La surprise en première ronde : les Foreurs
Hockey jeudi, 18 mars 2004. 19:05 jeudi, 12 déc. 2024. 09:04
Stéphane Leroux
Le printemps sonne à nos portes et ça coïncide avec le début des séries éliminatoires dans la Ligue junior majeur du Québec. Cinq séries huitièmes de finale se mettent en marche ce vendredi alors que trois formations bénéficient, depuis dimanche, de 17 jours de repos soient les Olympiques de Gatineau, les Screaming Eagles du Cap-Breton et l'Océanic de Rimouski, qui, grâce à trois victoires consécutives en fin de saison, a coiffé de justesse les Saguenéens de Chicoutimi.
Voici donc une analyse des forces en présence en première ronde, à noter que tous les affrontements sont des (4 de 7)
4-MONCTON (97 pts) vs 13-BAIE-COMEAU (49 pts)
Voilà un duel qui devrait être plutôt expéditif. Le Drakkar ne fera pas le poids face aux Wildcats, l'équipe avec la moyenne d'âge la plus élevée du circuit (18,55). Les Wildcats ont chauffé les Screaming Eagles toute la saison et ont accumulé presque le double des points du Drakkar au classement : 97 contre 49. Les Wildcats n'ont subi que trois revers à domicile cette saison et ils misent sur une attaque très solide avec les Bernier, Karsums, Zakharov, Bétournay, Gagné et Graham, qui a terminé la saison en force. De plus, Corey Crawford est un des meilleurs gardiens du circuit. Chez le Drakkar, que plusieurs experts avaient placé hors des séries en début de saison, on profitera de cet affrontement pour donner un peu d'expérience aux recrues mais il s'agit vraiment d'un duel inégal. Les Wildcats en QUATRE
5-ÎLE-DU-PRINCE-ÉDOUARD (91 pts) vs 12-QUÉBEC (66 pts)
La série entre le Rocket de l'Île-du-Prince-Edouard et les Remparts de Québec s'annonce plus fertile en émotions. Certes, le Rocket mise sur une plus grande profondeur que les Remparts, mais ces derniers ont joué du bon hockey en fin de saison comme en témoigne leur fiche de 11-6-2 à partir du mois de février. Dommage que les Remparts soient privés de leur capitaine et as Josh Hennessy sans quoi ils auraient pu causer une surprise. Le Rocket, à sa 5e saison dans le circuit, sa première à Charlottetown, gagnera une série pour la première fois de son histoire. Même si elle ne mise pas sur deux gardiens établis en Ryan Mior et Jonathan Boutin, la troupe d'Alain Vigneault applique un bon système défensif et accorde très peu de chance de marquer. Comme l'attaque tire-pois des Remparts a toutes les difficultés à inscrire des buts, le Rocket, qui a terminé la saison avec 7 matchs sans revers, l'emportera. Le Rocket en CINQ
6-SHAWINIGAN (88 pts) vs 11-DRUMMONDVILLE (67 pts)
Dans le seul duel impliquant deux rivaux naturels en première ronde, voilà une série qui promet. Les Cataractes et les Voltigeurs se sont affrontés huit fois en saison, Shawinigan a gagné cinq matchs. Il reste que ces deux équipes se connaissent bien. Il y aura aussi de l'émotion dans l'air car les partisans des deux équipes pourront suivre leurs favoris alors que l'entraîneur-chef des Voltigeurs, Dominic Ricard est originaire de Shawinigan, il a été élevé dans le giron des Cataractes. Si on analyse les deux équipes on se doit de donner l'avantage aux Cats qui, contrairement aux Voltigeurs, miseront sur un alignement complet. Shawinigan, c'est aussi Benoît Mondou et Pascal Pelletier, un des trois meilleurs duos d'attaquants du circuit. Dans le camp des Voltigeurs, qui n'ont pas participé aux séries l'an dernier, on sera privé de plusieurs éléments-clés, dont la recrue par excellence de l'association ouest Guillaume Latendresse, blessé pour le reste de la saison. Les Cataractes n'ont pas une tradition gagnante en séries n'ayant jamais remporté la coupe du Président, mais ils vont avoir le meilleur sur les Voltigeurs une équipe construite en fonction de la saison 2004-2005. Les Cataractes en CINQ
7-CHICOUTIMI (75 pts) vs 10-VAL-D'OR (70 pts)
