La rivalité Ottawa-Philadelphie a franchi une autre étape
Hockey samedi, 6 mars 2004. 22:09 jeudi, 12 déc. 2024. 16:50
PHILADELPHIE (AP)-_ La prochaine fois que les Sénateurs d'Ottawa et les Flyers de Philadelphie s'affronteront, peut-être devraient-ils disputer leur duel dans une arène de boxe plutôt que sur une patinoire!
L'animosité qui régnait entre les deux clubs a dégénéré en une succession de bagarres, vendredi soir, et mené à un record de 419 minutes de punitions, 13 de plus que l'ancienne marque établie par les Bruins de Boston et les North Stars du Minnesota, en 1981.
Par ailleurs, les 409 minutes de punitions qui ont marqué le troisième vingt ont effacé le record de 372 minutes lors d'une même période, dans un match entre les Flyers et les Kings de Los Angeles en 1979.
Cinq mêlées ont éclaté lors des deux dernières minutes de jeu et 16 joueurs ont été expulsés.
En passant, les Flyers ont vaincu les Sénateurs 5-3 dans un duel mettant aux prises deux aspirants au sommet du classement dans l'association de l'Est.
Les deux clubs doivent s'affronter une dernière fois le vendredi 2 avril à Philadelphie.
Les Flyers cherchaient à venger un coup de bâton de l'attaquant Martin Havlat à l'endroit de Mark Recchi, la semaine dernière.
Havlat était de retour au jeu, vendredi, après une suspension de deux matchs.
Il n'a toutefois été impliqué dans aucune des altercations puisque l'entraîneur en chef Jacques Martin l'avait délégué au cachot pour écouler une pénalité.
Avec 1:45 à jouer à la troisième période, Donald Brashear, l'homme fort des Flyers, a amorcé l'effusion de combats en s'en prenant à Rob Ray.
Lorsque leur affrontement a pris fin, les autres joueurs sur la glace ont pris la relève, incluant Robert Esche et son rival Patrick Lalime, qui a traversé la patinoire pour s'attaquer au gardien des Flyers. Lalime en a surpris plus d'un en livrant une furieuse bataille.
Une fois la surface glacée nettoyée et le calme restauré, le volet boxe a repris lorsque Chris Neil des Sénateurs s'est rué sur Radovan Somik, qui n'est pas reconnu pour ses talents de pugiliste.
Le centre Michal Handzus des Flyers a déclaré qu'il s'agissait d'un "geste lâche".
Une fois de plus, tous les joueurs, sauf les nouveaux gardiens de buts, en sont venus aux coups.
A la remise en jeu suivante, d'autres combats ont éclaté dont l'un mettant aux prises Handzus, qui n'est pas un batailleur, et Mike Fisher. Le centre des Sénateurs a servi une correction Handzus.
"Quand c'est le temps de se battre, c'est le temps de se battre", a résumé Handzus.
Les Sénateurs et les Flyers ont eu le temps de jouer pendant 24 secondes avant qu'une autre ronde de bagarres n'éclate.
Les dociles John LeClair et Recchi ont jeté leurs gants, et Recchi a été en mesure de porter de bons coups à Bryan Smolinski.
"Mes coéquipiers n'avaient pas oublié ce qui s'est passé, a noté Recchi. Il y avait beaucoup d'émotion." La soirée de pugilat a pris fin lorsque Patrick Sharp, des Flyers, a affronté Jason Spezza.
En tout, 20 joueurs ont écopé des punitions pour s'être battus et à la fin du match, seulement cinq joueurs étaient disponibles.
"Je ne sais pas ce qu'ils essayaient d'accomplir, a lancé le défenseur Todd Simpson, des Sénateurs.
"C'était plutôt stupide, a-t-il ajouté. Je pense que nous avons su faire preuve de solidarité. Ils ont cherché la bataille et nous leur avons tenu tête." Un après l'autre, les joueurs des Flyers ont quitté la patinoire sous les applaudissements nourris de leurs supporters.
Dans le corridor menant au vestiaire, les joueurs des Flyers déjà expulsés félicitaient leurs coéquipiers qui venaient de l'être à leur tour! Après le match, le directeur général Bob Clarke a tenté de rejoindre Jacques Martin, mais des membres de la direction des Flyers l'ont empêché de faire irruption dans le vestiaire des Sénateurs.
