs hôtes canadiens sur la façon de célébrer le hockey, situation un brin ironique dans un pays comme le Canada où ce sport a presque statut de religion.
Après une défaite de 8 à 1 contre la Suède, les supporters danois ont fait une procession à travers le Colisée de Québec, un amphithéâtre de 15 000 sièges, avec leurs rivaux suédois et les spectateurs locaux.
"Au hockey les gens des deux équipes peuvent être les uns à côté des autres. Il n'y a pas deux groupes de supporters séparés comme au foot", constate M. Hansen.
Baiser sur grand écran
"Et il y a beaucoup moins de policiers ici que l'an dernier au Championnat du monde à Moscou", se réjouit Jindra, un meneur de claque tchèque qui encourage même le 'iceman', la personne chargée de passer la surfaceuse sur la patinoire lors des entractes.
À Québec, deux policiers sont généralement postés à chacune des portes d'accès à l'enceinte du Colisée et ne dédaignent pas de bavarder avec les supporters.
"On est aussi un peu étonné de voir ici le peu de surveillance. En Suisse pour un match de hockey en première ou deuxième division on se fait fouiller de la tête aux pieds. On n'a pas le droit d'avoir des manches de drapeau parce qu'il y a quand même une certaine forme de hooliganisme, du moins une très grande rivalité entre les équipes", note M. Deleze.
Aux antipodes du hooliganisme, la "kiss cam" - caméra bisou - fait un malheur dans l'entracte entre la deuxième et la troisième période. Des couples sont invités sur écran géant à s'embrasser devant des milliers de spectateurs. Et Européens comme Nord-Américains n'hésitent pas à entrer dans le jeu.