Le duel entre les Saguenéens de Chicoutimi et les Foreurs de Val-d'or mettra en présence deux entraîneurs originaires du Saguenay, soit Richard Martel et Claude Bouchard. Seulement cinq points ont séparé ces deux équipes en saison régulière et la série qui s'amorcera à Saguenay devrait être tout aussi âprement disputée. Les Foreurs ont joué une partie de la saison avec quatre ou cinq joueurs sur la liste des blessés, mais heureusement l'équipe est revenue en santé à la mi-février et les résultats sont là pour en témoigner : huit gains en 11 matchs pour terminer la saison. Chez les Sags, on a certes remporté les cinq derniers matchs de la saison, mais il reste que cette équipe n'a pas répondu aux attentes tout au long de la campagne avec seulement six victoires à l'étranger, une statistique décevante pour une équipe aguerrie. La série mettra également en vedette deux gardiens qui se connaissent bien ayant grandi tous les deux sur la rive-sud de Montréal, soit Maxime Daigneault des Foreurs et Jeff Drouin-Deslauriers des Saguenéens. Daigneault a connu du succès en séries, particulièrement en 2001 alors qu'il a conduit les Foreurs jusqu'en finale de la coupe Memorial. Pour ce qui est de Deslauriers, qui a supplanté Daigneault au repêchage de la LNH en 2002, il est toujours en quête de sa première victoire en séries en huit matchs Les Foreurs en SIX
8-ROUYN-NORANDA (73 pts) vs 9-LEWISTON (72 pts)
La série entre les Huskies et les MAINEiacs se veut, à prime abord, un duel sans saveur. Il n'y a pas d'éléments accrocheurs que ce soit au niveau de la rivalité, qui est inexistante, que des protagonistes qui ont, somme toute, bien peu de chose en commun. Les MAINEiacs forment une équipe plus solide que les Huskies. Ils n'ont cessé de progresser tout au long de la saison passant de 30 points en première moitié de saison à 42 en seconde moitié. Les Huskies ont fait exactement l'inverse : 45 points en première moitié mais seulement 28 dans les 35 derniers matchs. Lewiston applique bien le système de jeu défensif de Mario Durocher qui a plus d'expérience en séries que son vis à vis André Tourigny. La défensive des MAINEiacs est aussi très solide, elle a permis 50 buts de moins que celle des Huskies en saison régulière. De plus Rouyn-Noranda entreprend cette série contre l'équipe américaine avec une séquence de 12 revers qui remonte au printemps 2001. Comme les Huskies ont toutes les difficultés à gagner à l'étranger depuis le début du mois de janvier, ils devraient s'incliner face à la nouvelle équipe du circuit Courteau. Les MAINEiacs en SIX
Voici donc une analyse des forces en présence en première ronde, à noter que tous les affrontements sont des (4 de 7)
4-MONCTON (97 pts) vs 13-BAIE-COMEAU (49 pts)
Voilà un duel qui devrait être plutôt expéditif. Le Drakkar ne fera pas le poids face aux Wildcats, l'équipe avec la moyenne d'âge la plus élevée du circuit (18,55). Les Wildcats ont chauffé les Screaming Eagles toute la saison et ont accumulé presque le double des points du Drakkar au classement : 97 contre 49. Les Wildcats n'ont subi que trois revers à domicile cette saison et ils misent sur une attaque très solide avec les Bernier, Karsums, Zakharov, Bétournay, Gagné et Graham, qui a terminé la saison en force. De plus, Corey Crawford est un des meilleurs gardiens du circuit. Chez le Drakkar, que plusieurs experts avaient placé hors des séries en début de saison, on profitera de cet affrontement pour donner un peu d'expérience aux recrues mais il s'agit vraiment d'un duel inégal. Les Wildcats en QUATRE
5-ÎLE-DU-PRINCE-ÉDOUARD (91 pts) vs 12-QUÉBEC (66 pts)
La série entre le Rocket de l'Île-du-Prince-Edouard et les Remparts de Québec s'annonce plus fertile en émotions. Certes, le Rocket mise sur une plus grande profondeur que les Remparts, mais ces derniers ont joué du bon hockey en fin de saison comme en témoigne leur fiche de 11-6-2 à partir du mois de février. Dommage que les Remparts soient privés de leur capitaine et as Josh Hennessy sans quoi ils auraient pu causer une surprise. Le Rocket, à sa 5e saison dans le circuit, sa première à Charlottetown, gagnera une série pour la première fois de son histoire. Même si elle ne mise pas sur deux gardiens établis en Ryan Mior et Jonathan Boutin, la troupe d'Alain Vigneault applique un bon système défensif et accorde très peu de chance de marquer. Comme l'attaque tire-pois des Remparts a toutes les difficultés à inscrire des buts, le Rocket, qui a terminé la saison avec 7 matchs sans revers, l'emportera. Le Rocket en CINQ
