La LNH veut se faire voir au Canada
Hockey mercredi, 16 déc. 2009. 16:15 jeudi, 12 déc. 2024. 04:45
PEBBLE BEACH, Californie - Il y a longtemps que le Canada n'a pas été aussi intéressant pour la Ligue nationale de hockey.
Il y a 10 ans de cela, Gary Bettman se faisait demander sans arrêt comment les clubs canadiens pourraient survivre. Les conversations ont été considérablement différentes au cours des deux derniers jours à Pebble Beach, où la LNH a indiqué qu'elle comptait augmenter sa visibilité au pays.
"Les cycles de la vie ne cessent de m'étonner, a déclaré Bettman à la conclusion des rencontres de mercredi. Je me rappelle bien des prédictions faites par quelques-uns de vos confrères (journalistes) à cette époque, à l'effet qu'il ne resterait plus qu'un seul club au Canada et que tous les autres se retrouveraient aux Etats-Unis. Maintenant, ces mêmes personnes disent que certains clubs devraient sortir des Etats-Unis.
"Ce n'était pas vrai à l'époque, et ce ne l'est toujours pas maintenant. Mais nous devons vivre avec ces spéculations."
La plus importante nouvelle à émaner de ces réunions est celle, confirmée par Bettman, que la ligue tentera de mettre sur pied un deuxième match en plein air qui aurait lieu au Canada dès la prochaine saison. La LNH aurait aimé en jouer une au stade McMahon de Calgary cette saison, mais n'a pas été en mesure de le faire.
Cette partie de la saison 2010-11 serait fort probablement jouée lors du "Hockey Day in Canada" de la CBC. Bettman a indiqué que les six clubs canadiens avaient manifesté leur intérêt.
"Nous n'avons pas demandé d'engagement sous serment, mais au cours de ces conversations, je crois bien que tous les clubs canadiens ont dit vouloir être l'hôte de cette partie ou à tout le moins y prendre part", a ajouté le commissaire.
De façon un peu surprenante, aucune discussion au sujet d'une possible expansion ou relocalisation vers Québec, Winnipeg ou Toronto n'a été discutée. La ligue semblait pourtant plus ouverte ces derniers temps à l'ajout de marchés canadiens, comme en font foi la rencontre entre Bettman et Régis Labeaume, le maire de Québec, et les propos favorables du commissaire tenus à l'endroit de Winnipeg, rendus publics pendant les audiences en Cour des faillites dans le dossier des Coyotes de Phoenix.
Bettman a cependant précisé que les Maple Leafs n'auraient pas de droit de veto si une équipe devait demander une relocalisation à Toronto. Ce déménagement ne serait soumis qu'à un vote où la majorité l'emporterait.
Large part des revenus
Les six clubs canadiens comptent pour 30 pour cent des revenus générés par la LNH. Bettman a aussi souligné que la force du dollar canadien était l'un des principaux facteurs permettant à la ligue de croire que le plafond salarial pour la prochaine saison devrait ressembler à celui de cette saison, soit 56,8 millions $ US.
Clairement, le Canada donne un fier coup de main à la LNH.
"Le Canada est le meilleur marché de hockey au monde, a déclaré le président des Oilers d'Edmonton, Patrick Laforge. Nos partisans sont loyaux, ils ont les moyens d'appuyer les clubs et nos bâtisses sont pleines. Je ne crois pas que ce soit un secret pour personne et ça attire l'attention."
L'un des clubs qui a fait partie des discussions est Saskatoon, puisque le groupe Ice Edge, qui a signé une lettre d'entente avec la LNH pour l'achat des Coyotes, aimerait y disputer cinq matchs de saison régulière. Bien que quelques gouverneurs aient discrètement indiqué ne pas être très entichés de l'idée, aucun ne semble prêt à monter la charge contre cette proposition, de peur de nuire à la vente du club.
Ce sujet sera de nouveau discuté et devra ultimement être approuvé par le bureau des gouverneurs.
"C'est l'une de leurs demandes qui figurent à la lettre d'entente, a indiqué le directeur général des Maple Leafs, Brian Burke. C'est loin d'être réglé. La ligue n'a rien promis. Je ne sais pas ce qu'en pensent les clubs de l'Alberta et je pense que le club junior de l'endroit ne pas être fou de cette idée. C'en est toujours au stade préliminaire.
"Ce n'est pas nouveau, d'autres clubs l'ont fait avant."
"Que ce soit ou non accepté demeure du domaine de la spéculation, a ajouté le président des Flames de Calgary, Ken King. Mais selon ce que nous avons entendu, je ne crois pas que ça risque d'arriver."
Les gouverneurs de la LNH sont emballés que Bettman semble avoir déniché un acheteur pour les Coyotes, qui plus est qui compte les garder à Glendale. Une grande partie de la session de mercredi a servi à rappeler de quelle façon l'ex-proprio Jerry Moyes avait mené ce club à la faillite.
Avec Ice Edge, Bettman semble avoir trouvé une très bonne solution à cet épineux problème.
"Je pense que le commissaire a la situation bien en mains, a noté le propriétaire des Bruins, Jeremy Jacobs, qui est à la tête du bureau des gouverneurs. Je ne crois qu'aucune équipe ait à débourser de l'argent. En tant que Bruin, c'est tout ce qui nous importe, de ne pas avoir à payer pour ça.
