La violence "Made in Canada"
Hockey vendredi, 12 mars 2004. 18:33 jeudi, 12 déc. 2024. 13:38
Le Canada serait le berceau de la violence au hockey de la Ligue nationale de hockey. Selon Jim Kelley, un chroniqueur sur ESPN.com, la très grandes majorité des auteurs des coups salauds ces dernières années dans le circuit Bettman étaient des joueurs nés au pays de Jean Chrétien.
Le journaliste revient sur la suspension imposée jeudi à Todd Bertuzzi à la suite de l'agression contre Steve Moore. Il estime que la violence au hockey est avant tout une affaire canadienne.
Kelley mentionne que Bertuzzi n'en est pas à ses premières frasques et qu'il a déjà fait preuve d'un manque de jugement auparavant. Il raconte que le joueur des Canucks de Vancouver a déjà fracturé le nez du défenseur Karlis Skrastins l'an dernier. Il précise aussi que le gros attaquant a été suspendu pour avoir frappé un officiel, qui tentait d'arrêter une bagarre dans laquelle il était impliqué. Il relate qu'il avait également été suspendu pour dix parties en 2001-02 pour avoir quitté le banc des pénalités, une sanction qui lui a peut-être coûté le trophée Art Ross.
Kelley estime que le joueur des Canucks n'est pas le seul joueur violent. Il précise qu'au risque d'utiliser des stéréotypes, l'attitude de
Bertuzzi est typiquement canadienne.
Selon lui, Bertuzzi, un bon Canadien de Sudbury en Ontario, n'est que le plus récent cas de joueurs canadiens ayant été auteur de gestes violents sue la glace et pour appuyer sa théorie, il dresse une liste d'incidents survenus ces dernières années.
Il rappelle d'abord que l'ancien protecteur de Wayne Gretzky, Marty McSorley, avait asséné à la tête de Donald Brashear, un coup salaud avec son bâton. Il prend soin de préciser que l'ancien joueur des Bruins de Boston se trouvait alors derrière Brashear lors des événements tout comme dans le cas de Bertuzzi.
Idem pour Dale Hunter, un autre Canadien, qui a écopé de 21 matchs de suspension pour avoir frappé Pierre Turgeon par derrière en 1993.
Le chroniqueur invite ses lecteurs à ne pas oublier que Matt Johnson avait mis un terme à la carrière de Jeff Beukeboom avec un coup salaud. Il ajoute que le chouchou des médias canadiens, Tie Domi avait fait dans la violence gratuite à deux reprises. La première fois lorsqu'il avait donné un coup de coude à Scott Niedermayer lors des séries de 2001 et la seconde fois, alors qu'il avait asséné un vicieux coup de poing au visage de Ulf Samuelsson en 1995.
Kelley ajoute que Dave Brown avait porté son bâton à la gorge de Tomas Sandstrom, sans oublier le coup de Claude Lemieux à l'endroit de Kris Draper.
Il précise que la liste des coups salauds est largement dominée par des bons vieux joueurs canadiens. Il prend soin d'ajouter que les États Unis ont aussi leur part de joueurs vils et que certains Européens aussi pouvaient être les auteurs de coups pervers.
L'ancien directeur général des Rangers de New York, Neil Smith, lui-même un Canadien, estime que certains de ses compatriotes pensent que c'est de cette façon que le hockey doit se jouer. Il estime que si on continue de la sorte, il y aura un mort un jour.
Le chroniqueur au ESPN.com ne se gêne pour dire que le tableau des meneurs en carrière pour les minutes de pénalités est dominé par des canadiens. En en tête de liste on retrouve Tiger Williams. Suivent dans l'ordre Hunter, McSorley, Bob Probert et Domi.
Kelley écrit que même si le Canada produit moins de joueurs de la LNH (51,1% en 2003-04 comparativement à 66,2% en 1992-93), ce sont quand même des Canadiens qui occupent la tête du classement pour les minutes de pénalités. En fin, il n'y a que deux joueurs qui ne sont pas Canadiens parmi les 15 meneurs cette saison, Krzysztof Oliwa né en Pologne et Zdeno Chara né en République tchèque.
Selon lui, l'absence d'Européens dans cette liste s'explique facilement par le fait que ce n'est pas dans leur culture. Il soutient que l'ancienne Union soviétique avait produit des joueurs remarquables qui pouvaient s'adapter au jeu physique dans les années 60, 70 et 80 mais qu'aucun d'entre eux n'avait pourtant frappé un adversaire par derrière.
Samuelsson est pour lui le joueur européen le plus vicieux produit par le vieux continent mais il précise qu'il n'a jamais vu cet athlète frapper un adversaire par derrière avec son bâton.
Il nuance son discours en précisant qu'il y a aussi des gestes violents posés dans plusieurs autres sports majeurs mais que rarement on était témoin d'une barbarie à la Bertuzzi dans la NFL, le baseball majeur ou la NBA. Kelley ajoute que les circuits majeurs, ne tolèrent pas ce genre de geste.
Les choses sont différentes au hockey selon lui, spécialement au hockey canadien.
