La puissance n'assure pas ÉCJ de l'or
Hockey vendredi, 21 déc. 2012. 17:07 vendredi, 13 déc. 2024. 20:35
CALGARY - Il est tentant de croire qu'une équipe canadienne renflouée grâce au lock-out dominera le prochain championnat mondial de hockey junior.
C'est ce qu'ont fait les formations de 1995 et 2005, quand la LNH était également en lock-out et que les meilleurs joueurs de 19 ans au pays étaient tous disponibles. Aucune de ces deux équipes-là n'a perdu un seul match.
Le Canada sera toutefois confronté cette fois à des obstacles importants dans sa quête vers l'or, la distance qu'il faudra franchir pour y arriver n'étant pas le moindre.
La dernière équipe canadienne à avoir voyagé aussi loin pour participer à un championnat mondial est celle de 2001, quand le tournoi avait été disputé à Moscou. La compétition de cette année à Ufa, en Russie, se trouve 1160 km et deux fuseaux horaires plus loin vers le sud-est.
Reste que le Canada sera considéré comme un aspirant à la médaille d'or lorsque la compétition commencera, mercredi, et cheminera vers la finale qu'on prévoit disputer le 5 janvier.
Il est probable que six joueurs de la formation canadienne actuelle auraient joué dans la LNH cette saison s'il n'y avait pas eu de lock-out. Ceux qui s'inquiétaient qu'une fin soudaine de l'arrêt de travail vienne affecter la composition de l'équipe en vue du tournoi ont eu droit à un répit quand la LNH a annulé ses matchs jusqu'au 14 janvier.
Le Canada disputera son premier match contre l'Allemagne, le 26 décembre. Les autres équipes de son groupe sont la Russie, la Slovaquie et les États-Unis.
Outre le voyagement exigeant, il y a d'autres facteurs qui défavorisent le Canada. Après voir vu le tournoi se dérouler en Amérique du Nord au cours des quatre dernières années, les joueurs canadiens n'auront pas le luxe, cette fois, de jouer devant une foule rangée en majorité derrière eux.
La séquence de 14 médailles d'affilée en championnat mondial junior fait l'envie des autres pays, mais les attentes au Canada sont tellement élevées en vue de ce tournoi que les joueurs considéreront une médaille d'argent comme un échec.
Après avoir récolté cinq médailles d'or d'affilée de 2005 à 2009, la formation canadienne a empoché l'argent au cours des deux années qui ont suivi et puis le bronze en 2012, quand le tournoi a été disputé à Calgary et Edmonton.
Les Russes voudront s'emparer de l'or à domicile après l'avoir perdue en prolongation aux mains des Suédois en 2012.
Menée par Nail Yakupov, le premier choix du dernier repêchage de la LNH, la Russie a remporté la série de six matchs contre les équipes de la Ligue canadienne de hockey, cette année, pour seulement la deuxième fois en 10 ans d'histoire.
Les équipes juniors du Canada et de la Russie ont par ailleurs disputé une série de quatre matchs fort contestée au mois d'août, soulignant le 40e anniversaire de la Série du siècle de 1972. Après avoir remporté le quatrième match en temps réglementaire, le Canada a eu besoin d'un but en prolongation pour remporter la série.
L'ajout de Yakupov au sein de la formation russe, cet été, montre à quel point la Russie mise beaucoup sur son équipe junior cette année.
« Nous allons affronter la Russie en Russie, a souligné l'entraîneur du Canada Steve Spott. Nous voyons très bien quelles sont leurs intentions et à quel point c'est important pour eux. »
« Mais je garde également l'oeil sur les Américains et les Suédois, autant que sur les Russes, a-t-il ajouté. Je considère qu'ils sont tous au même niveau. Ce sont toutes des équipes de premier plan et je les respecte toutes. »
C'est ce qu'ont fait les formations de 1995 et 2005, quand la LNH était également en lock-out et que les meilleurs joueurs de 19 ans au pays étaient tous disponibles. Aucune de ces deux équipes-là n'a perdu un seul match.
Le Canada sera toutefois confronté cette fois à des obstacles importants dans sa quête vers l'or, la distance qu'il faudra franchir pour y arriver n'étant pas le moindre.
La dernière équipe canadienne à avoir voyagé aussi loin pour participer à un championnat mondial est celle de 2001, quand le tournoi avait été disputé à Moscou. La compétition de cette année à Ufa, en Russie, se trouve 1160 km et deux fuseaux horaires plus loin vers le sud-est.
Reste que le Canada sera considéré comme un aspirant à la médaille d'or lorsque la compétition commencera, mercredi, et cheminera vers la finale qu'on prévoit disputer le 5 janvier.
Il est probable que six joueurs de la formation canadienne actuelle auraient joué dans la LNH cette saison s'il n'y avait pas eu de lock-out. Ceux qui s'inquiétaient qu'une fin soudaine de l'arrêt de travail vienne affecter la composition de l'équipe en vue du tournoi ont eu droit à un répit quand la LNH a annulé ses matchs jusqu'au 14 janvier.
Le Canada disputera son premier match contre l'Allemagne, le 26 décembre. Les autres équipes de son groupe sont la Russie, la Slovaquie et les États-Unis.
Outre le voyagement exigeant, il y a d'autres facteurs qui défavorisent le Canada. Après voir vu le tournoi se dérouler en Amérique du Nord au cours des quatre dernières années, les joueurs canadiens n'auront pas le luxe, cette fois, de jouer devant une foule rangée en majorité derrière eux.
La séquence de 14 médailles d'affilée en championnat mondial junior fait l'envie des autres pays, mais les attentes au Canada sont tellement élevées en vue de ce tournoi que les joueurs considéreront une médaille d'argent comme un échec.
Après avoir récolté cinq médailles d'or d'affilée de 2005 à 2009, la formation canadienne a empoché l'argent au cours des deux années qui ont suivi et puis le bronze en 2012, quand le tournoi a été disputé à Calgary et Edmonton.
Les Russes voudront s'emparer de l'or à domicile après l'avoir perdue en prolongation aux mains des Suédois en 2012.
Menée par Nail Yakupov, le premier choix du dernier repêchage de la LNH, la Russie a remporté la série de six matchs contre les équipes de la Ligue canadienne de hockey, cette année, pour seulement la deuxième fois en 10 ans d'histoire.
Les équipes juniors du Canada et de la Russie ont par ailleurs disputé une série de quatre matchs fort contestée au mois d'août, soulignant le 40e anniversaire de la Série du siècle de 1972. Après avoir remporté le quatrième match en temps réglementaire, le Canada a eu besoin d'un but en prolongation pour remporter la série.
L'ajout de Yakupov au sein de la formation russe, cet été, montre à quel point la Russie mise beaucoup sur son équipe junior cette année.
« Nous allons affronter la Russie en Russie, a souligné l'entraîneur du Canada Steve Spott. Nous voyons très bien quelles sont leurs intentions et à quel point c'est important pour eux. »
« Mais je garde également l'oeil sur les Américains et les Suédois, autant que sur les Russes, a-t-il ajouté. Je considère qu'ils sont tous au même niveau. Ce sont toutes des équipes de premier plan et je les respecte toutes. »