(PC) - La mort d'une fille de 13 ans causée par une rondelle perdue lors d'un match des Blue Jackets de Columbus a provoqué de fortes réactions chez les personnes qui désirent qu'on améliore les normes de sécurité dans les amphithéâtres de hockey au Canada.

Brittanie Cecil est décédée lundi soir, deux jours après avoir été blessée lors du match qui a été disputé entre les Blue Jackets et les Flames de Calgary à Nationwide Arena. Cette jeune fille qui réside près de Dayton, en Ohio, aurait eu 14 ans mercredi.

On croit qu'il s'agit du premier décès d'un spectateur causé par une rondelle lors d'un match de la LNH.

Les rondelles qui se retrouvent dans les estrades constituent toutefois un problème qui inquiète depuis longtemps.

"C'est un problème sérieux, a déclaré Emile Therien, directeur du Conseil canadien de la sécurité. Un enfant a été tué il y a quelques années près de Winnipeg.

"Nous avons besoin de nouvelles normes officielles et nous avons demandé au gouvernement fédéral de subventionner le dossier, mais on a dit non.

"On ne parle pas ici d'une tonne d'argent. Nous parlons de régler un problème de santé et de sécurité."

La LNH exige que dans les arénas où évoluent ses clubs, la baie vitrée doit avoir au moins 2,4 mètres de hauteur derrière la ligne de but et 1,8 mètres de hauteur sur les côtés.

Il n'y a toutefois pas de normes obligatoires pour les patinoires canadiennes en général.

"Nous devons vraiment faire quelque chose au Canada au niveau des communautés, ailleurs que chez les professionnels", a ajouté Therien.

L'Association canadienne de hockey a des normes de sécurité pour les arénas. Elle recommande que des filets de sécurité soient installés au-dessus de la patinoire aux deux extrémités de la surface, et que les baies vitrées aient une hauteur de 1,83 mètre sur les côtés et 3,65 mètres derrière chaque ligne de but.

Les dirigeants des arénas ne sont toutefois pas obligés de respecter ces recommandations.