Quand Sarah Potomak, Laura Stacey, Erin Ambrose et Renata Fast ont appris qu'elles allaient participer au Championnat du monde de hockey féminin pour une première fois, les quatre Canadiennes sont passées par toute la gamme des émotions.

« J'étais nerveuse avant de recevoir l'appel, a raconté Potomak. Et quand le téléphone a sonné, j'ai commencé à pleurer. »

L'entraîneuse Laura Schuler a mentionné que d'annoncer la bonne nouvelle et d'entendre les explosions de joie faisaient partie des bons côtés de son métier.

« Et ça arrive même parfois avec nos joueuses expérimentées, a dit Schuler. Ça démontre à quel point c'est spécial pour tout le monde de représenter son pays. »

Ambrose a raconté qu'elle avait été particulièrement envahie par les émotions quand elle a annoncé la nouvelle à sa famille.

« Ma mère a un peu perdu la tête », a-t-elle déclaré.

Fast a noté qu'elle avait été surprise et que l'appel l'avait fait pleurer, tandis que Stacey a mentionné qu'elle avait été à court de mots et qu'elle en avait ressenti des frissons.

Les quatre femmes feront leurs débuts au Championnat mondial vendredi, quand les Canadiennes affronteront les Américaines, championnes en titre.

Originaire d'Aldergrove, en Colombie-Britannique, Potomak sera la plus jeune au sein de l'équipe canadienne, elle qui est âgée de 19 ans. Elle est tenace et talentueuse avec la rondelle.

Les trois autres recrues sont âgées de 22 ans.

Stacey est l'arrière-petite-fille du membre du Temple de la renommée du hockey King Clancy. Originaire de Kleinberg, en Ontario, elle a un puissant lancer et elle utilise bien son corps pour créer de l'espace autour du filet.

Fast, de Burlington, en Ontario, est une joueuse rapide qui évolue en défense.

Ambrose, de Keswick, en Ontario, patrouille aussi la ligne bleue et elle a déjà de l'expérience au niveau international après avoir participé à la Coupe des quatre nations en novembre et à deux matchs préparatoires face aux États-Unis en décembre.

« Avec toutes ces joueuses, nous espérons qu'elles vont ajouter de la profondeur à l'attaque », a noté Schuler.

Le Canada n'a pas remporté l'or au Championnat du monde depuis 2012. Les Américaines ont gagné six des sept dernières éditions du tournoi.

Ambrose, Fast, Stacey et Potomak savent que le Canada veut lancer un message à ses rivales à moins d'un an des Jeux olympiques de 2018, à Pyeongchang, en Corée du Sud.

« Nous connaissons nos objectifs, a noté Ambrose. Et nous allons tout faire pour les accomplir. »