"Nous sommes heureux de la façon dont a été menée ce dossier."
Il y a 10 ans de cela, Gary Bettman se faisait demander sans arrêt comment les clubs canadiens pourraient survivre. Les conversations ont été considérablement différentes au cours des deux derniers jours à Pebble Beach, où la LNH a indiqué qu'elle comptait augmenter sa visibilité au pays.
"Les cycles de la vie ne cessent de m'étonner, a déclaré Bettman à la conclusion des rencontres de mercredi. Je me rappelle bien des prédictions faites par quelques-uns de vos confrères (journalistes) à cette époque, à l'effet qu'il ne resterait plus qu'un seul club au Canada et que tous les autres se retrouveraient aux Etats-Unis. Maintenant, ces mêmes personnes disent que certains clubs devraient sortir des Etats-Unis.
"Ce n'était pas vrai à l'époque, et ce ne l'est toujours pas maintenant. Mais nous devons vivre avec ces spéculations."
La plus importante nouvelle à émaner de ces réunions est celle, confirmée par Bettman, que la ligue tentera de mettre sur pied un deuxième match en plein air qui aurait lieu au Canada dès la prochaine saison. La LNH aurait aimé en jouer une au stade McMahon de Calgary cette saison, mais n'a pas été en mesure de le faire.
Cette partie de la saison 2010-11 serait fort probablement jouée lors du "Hockey Day in Canada" de la CBC. Bettman a indiqué que les six clubs canadiens avaient manifesté leur intérêt.
"Nous n'avons pas demandé d'engagement sous serment, mais au cours de ces conversations, je crois bien que tous les clubs canadiens ont dit vouloir être l'hôte de cette partie ou à tout le moins y prendre part", a ajouté le commissaire.
De façon un peu surprenante, aucune discussion au sujet d'une possible expansion ou relocalisation vers Québec, Winnipeg ou Toronto n'a été discutée. La ligue semblait pourtant plus ouverte ces derniers temps à l'ajout de marchés canadiens, comme en font foi la rencontre entre Bettman et Régis Labeaume, le maire de Québec, et les propos favorables du commissaire tenus à l'endroit de Winnipeg, rendus publics pendant les audiences en Cour des faillites dans le dossier des Coyotes de Phoenix.
Bettman a cependant précisé que les Maple Leafs n'auraient pas de droit de veto si une équipe devait demander une relocalisation à Toronto. Ce déménagement ne serait soumis qu'à un vote où la majorité l'emporterait.
Large part des revenus
Les six clubs canadiens comptent pour 30 pour cent des revenus générés par la LNH. Bettman a aussi souligné que la force du dollar canadien était l'un des principaux facteurs permettant à la ligue de croire que le plafond salarial pour la prochaine saison devrait ressembler à celui de cette saison, soit 56,8 millions $ US.
Clairement, le Canada donne un fier coup de main à la LNH.
"Le Canada est le meilleur marché de hockey au monde, a déclaré le président des Oilers d'Edmonton, Patrick Laforge. Nos partisans sont loyaux, ils ont les moyens d'appuyer les clubs et nos bâtisses sont pleines. Je ne crois pas que ce soit un secret pour personne et ça attire l'attention."
L'un des clubs qui a fait partie des discussions est Saskatoon, puisque le groupe Ice Edge, qui a signé une lettre d'entente avec la LNH pour l'achat des Coyotes, aimerait y disputer cinq matchs de saison régulière. Bien que quelques gouverneurs aient discrètement indiqué ne pas être très entichés de l'idée, aucun ne semble prêt à monter la charge contre cette proposition, de peur de nuire à la vente du club.
Ce sujet sera de nouveau discuté et devra ultimement être approuvé par le bureau des gouverneurs.
"C'est l'une de leurs demandes qui figurent à la lettre d'entente, a indiqué le directeur général des Maple Leafs, Brian Burke. C'est loin d'être réglé. La ligue n'a rien promis. Je ne sais pas ce qu'en pensent les clubs de l'Alberta et je pense que le club junior de l'endroit ne pas être fou de cette idée. C'en est toujours au stade préliminaire.
"Ce n'est pas nouveau, d'autres clubs l'ont fait avant."
"Que ce soit ou non accepté demeure du domaine de la spéculation, a ajouté le président des Flames de Calgary, Ken King. Mais selon ce que nous avons entendu, je ne crois pas que ça risque d'arriver."
Les gouverneurs de la LNH sont emballés que Bettman semble avoir déniché un acheteur pour les Coyotes, qui plus est qui compte les garder à Glendale. Une grande partie de la session de mercredi a servi à rappeler de quelle façon l'ex-proprio Jerry Moyes avait mené ce club à la faillite.
Avec Ice Edge, Bettman semble avoir trouvé une très bonne solution à cet épineux problème.
"Je pense que le commissaire a la situation bien en mains, a noté le propriétaire des Bruins, Jeremy Jacobs, qui est à la tête du bureau des gouverneurs. Je ne crois qu'aucune équipe ait à débourser de l'argent. En tant que Bruin, c'est tout ce qui nous importe, de ne pas avoir à payer pour ça.
"Nous sommes heureux de la façon dont a été menée ce dossier."