Le Bélarus veut voir le CH perdre
Hockey jeudi, 1 mai 2008. 20:50 jeudi, 12 déc. 2024. 15:11
QUEBEC - Les Flyers de Philadelphie ne sont pas les seuls à souhaiter une élimination du Canadien dès samedi soir. Les joueurs du Belarus aussi. Parce qu'ils pourraient ensuite miser sur les services d'Andrei et Sergei Kostitsyn en vue du championnat du monde de hockey.
"Tout va dépendre si nous pourrons compter sur Ruslan Salei, de l'Avalanche du Colorado, et sur les frères Kostitsyn chez le Canadien", a répondu Curt Fraser, entraîneur-chef de l'équipe nationale, lorsqu'on lui a demandé quels sont ses objectifs en vue du Mondial qui commence vendredi.
"Leur présence ferait une énorme différence, même si notre équipe s'est considérablement améliorée, a ajouté le pilote de nationalité canadienne. La performance de notre gardien, Vitaly Koval, sera également très importante."
Il y a deux ans, le Belarus avait donné du fil à retordre à quelques équipes, mais n'avait pu répéter cette performance l'an dernier, alors qu'elle ne misait sur aucun joueur de la LNH et que tous ses joueurs évoluant dans la Super Ligue russe étaient blessés. Cette année, cinq joueurs du circuit russe seront de la partie, de même que Vladimir Denisov, qui s'aligne avec le club-école de l'Avalanche dans la Ligue américaine.
"Nous visons une place parmi les huit premiers cette année, ce qui nous donnerait une qualification en vue des Jeux olympiques", a indiqué Fraser, qui a disputé 12 saisons dans la LNH avec Vancouver, Chicago et Minnesota avant de se tourner vers le coaching - il a notamment été le premier pilote dans l'histoire des Thrashers d'Atlanta.
Le Belarus devra toutefois se débrouiller sans renforts à son premier match du tour préliminaire, qui sera aussi le plus difficile, contre la Suède samedi après-midi au Colisée Pepsi de Québec.
La formation de Belarus, avec les Kostitsyn peut-être, aura toutefois une belle occasion d'engranger les points par la suite, alors qu'elle se retrouvera face à la Suisse, lundi, puis la France, mercredi.
Quoiqu'il en soit, le Belarus sera à surveiller dans les prochaines années, selon Fraser, étant donné que le hockey se développe maintenant à une vitesse vertigineuse dans ce pays.
"C'est en partie grâce à la popularité des Kostitsyn et de Mikhail Grabovski, qui jouent avec le Canadien, et aussi de Mikhail Stefanovich, qui devrait être repêché en première ou en deuxième ronde cette année, a noté Fraser. Il y a une nouvelle génération de bons jeunes joueurs qui se développe. Il y a eu d'excellents joueurs avant, mais la plupart sont à la veille de prendre leur retraite. Il y a eu comme un trou entre les deux.
"Mais ça va continuer. La saison prochaine, le Dynamo de Minsk va s'ajouter à la Super Ligue russe, qui va devenir une espèce de super-ligue européenne. Et au cours des cinq dernières années, on a bâti pas moins de 17 arénas au Belarus. A Minsk, il y aura l'an prochain un amphithéâtre multisports de 15 000 sièges, avec patinoire de style LNH, qui aura aussi deux patinoires d'entraînement."
"Tout va dépendre si nous pourrons compter sur Ruslan Salei, de l'Avalanche du Colorado, et sur les frères Kostitsyn chez le Canadien", a répondu Curt Fraser, entraîneur-chef de l'équipe nationale, lorsqu'on lui a demandé quels sont ses objectifs en vue du Mondial qui commence vendredi.
"Leur présence ferait une énorme différence, même si notre équipe s'est considérablement améliorée, a ajouté le pilote de nationalité canadienne. La performance de notre gardien, Vitaly Koval, sera également très importante."
Il y a deux ans, le Belarus avait donné du fil à retordre à quelques équipes, mais n'avait pu répéter cette performance l'an dernier, alors qu'elle ne misait sur aucun joueur de la LNH et que tous ses joueurs évoluant dans la Super Ligue russe étaient blessés. Cette année, cinq joueurs du circuit russe seront de la partie, de même que Vladimir Denisov, qui s'aligne avec le club-école de l'Avalanche dans la Ligue américaine.
"Nous visons une place parmi les huit premiers cette année, ce qui nous donnerait une qualification en vue des Jeux olympiques", a indiqué Fraser, qui a disputé 12 saisons dans la LNH avec Vancouver, Chicago et Minnesota avant de se tourner vers le coaching - il a notamment été le premier pilote dans l'histoire des Thrashers d'Atlanta.
Le Belarus devra toutefois se débrouiller sans renforts à son premier match du tour préliminaire, qui sera aussi le plus difficile, contre la Suède samedi après-midi au Colisée Pepsi de Québec.
La formation de Belarus, avec les Kostitsyn peut-être, aura toutefois une belle occasion d'engranger les points par la suite, alors qu'elle se retrouvera face à la Suisse, lundi, puis la France, mercredi.
Quoiqu'il en soit, le Belarus sera à surveiller dans les prochaines années, selon Fraser, étant donné que le hockey se développe maintenant à une vitesse vertigineuse dans ce pays.
"C'est en partie grâce à la popularité des Kostitsyn et de Mikhail Grabovski, qui jouent avec le Canadien, et aussi de Mikhail Stefanovich, qui devrait être repêché en première ou en deuxième ronde cette année, a noté Fraser. Il y a une nouvelle génération de bons jeunes joueurs qui se développe. Il y a eu d'excellents joueurs avant, mais la plupart sont à la veille de prendre leur retraite. Il y a eu comme un trou entre les deux.
"Mais ça va continuer. La saison prochaine, le Dynamo de Minsk va s'ajouter à la Super Ligue russe, qui va devenir une espèce de super-ligue européenne. Et au cours des cinq dernières années, on a bâti pas moins de 17 arénas au Belarus. A Minsk, il y aura l'an prochain un amphithéâtre multisports de 15 000 sièges, avec patinoire de style LNH, qui aura aussi deux patinoires d'entraînement."