La LNH s'attaque aux reprises vidéo
Hockey mardi, 15 mai 2007. 13:31 dimanche, 15 déc. 2024. 00:48
La Ligue nationale de hockey a décidé de prendre le taureau par les cornes et va investir des millions de dollars pour moderniser les caméras qui sont installées au-dessus de tous les filets.
Selon deux sources à la LNH, chaque caméra installée sera en haute définition et le coût pour moderniser l'équipement dans tous les amphithéâtres sera de 5 millions de dollars. Depuis quelques années déjà, les juges vidéo de la LNH ont souligné la piètre qualité des caméras dans certains édifices ce qui rend leur tâche difficile. Depuis le début des présentes séries, à trois occasions des reprises n'ont pas été concluantes.
"Selon nous, avec des caméras HD, il est évident qu'on aurait été en mesure de rendre une décision juste", de dire un dirigeant de la LNH. "Souvent, on a le sentiment que la rondelle est dans le filet, mais nous ne pouvons nous permettre de spéculer. Il faut absolument que ce soit noir ou blanc. Ces nouvelles caméras, qui seront installées cet été, vont nous aider", d'ajouter notre source.
D'ailleurs, sans tambours ni trompettes, la LNH a décidé aussi d'ajouter une caméra à l'intérieur de tous les filets durant les finales d'Associations et lors de la finale de la coupe Stanley. Cette caméra est exclusive aux juges vidéo et n'est utilisée par aucun réseau de télévision. Une décision juste qui facilite la tâche aux employés de la LNH qui n'ont pas toujours eu la vie facile.
Ces investissements sont nécessaires surtout que, selon toute vraisemblance, les arbitres vont consulter des reprises au banc des pénalités la saison prochaine et auront aussi un mot à dire lors des décisions.
Blessure au haut ou au bas du corps
Un point important sera sur la table lors de la réunion des dirigeants des équipes de la LNH lors de la finale de la coupe Stanley. Vous le savez, depuis maintenant 5 ans, les équipes refusent de dévoiler la nature de la blessure d'un joueur. On dit aux journalistes que tel joueur est blessé au haut du corps et qu'un autre est blessé au bas du corps. C'est rire du monde et plus particulièrement des amateurs qu'on prend pour des imbéciles.
Pourquoi ne pas dire qu'un joueur est blessé à une jambe ou à un bras. Ce serait déjà mieux. Il faut absolument que les dirigeants s'entendent sur cette question. Il faut que cette ligue en soit une sérieuse, comme la NFL qui force les équipes à dévoiler la nature exacte de la blessure. Bravo!
Le Canadien loin de la coupe
La première chose qui frappe en assistant à des rencontres entre les Ducks et les Red Wings, c'est que le Canadien n'est pas en mesure de rivaliser avec ces équipes. Le talent est indéniable dans ces deux formations. Les Wings sont encore au sommet, parce que les recruteurs au niveau amateur effectuent un boulot exceptionnel. La formation de Detroit, vous le savez, n'a pas souvent la chance de repêcher au premier rang. Pourtant les Pavel Datsyuk (6e ronde en 1998), Henrik Zetterberg (7e ronde en 1999) et Johan Franzen (3e ronde en 2004) font en sorte que les Wings n'ont pas été forcés de dépenser beaucoup d'argent sur des joueurs de premiers plans.
Du côté des Ducks, ce sont les recruteurs au niveau professionnel qui ont un jugement exceptionnel. La grande majorité des joueurs dans cette formation ont été repêchés par d'autres équipes, mais se sont développés avec les Ducks. Jean-Sébastien Giguère (Flames) et François Beauchemin (Canadien et Blue Jackets) sont de parfaits exemples.
Le président du Canadien, Pierre Boivin, avait raison la semaine dernière en affirmant que de mauvais repêchages ont un lien direct avec les performances de votre équipe. Souhaitons que le Tricolore va continuer dans sa tendance actuelle, qui sans être parfaite, est quand même meilleure qu'il y a 10 ans alors que les Matt Higgins, Terry Ryan, et Éric Chouinard étaient repêchés en première ronde. Ouch !
