Le but de Brière a donné le ton
Hockey mardi, 18 mai 2010. 23:39 jeudi, 12 déc. 2024. 02:48
C'est le moment d'analyser le deuxième match de la finale de l'Association Est opposant le Canadien aux Flyers de Philadelphie.
Héros du match? Daniel Brière.
Il a ouvert le pointage pour son équipe avec un tir précis. On parle d'un tir décevant pour le gardien. Son neuvième but a donné le ton à la partie. Brière est un joueur impliqué et un joueur dominant.
Zéro du match? Scott Gomez.
D'une part, il ne produit pas et d'autre part, il a écopé d'une autre mauvaise pénalité, qui a brisé les reins du Canadien. En plus, Brière a compté alors que le 91 était au banc des pénalités. C'est un vétéran dont le Canadien a trop besoin, il doit se ressaisir.
Le moment décisif du match? Le deuxième des Flyers compté par Simon Gagné en avantage numérique.
Si le Canadien avait résisté à l'attaque à cinq des Flyers et qu'il était parvenu à compter par la suite ça aurait pu être différent. C'est le point tournant du match parce que le Canadien avait tellement bien joué en première période.
Le Canadien peut-il combler le retard de 0-2 et gagner la série?
Il peut y arriver. Le Canadien s'est ajusté. D'ailleurs, on l'a vu en première période où il a lancé 16 fois contre six. Maintenant il faut concrétiser les efforts en marquant. Le gardien Michael Leigthon a été très bon. Bien sûr, une partie de la solution est de trouver un moyen de le déjouer.
Comment expliquer la présence de Sergei Kostitsyn dans la formation? Non.
Je me demande vraiment pourquoi il jouait. En plus, c'est lui qui a été le moins utilisé. Je respecte la décision de Jacques Martin mais je me demande ce que Sergei peut apporter. On ne le fait même pas jouer en désavantage numérique. Il doit y avoir quelque chose qui ne va pas avec Benoit Pouliot.
Que ne fait pas le Canadien qu'il faisait bien lors des deux séries précédentes? Le Canadien est devenu vulnérable en désavantage numérique. À part le premier match contre Pittsburgh, Montréal s'était très bien tiré d'affaire à court d'un. Puis, l'avantage numérique fonctionnait bien et l'équipe était opportuniste.
Consultez l'analyse de Michel Bergeron qui a répondu aux mêmes questions que Gaston Therrien.
*propos recueillis par Robert Latendresse
Héros du match? Daniel Brière.
Il a ouvert le pointage pour son équipe avec un tir précis. On parle d'un tir décevant pour le gardien. Son neuvième but a donné le ton à la partie. Brière est un joueur impliqué et un joueur dominant.
Zéro du match? Scott Gomez.
D'une part, il ne produit pas et d'autre part, il a écopé d'une autre mauvaise pénalité, qui a brisé les reins du Canadien. En plus, Brière a compté alors que le 91 était au banc des pénalités. C'est un vétéran dont le Canadien a trop besoin, il doit se ressaisir.
Le moment décisif du match? Le deuxième des Flyers compté par Simon Gagné en avantage numérique.
Si le Canadien avait résisté à l'attaque à cinq des Flyers et qu'il était parvenu à compter par la suite ça aurait pu être différent. C'est le point tournant du match parce que le Canadien avait tellement bien joué en première période.
Le Canadien peut-il combler le retard de 0-2 et gagner la série?
Il peut y arriver. Le Canadien s'est ajusté. D'ailleurs, on l'a vu en première période où il a lancé 16 fois contre six. Maintenant il faut concrétiser les efforts en marquant. Le gardien Michael Leigthon a été très bon. Bien sûr, une partie de la solution est de trouver un moyen de le déjouer.
Comment expliquer la présence de Sergei Kostitsyn dans la formation? Non.
Je me demande vraiment pourquoi il jouait. En plus, c'est lui qui a été le moins utilisé. Je respecte la décision de Jacques Martin mais je me demande ce que Sergei peut apporter. On ne le fait même pas jouer en désavantage numérique. Il doit y avoir quelque chose qui ne va pas avec Benoit Pouliot.
Que ne fait pas le Canadien qu'il faisait bien lors des deux séries précédentes? Le Canadien est devenu vulnérable en désavantage numérique. À part le premier match contre Pittsburgh, Montréal s'était très bien tiré d'affaire à court d'un. Puis, l'avantage numérique fonctionnait bien et l'équipe était opportuniste.
Consultez l'analyse de Michel Bergeron qui a répondu aux mêmes questions que Gaston Therrien.
*propos recueillis par Robert Latendresse