La LNH a mis ses culottes
Hockey lundi, 12 mars 2007. 20:20 dimanche, 15 déc. 2024. 13:51
La suspension minimum de 25 parties imposée à Chris Simon des Islanders de New York est juste. Habituellement, il faut que le joueur soit presque mort sur la patinoire pour qu'une suspension soit imposée. Au moins cette fois, la LNH a mis ses culottes.
C'est le geste qui a été puni et non pas les conséquences parce que Ryan Hollweg, des Rangers, n'a pas été blessé. Je me souviens, on a déjà dit qu'un agresseur devait s'absenter aussi longtemps que le joueur blessé. Si cette théorie s'était appliquée dans ce cas, Simon n'aurait écopé d'aucun match de suspension.
Simon n'a pas le droit de régler ses comptes avec un bâton même si Hollweg lui avait donné une mise en échec douteuse. S'il avait fallu que Simon touche Hollweg au cou ou au visage, une blessure très sérieuse aurait pu survenir.
Le hockey demeure un jeu rude guidé par les émotions, mais un bâton ne doit pas être utilisé comme arme pour blesser un adversaire. D'ailleurs, je suis persuadé que le geste de Simon n'était pas prémédité.
Malgré le fait que Simon ait regretté son geste, Il fallait absolument le punir car un joueur doit être capable de contrôler ses émotions.
Le défi d'Aebischer
Que David Aebischer soit nommé l'homme de confiance de Guy Carbonneau n'est pas une surprise. D'abord, il est payé comme un numéro un et il est expérimenté.
Devant son filet, Aebischer est un peu comme un acrobate. Puis, il semble avoir perdu confiance en ses moyens. En terme de hockey, on dit qu'il se bat avec la rondelle et il est toujours mal placé.
Bon point pour lui, il vient de connaître un bon match à St. Louis et Carbonneau lui a lancé des fleurs après la partie. Je pense qu'il est un gardien nettement plus compétitif que ce qu'il a démontré. Quand il était au Colorado, il faisait du bon travail et je pense qu'il est capable de mener le Canadien jusqu'en séries. Il s'agit d'un beau défi pour lui, qui ne sera pas de retour l'an prochain. Une bonne fin de campagne, ça l'aiderait à signer un contrat ailleurs après le premier juillet.
Actuellement, les partisans du Canadien ont perdu confiance en presque toute l'équipe et pas uniquement en Aebischer. La victoire du Canadien, samedi, devrait apaiser un peu leur colère. J'avais choisi le Canadien pour terminer au huitième rang et je pense que c'est toujours possible. Pour réussir, le Canadien aura besoin d'Aebischer, d'Alex Kovalev, de toute l'équipe et aussi, avouons-le, d'un peu de chance. Il reste 12 parties au calendrier et une série de 12 victoires, ça existe. Alors je crois que le huitième rang est toujours à la portée des hommes de Guy Carbonneau.
Typiquement junior
Le spectacle comme celui auquel ont assisté dimanche les amateurs au Centre Georges-Vézina entre les Remparts de Québec et les Saguenéens de Chicoutimi n'a rien d'original dans le circuit Courteau. J'ai moi-même, comme bien d'autres, déjà été l'acteur de certaines prises de bec au cours de ma carrière dans les rangs juniors.
J'aime beaucoup Patrick Roy et Richard Martel, deux entraîneurs émotifs qui font partie du spectacle. L'émotion est montée d'un cran et il n'y a pas eu de gestes répréhensibles ou de blessures graves.
Quand un entraîneur demande à ses joueurs d'être intenses et agressifs sur la glace, des gestes de violence peuvent survenir. Heureusement, on n'a pas eu à déplorer des gestes disgracieux.
Des foires comme celle-là, il en arrive souvent dans les rangs juniors. Le fait que Roy soit impliqué dans l'incident donne plus d'importance aux actions posées et aussi, plus de publicité. Les deux équipes vont se retrouver au Colisée vendredi; je vous mets au défi de trouver un billet.
Roy a aussi envoyé un message à ses hommes, qui n'ont pas gagné beaucoup par le temps qui court. Vendredi, les partisans des Remparts eux, seront derrière leur équipe. La foule sera au rendez-vous tout comme les médias. Tous les ingrédients sont réunis pour un bon match. Que voulez-vous de plus?
Moi je me souviens, j'avais crié après un arbitre lors d'un match à Rimouski. Je lui avais lancé une bouteille d'eau dans le ventre avant de me faire chasser. Plutôt que d'obtempérer à son ordre, je l'avais invité à venir me sortir lui-même. Ça duré cinq minutes avant que je quitte sous les judicieux conseils de ma femme et de mon fils qui avait six ans à l'époque. Vous savez maintenant qui porte les culottes à la maison!