6-SHAWINIGAN (88 pts) vs 11-DRUMMONDVILLE (67 pts)
Dans le seul duel impliquant deux rivaux naturels en première ronde, voilà une série qui promet. Les Cataractes et les Voltigeurs se sont affrontés huit fois en saison, Shawinigan a gagné cinq matchs. Il reste que ces deux équipes se connaissent bien. Il y aura aussi de l'émotion dans l'air car les partisans des deux équipes pourront suivre leurs favoris alors que l'entraîneur-chef des Voltigeurs, Dominic Ricard est originaire de Shawinigan, il a été élevé dans le giron des Cataractes. Si on analyse les deux équipes on se doit de donner l'avantage aux Cats qui, contrairement aux Voltigeurs, miseront sur un alignement complet. Shawinigan, c'est aussi Benoît Mondou et Pascal Pelletier, un des trois meilleurs duos d'attaquants du circuit. Dans le camp des Voltigeurs, qui n'ont pas participé aux séries l'an dernier, on sera privé de plusieurs éléments-clés, dont la recrue par excellence de l'association ouest Guillaume Latendresse, blessé pour le reste de la saison. Les Cataractes n'ont pas une tradition gagnante en séries n'ayant jamais remporté la coupe du Président, mais ils vont avoir le meilleur sur les Voltigeurs une équipe construite en fonction de la saison 2004-2005. Les Cataractes en CINQ
7-CHICOUTIMI (75 pts) vs 10-VAL-D'OR (70 pts)
Le duel entre les Saguenéens de Chicoutimi et les Foreurs de Val-d'or mettra en présence deux entraîneurs originaires du Saguenay, soit Richard Martel et Claude Bouchard. Seulement cinq points ont séparé ces deux équipes en saison régulière et la série qui s'amorcera à Saguenay devrait être tout aussi âprement disputée. Les Foreurs ont joué une partie de la saison avec quatre ou cinq joueurs sur la liste des blessés, mais heureusement l'équipe est revenue en santé à la mi-février et les résultats sont là pour en témoigner : huit gains en 11 matchs pour terminer la saison. Chez les Sags, on a certes remporté les cinq derniers matchs de la saison, mais il reste que cette équipe n'a pas répondu aux attentes tout au long de la campagne avec seulement six victoires à l'étranger, une statistique décevante pour une équipe aguerrie. La série mettra également en vedette deux gardiens qui se connaissent bien ayant grandi tous les deux sur la rive-sud de Montréal, soit Maxime Daigneault des Foreurs et Jeff Drouin-Deslauriers des Saguenéens. Daigneault a connu du succès en séries, particulièrement en 2001 alors qu'il a conduit les Foreurs jusqu'en finale de la coupe Memorial. Pour ce qui est de Deslauriers, qui a supplanté Daigneault au repêchage de la LNH en 2002, il est toujours en quête de sa première victoire en séries en huit matchs Les Foreurs en SIX
8-ROUYN-NORANDA (73 pts) vs 9-LEWISTON (72 pts)
La série entre les Huskies et les MAINEiacs se veut, à prime abord, un duel sans saveur. Il n'y a pas d'éléments accrocheurs que ce soit au niveau de la rivalité, qui est inexistante, que des protagonistes qui ont, somme toute, bien peu de chose en commun. Les MAINEiacs forment une équipe plus solide que les Huskies. Ils n'ont cessé de progresser tout au long de la saison passant de 30 points en première moitié de saison à 42 en seconde moitié. Les Huskies ont fait exactement l'inverse : 45 points en première moitié mais seulement 28 dans les 35 derniers matchs. Lewiston applique bien le système de jeu défensif de Mario Durocher qui a plus d'expérience en séries que son vis à vis André Tourigny. La défensive des MAINEiacs est aussi très solide, elle a permis 50 buts de moins que celle des Huskies en saison régulière. De plus Rouyn-Noranda entreprend cette série contre l'équipe américaine avec une séquence de 12 revers qui remonte au printemps 2001. Comme les Huskies ont toutes les difficultés à gagner à l'étranger depuis le début du mois de janvier, ils devraient s'incliner face à la nouvelle équipe du circuit Courteau. Les MAINEiacs en SIX
