HALIFAX - Le Bureau de la sécurité des transports du Canada (BST) fera sa propre enquête sur les circonstances ayant entouré la mort de Laura Gainey, emportée par une vague alors qu'elle se trouvait sur le pont d'un grand voilier dans l'Atlantique Nord, il y a près d'un an.

L'organisme souhaite se pencher sur des questions de sécurité auxquelles ne se sont pas attardés les responsables de la première enquête, menée par une commission d'enquête constituée par les îles Cook, dans le Pacifique.

Mme Gainey, fille du directeur général du Club de hockey Canadien de Montréal, Bob Gainey, a été atteinte par une vague puis éjectée du Picton Castle en pleine tempête, durant la nuit du 8 décembre 2006, alors que le trois-mâts voguait quelque 900 kilomètres à l'est de Cape Cod, au Massachusetts.

Le BST avait tout d'abord décidé de ne pas faire enquête sur la mort de la jeune femme de 25 ans, expliquant que cela ne relevait pas de sa juridiction. En dépit du fait qu'il soit basé à Lunenburg, en Nouvelle-Ecosse, le Picton Castle est enregistré aux îles Cook et est sous la juridiction de ces dernières.

Néanmoins, John Cottreau, porte-parole du BST, a confirmé que l'organisme avait conclu la semaine dernière que la tenue d'une enquête indépendante était nécessaire, l'agence ayant appris que le rapport final déposé par les îles Cook avait peu de chances d'être modifié.

"Nous avons décidé de faire notre propre enquête", a-t-il déclaré à La Presse Canadienne.

"Nous avons constaté quelques problèmes de sécurité, nous avons soumis ces problèmes de sécurité au ministère des Transports des îles Cook, et maintenant nous avons entrepris une enquête indépendante sur l'événement", a ajouté M. Cottreau.

Le rapport final des îles Cook n'a pas été rendu public, mais la famille Gainey en a reçu une copie en juillet. Insatisfaite du contenu du document elle avait demandé au BST de mener sa propre investigation.