Lorsqu'un journaliste lui a demandé pourquoi il avait amorcé les hostilités, Brashear a répondu par deux questions: "Pourquoi pas? Avez-vous vu le dernier match?" "Nous devions répliquer. Nous devions faire preuve de solidarité", a déclaré Fisher.
L'animosité qui régnait entre les deux clubs a dégénéré en une succession de bagarres, vendredi soir, et mené à un record de 419 minutes de punitions, 13 de plus que l'ancienne marque établie par les Bruins de Boston et les North Stars du Minnesota, en 1981.
Par ailleurs, les 409 minutes de punitions qui ont marqué le troisième vingt ont effacé le record de 372 minutes lors d'une même période, dans un match entre les Flyers et les Kings de Los Angeles en 1979.
Cinq mêlées ont éclaté lors des deux dernières minutes de jeu et 16 joueurs ont été expulsés.
En passant, les Flyers ont vaincu les Sénateurs 5-3 dans un duel mettant aux prises deux aspirants au sommet du classement dans l'association de l'Est.
Les deux clubs doivent s'affronter une dernière fois le vendredi 2 avril à Philadelphie.
Les Flyers cherchaient à venger un coup de bâton de l'attaquant Martin Havlat à l'endroit de Mark Recchi, la semaine dernière.
Havlat était de retour au jeu, vendredi, après une suspension de deux matchs.
Il n'a toutefois été impliqué dans aucune des altercations puisque l'entraîneur en chef Jacques Martin l'avait délégué au cachot pour écouler une pénalité.
Avec 1:45 à jouer à la troisième période, Donald Brashear, l'homme fort des Flyers, a amorcé l'effusion de combats en s'en prenant à Rob Ray.
Lorsque leur affrontement a pris fin, les autres joueurs sur la glace ont pris la relève, incluant Robert Esche et son rival Patrick Lalime, qui a traversé la patinoire pour s'attaquer au gardien des Flyers. Lalime en a surpris plus d'un en livrant une furieuse bataille.
Une fois la surface glacée nettoyée et le calme restauré, le volet boxe a repris lorsque Chris Neil des Sénateurs s'est rué sur Radovan Somik, qui n'est pas reconnu pour ses talents de pugiliste.
Le centre Michal Handzus des Flyers a déclaré qu'il s'agissait d'un "geste lâche".
Une fois de plus, tous les joueurs, sauf les nouveaux gardiens de buts, en sont venus aux coups.
A la remise en jeu suivante, d'autres combats ont éclaté dont l'un mettant aux prises Handzus, qui n'est pas un batailleur, et Mike Fisher. Le centre des Sénateurs a servi une correction Handzus.
"Quand c'est le temps de se battre, c'est le temps de se battre", a résumé Handzus.
Les Sénateurs et les Flyers ont eu le temps de jouer pendant 24 secondes avant qu'une autre ronde de bagarres n'éclate.
Les dociles John LeClair et Recchi ont jeté leurs gants, et Recchi a été en mesure de porter de bons coups à Bryan Smolinski.
"Mes coéquipiers n'avaient pas oublié ce qui s'est passé, a noté Recchi. Il y avait beaucoup d'émotion." La soirée de pugilat a pris fin lorsque Patrick Sharp, des Flyers, a affronté Jason Spezza.
En tout, 20 joueurs ont écopé des punitions pour s'être battus et à la fin du match, seulement cinq joueurs étaient disponibles.
"Je ne sais pas ce qu'ils essayaient d'accomplir, a lancé le défenseur Todd Simpson, des Sénateurs.
"C'était plutôt stupide, a-t-il ajouté. Je pense que nous avons su faire preuve de solidarité. Ils ont cherché la bataille et nous leur avons tenu tête." Un après l'autre, les joueurs des Flyers ont quitté la patinoire sous les applaudissements nourris de leurs supporters.
Dans le corridor menant au vestiaire, les joueurs des Flyers déjà expulsés félicitaient leurs coéquipiers qui venaient de l'être à leur tour! Après le match, le directeur général Bob Clarke a tenté de rejoindre Jacques Martin, mais des membres de la direction des Flyers l'ont empêché de faire irruption dans le vestiaire des Sénateurs.
Lorsqu'un journaliste lui a demandé pourquoi il avait amorcé les hostilités, Brashear a répondu par deux questions: "Pourquoi pas? Avez-vous vu le dernier match?" "Nous devions répliquer. Nous devions faire preuve de solidarité", a déclaré Fisher.