*propos recueillis par RDS.ca
C'est le geste qui a été puni et non pas les conséquences parce que Ryan Hollweg, des Rangers, n'a pas été blessé. Je me souviens, on a déjà dit qu'un agresseur devait s'absenter aussi longtemps que le joueur blessé. Si cette théorie s'était appliquée dans ce cas, Simon n'aurait écopé d'aucun match de suspension.
Simon n'a pas le droit de régler ses comptes avec un bâton même si Hollweg lui avait donné une mise en échec douteuse. S'il avait fallu que Simon touche Hollweg au cou ou au visage, une blessure très sérieuse aurait pu survenir.
Le hockey demeure un jeu rude guidé par les émotions, mais un bâton ne doit pas être utilisé comme arme pour blesser un adversaire. D'ailleurs, je suis persuadé que le geste de Simon n'était pas prémédité.
Malgré le fait que Simon ait regretté son geste, Il fallait absolument le punir car un joueur doit être capable de contrôler ses émotions.
Le défi d'Aebischer
Que David Aebischer soit nommé l'homme de confiance de Guy Carbonneau n'est pas une surprise. D'abord, il est payé comme un numéro un et il est expérimenté.
Devant son filet, Aebischer est un peu comme un acrobate. Puis, il semble avoir perdu confiance en ses moyens. En terme de hockey, on dit qu'il se bat avec la rondelle et il est toujours mal placé.
Bon point pour lui, il vient de connaître un bon match à St. Louis et Carbonneau lui a lancé des fleurs après la partie. Je pense qu'il est un gardien nettement plus compétitif que ce qu'il a démontré. Quand il était au Colorado, il faisait du bon travail et je pense qu'il est capable de mener le Canadien jusqu'en séries. Il s'agit d'un beau défi pour lui, qui ne sera pas de retour l'an prochain. Une bonne fin de campagne, ça l'aiderait à signer un contrat ailleurs après le premier juillet.
Actuellement, les partisans du Canadien ont perdu confiance en presque toute l'équipe et pas uniquement en Aebischer. La victoire du Canadien, samedi, devrait apaiser un peu leur colère. J'avais choisi le Canadien pour terminer au huitième rang et je pense que c'est toujours possible. Pour réussir, le Canadien aura besoin d'Aebischer, d'Alex Kovalev, de toute l'équipe et aussi, avouons-le, d'un peu de chance. Il reste 12 parties au calendrier et une série de 12 victoires, ça existe. Alors je crois que le huitième rang est toujours à la portée des hommes de Guy Carbonneau.
Typiquement junior
Le spectacle comme celui auquel ont assisté dimanche les amateurs au Centre Georges-Vézina entre les Remparts de Québec et les Saguenéens de Chicoutimi n'a rien d'original dans le circuit Courteau. J'ai moi-même, comme bien d'autres, déjà été l'acteur de certaines prises de bec au cours de ma carrière dans les rangs juniors.
J'aime beaucoup Patrick Roy et Richard Martel, deux entraîneurs émotifs qui font partie du spectacle. L'émotion est montée d'un cran et il n'y a pas eu de gestes répréhensibles ou de blessures graves.
Quand un entraîneur demande à ses joueurs d'être intenses et agressifs sur la glace, des gestes de violence peuvent survenir. Heureusement, on n'a pas eu à déplorer des gestes disgracieux.
Des foires comme celle-là, il en arrive souvent dans les rangs juniors. Le fait que Roy soit impliqué dans l'incident donne plus d'importance aux actions posées et aussi, plus de publicité. Les deux équipes vont se retrouver au Colisée vendredi; je vous mets au défi de trouver un billet.
Roy a aussi envoyé un message à ses hommes, qui n'ont pas gagné beaucoup par le temps qui court. Vendredi, les partisans des Remparts eux, seront derrière leur équipe. La foule sera au rendez-vous tout comme les médias. Tous les ingrédients sont réunis pour un bon match. Que voulez-vous de plus?
Moi je me souviens, j'avais crié après un arbitre lors d'un match à Rimouski. Je lui avais lancé une bouteille d'eau dans le ventre avant de me faire chasser. Plutôt que d'obtempérer à son ordre, je l'avais invité à venir me sortir lui-même. Ça duré cinq minutes avant que je quitte sous les judicieux conseils de ma femme et de mon fils qui avait six ans à l'époque. Vous savez maintenant qui porte les culottes à la maison!
*propos recueillis par RDS.ca