Selon deux sources à la LNH, chaque caméra installée sera en haute définition et le coût pour moderniser l'équipement dans tous les amphithéâtres sera de 5 millions de dollars. Depuis quelques années déjà, les juges vidéo de la LNH ont souligné la piètre qualité des caméras dans certains édifices ce qui rend leur tâche difficile. Depuis le début des présentes séries, à trois occasions des reprises n'ont pas été concluantes.
"Selon nous, avec des caméras HD, il est évident qu'on aurait été en mesure de rendre une décision juste", de dire un dirigeant de la LNH. "Souvent, on a le sentiment que la rondelle est dans le filet, mais nous ne pouvons nous permettre de spéculer. Il faut absolument que ce soit noir ou blanc. Ces nouvelles caméras, qui seront installées cet été, vont nous aider", d'ajouter notre source.
D'ailleurs, sans tambours ni trompettes, la LNH a décidé aussi d'ajouter une caméra à l'intérieur de tous les filets durant les finales d'Associations et lors de la finale de la coupe Stanley. Cette caméra est exclusive aux juges vidéo et n'est utilisée par aucun réseau de télévision. Une décision juste qui facilite la tâche aux employés de la LNH qui n'ont pas toujours eu la vie facile.
Ces investissements sont nécessaires surtout que, selon toute vraisemblance, les arbitres vont consulter des reprises au banc des pénalités la saison prochaine et auront aussi un mot à dire lors des décisions.
Blessure au haut ou au bas du corps
Un point important sera sur la table lors de la réunion des dirigeants des équipes de la LNH lors de la finale de la coupe Stanley. Vous le savez, depuis maintenant 5 ans, les équipes refusent de dévoiler la nature de la blessure d'un joueur. On dit aux journalistes que tel joueur est blessé au haut du corps et qu'un autre est blessé au bas du corps. C'est rire du monde et plus particulièrement des amateurs qu'on prend pour des imbéciles.
Pourquoi ne pas dire qu'un joueur est blessé à une jambe ou à un bras. Ce serait déjà mieux. Il faut absolument que les dirigeants s'entendent sur cette question. Il faut que cette ligue en soit une sérieuse, comme la NFL qui force les équipes à dévoiler la nature exacte de la blessure. Bravo!
Le Canadien loin de la coupe
La première chose qui frappe en assistant à des rencontres entre les Ducks et les Red Wings, c'est que le Canadien n'est pas en mesure de rivaliser avec ces équipes. Le talent est indéniable dans ces deux formations. Les Wings sont encore au sommet, parce que les recruteurs au niveau amateur effectuent un boulot exceptionnel. La formation de Detroit, vous le savez, n'a pas souvent la chance de repêcher au premier rang. Pourtant les Pavel Datsyuk (6e ronde en 1998), Henrik Zetterberg (7e ronde en 1999) et Johan Franzen (3e ronde en 2004) font en sorte que les Wings n'ont pas été forcés de dépenser beaucoup d'argent sur des joueurs de premiers plans.
Du côté des Ducks, ce sont les recruteurs au niveau professionnel qui ont un jugement exceptionnel. La grande majorité des joueurs dans cette formation ont été repêchés par d'autres équipes, mais se sont développés avec les Ducks. Jean-Sébastien Giguère (Flames) et François Beauchemin (Canadien et Blue Jackets) sont de parfaits exemples.
Le président du Canadien, Pierre Boivin, avait raison la semaine dernière en affirmant que de mauvais repêchages ont un lien direct avec les performances de votre équipe. Souhaitons que le Tricolore va continuer dans sa tendance actuelle, qui sans être parfaite, est quand même meilleure qu'il y a 10 ans alors que les Matt Higgins, Terry Ryan, et Éric Chouinard étaient repêchés en première ronde. Ouch !