L'auteur précise qu'à bien des égards le Canada est le pays le plus civilisé de la terre ce qui n'empêche pas plusieurs amateurs d'applaudir un joueur qui font des singeries de sur glace, dit-il.
Le journaliste revient sur la suspension imposée jeudi à Todd Bertuzzi à la suite de l'agression contre Steve Moore. Il estime que la violence au hockey est avant tout une affaire canadienne.
Kelley mentionne que Bertuzzi n'en est pas à ses premières frasques et qu'il a déjà fait preuve d'un manque de jugement auparavant. Il raconte que le joueur des Canucks de Vancouver a déjà fracturé le nez du défenseur Karlis Skrastins l'an dernier. Il précise aussi que le gros attaquant a été suspendu pour avoir frappé un officiel, qui tentait d'arrêter une bagarre dans laquelle il était impliqué. Il relate qu'il avait également été suspendu pour dix parties en 2001-02 pour avoir quitté le banc des pénalités, une sanction qui lui a peut-être coûté le trophée Art Ross.
Kelley estime que le joueur des Canucks n'est pas le seul joueur violent. Il précise qu'au risque d'utiliser des stéréotypes, l'attitude de
Bertuzzi est typiquement canadienne.
Selon lui, Bertuzzi, un bon Canadien de Sudbury en Ontario, n'est que le plus récent cas de joueurs canadiens ayant été auteur de gestes violents sue la glace et pour appuyer sa théorie, il dresse une liste d'incidents survenus ces dernières années.
Il rappelle d'abord que l'ancien protecteur de Wayne Gretzky, Marty McSorley, avait asséné à la tête de Donald Brashear, un coup salaud avec son bâton. Il prend soin de préciser que l'ancien joueur des Bruins de Boston se trouvait alors derrière Brashear lors des événements tout comme dans le cas de Bertuzzi.
Idem pour Dale Hunter, un autre Canadien, qui a écopé de 21 matchs de suspension pour avoir frappé Pierre Turgeon par derrière en 1993.
Le chroniqueur invite ses lecteurs à ne pas oublier que Matt Johnson avait mis un terme à la carrière de Jeff Beukeboom avec un coup salaud. Il ajoute que le chouchou des médias canadiens, Tie Domi avait fait dans la violence gratuite à deux reprises. La première fois lorsqu'il avait donné un coup de coude à Scott Niedermayer lors des séries de 2001 et la seconde fois, alors qu'il avait asséné un vicieux coup de poing au visage de Ulf Samuelsson en 1995.
Kelley ajoute que Dave Brown avait porté son bâton à la gorge de Tomas Sandstrom, sans oublier le coup de Claude Lemieux à l'endroit de Kris Draper.
Il précise que la liste des coups salauds est largement dominée par des bons vieux joueurs canadiens. Il prend soin d'ajouter que les États Unis ont aussi leur part de joueurs vils et que certains Européens aussi pouvaient être les auteurs de coups pervers.
L'ancien directeur général des Rangers de New York, Neil Smith, lui-même un Canadien, estime que certains de ses compatriotes pensent que c'est de cette façon que le hockey doit se jouer. Il estime que si on continue de la sorte, il y aura un mort un jour.
Le chroniqueur au ESPN.com ne se gêne pour dire que le tableau des meneurs en carrière pour les minutes de pénalités est dominé par des canadiens. En en tête de liste on retrouve Tiger Williams. Suivent dans l'ordre Hunter, McSorley, Bob Probert et Domi.
Kelley écrit que même si le Canada produit moins de joueurs de la LNH (51,1% en 2003-04 comparativement à 66,2% en 1992-93), ce sont quand même des Canadiens qui occupent la tête du classement pour les minutes de pénalités. En fin, il n'y a que deux joueurs qui ne sont pas Canadiens parmi les 15 meneurs cette saison, Krzysztof Oliwa né en Pologne et Zdeno Chara né en République tchèque.
Selon lui, l'absence d'Européens dans cette liste s'explique facilement par le fait que ce n'est pas dans leur culture. Il soutient que l'ancienne Union soviétique avait produit des joueurs remarquables qui pouvaient s'adapter au jeu physique dans les années 60, 70 et 80 mais qu'aucun d'entre eux n'avait pourtant frappé un adversaire par derrière.
Samuelsson est pour lui le joueur européen le plus vicieux produit par le vieux continent mais il précise qu'il n'a jamais vu cet athlète frapper un adversaire par derrière avec son bâton.
Il nuance son discours en précisant qu'il y a aussi des gestes violents posés dans plusieurs autres sports majeurs mais que rarement on était témoin d'une barbarie à la Bertuzzi dans la NFL, le baseball majeur ou la NBA. Kelley ajoute que les circuits majeurs, ne tolèrent pas ce genre de geste.
Les choses sont différentes au hockey selon lui, spécialement au hockey canadien.
L'auteur précise qu'à bien des égards le Canada est le pays le plus civilisé de la terre ce qui n'empêche pas plusieurs amateurs d'applaudir un joueur qui font des singeries de sur glace, dit-il.