«Labeaume s'est inspiré de Drapeau»
Hockey mardi, 14 sept. 2010. 15:04 jeudi, 12 déc. 2024. 00:53
Le projet de construction d'un nouvel amphithéâtre à Québec suscite beaucoup de réactions et la joute politique qui a lieu à Québec rappelle des souvenirs à l'ancien ministre Jean Cournoyer qui a vécu de l'intérieur l'épopée olympique du maire Drapeau au début des années 70.
«Il y avait ce vieux renard (Jean Drapeau) qui nous avait mis une maquette de toute beauté, mais cette dernière a coûté plus cher que ce qu'il disait. Il prétendait que la construction allait coûter 50 millions et ce fut plutôt un total de 1,5 milliard», se rappelle Cournoyer.
«M. Labeaume s'est inspiré de la méthode Drapeau en annonçant son projet alors que tu coinces un des ministres dans le coin», ajoute-t-il.
Sous les pressions, Jean Charest s'est finalement engagé à financer 45% d'un amphithéâtre public.
«Les conséquences politiques de la décision de M. Charest sont peut-être plus importantes qu'il croyait. De plus, leur approche d'avancer que ça ne coûtera pas plus cher que tel montant ça me rappelle la méthode Drapeau. Ils disent vous paierez 45% d'un chiffre que vous ne connaissez pas, je n'ai pas avalé facilement cette façon de faire», explique Cournoyer.
«Un investissement de 45%, c'est plutôt comme un chèque en blanc et si ce ne l'est pas, on peut dire que c'est couleur crème», prononce l'ancien politicien.
Actuellement, on associe principalement le hockey au projet d'amphithéâtre, mais il ne faudrait pas oublier que les Jeux olympiques sont également rattachés à ce projet.
«À mon avis, les députés fédéraux conservateurs de la région de Québec ont fait une erreur en enfilant un chandail des Nordiques ce qui associait le projet à l'équipe de la LNH», soutient Cournoyer.
Question rentabilité d'un nouvel amphithéâtre, il ne se berce pas d'illusions et préfère demeurer réaliste.
«Je dois dire que j'ai des doutes assez sérieux, mais il faut aussi parler de rentabilité culturelle. Le sport et le hockey, ça fait partie de la culture des Québécois et un équipement aussi considérable que celui-ci installé dans la capitale nationale, ça ne m'apparaît pas comme un projet irréalisable», conclut-il sur une note d'enthousiasme.
D'après un reportage de Luc Bellemare
«Il y avait ce vieux renard (Jean Drapeau) qui nous avait mis une maquette de toute beauté, mais cette dernière a coûté plus cher que ce qu'il disait. Il prétendait que la construction allait coûter 50 millions et ce fut plutôt un total de 1,5 milliard», se rappelle Cournoyer.
«M. Labeaume s'est inspiré de la méthode Drapeau en annonçant son projet alors que tu coinces un des ministres dans le coin», ajoute-t-il.
Sous les pressions, Jean Charest s'est finalement engagé à financer 45% d'un amphithéâtre public.
«Les conséquences politiques de la décision de M. Charest sont peut-être plus importantes qu'il croyait. De plus, leur approche d'avancer que ça ne coûtera pas plus cher que tel montant ça me rappelle la méthode Drapeau. Ils disent vous paierez 45% d'un chiffre que vous ne connaissez pas, je n'ai pas avalé facilement cette façon de faire», explique Cournoyer.
«Un investissement de 45%, c'est plutôt comme un chèque en blanc et si ce ne l'est pas, on peut dire que c'est couleur crème», prononce l'ancien politicien.
Actuellement, on associe principalement le hockey au projet d'amphithéâtre, mais il ne faudrait pas oublier que les Jeux olympiques sont également rattachés à ce projet.
«À mon avis, les députés fédéraux conservateurs de la région de Québec ont fait une erreur en enfilant un chandail des Nordiques ce qui associait le projet à l'équipe de la LNH», soutient Cournoyer.
Question rentabilité d'un nouvel amphithéâtre, il ne se berce pas d'illusions et préfère demeurer réaliste.
«Je dois dire que j'ai des doutes assez sérieux, mais il faut aussi parler de rentabilité culturelle. Le sport et le hockey, ça fait partie de la culture des Québécois et un équipement aussi considérable que celui-ci installé dans la capitale nationale, ça ne m'apparaît pas comme un projet irréalisable», conclut-il sur une note d'enthousiasme.
D'après un reportage de Luc Bellemare