Le Canada efface un mauvais départ
Hockey jeudi, 27 déc. 2012. 19:07 dimanche, 15 déc. 2024. 15:21
UFA, Russie - Le style physique de l'équipe canadienne junior n'est guère prisé par les équipes européennes et a souvent tendance à susciter les foudres des autorités au Championnat mondial.
C'est également là une approche qui a permis au Canada de signer sa deuxième victoire du tournoi, vendredi. Une victoire fort importante, bien qu'elle pourrait être accompagnée d'un prix important à payer.
Le gain de 6-3 des Canadiens contre les Slovaques a été forgé par l'écrasante mise en échec d'Anthony Camara en deuxième période, mais aussi par la capacité des Canadiens de galvaniser leurs énergies après avoir perçu l'expulsion de leur coéquipier comme une injustice.
Le Canada s'est retrouvé privé de trois attaquants en début de deuxième période parce que Camara et JC Lipon ont tous deux été expulsés du match, et parce que Boone Jenner purgeait le deuxième match d'une suspension de trois rencontres imposée avant le tournoi.
La décision de la Fédération internationale de hockey sur glace de ne pas imposer une sanction plus sévère à Camara, dont la mise en échec à l'endroit de Patrik Luza a forcé le défenseur slovaque à quitter la glace sur une civière, indique qu'elle estime que le coup n'était pas si grave. Luza avait la tête baissée quand le joueur des Colts de Barrie l'a projeté dans la bande.
Lipon, toutefois, a écopé d'une suspension d'un match après être passé devant le comité de discipline de la FIHG, samedi matin, pour avoir frappé Tomas Mikus derrière le filet des Slovaques en première période.
Le Canada devra donc se passer de lui et Jenner en vue du match de dimanche contre les États-Unis.
Tirant de l'arrière 3-1 en milieu de deuxième période, les Canadiens ont inscrit cinq buts sans riposte en route vers la victoire, ainsi qu'une fiche de 2-0 qui leur permet de dominer le groupe B.
Ryan Strome a réussi un doublé et le défenseur Morgan Rielly a récolté un but et une aide. Mark Scheifele a de son côté enfilé le but vainqueur avec moins d'une minute à jouer en deuxième. Ty Rattie et Ryan Nugent-Hopkins ont également marqué.
Le gardien Malcolm Subban a réalisé 25 arrêts et signé sa deuxième victoire du tournoi. Le défenseur Xavier Ouellet a amassé deux aides, dont une sur le but de Scheifele.
Le match de vendredi s'est décidé par les émotions qu'ont vécues les joueurs des deux équipes après la mise en échec de Camara.
Les Canadiens se sont regroupés, tandis que les Slovaques ont laissé leurs émotions venir à bout de leur concentration. Rielly et Rattie ont marqué en avantage numérique pour égaler le score.
«Après la mise en échec, quand Anthony est venu au banc et nous avons réalisé que c'était un coup légal et qu'il n'y aura pas de pénalité, et ensuite on a imposé une pénalité, nos joueurs se sont ralliés et nous, en tant qu'entraîneurs, avons cherché à exploiter la situation», a expliqué l'entraîneur-chef Steve Spott.
On a utilisé le mot «salaud» pour décrire l'équipe canadienne le Russe Nail Yakupov l'aurait notamment fait et Mikus l'a répété en décrivant les mises en échec assénées à ses dépens et à ceux de Luza.
«À mes yeux, les deux coups était salauds, a lancé Mikus. Je n'ai pas vu le deuxième, je ne peux pas commenter, mais il y avait... du sang dans le visage, alors ce n'était pas propre.»
Reste que le Canada est perçu comme une équipe qui tente d'avoir le dessus au moyen de l'intimidation.
«Les Canadiens savent que lorsqu'ils jouent de manière plus robuste, les équipes européennes ne réagissent pas bien», a noté l'entraîneur slovaque Ernest Bokros.
Strome n'a pas excusé l'approche des siens.
«Nous y allons à fond, a souligné l'attaquant des IceDogs de Niagara. C'est ce que nous avons toujours fait.»
Il a concédé que le bâton de Lipon était élevé lors de la collision avec Mikus, mais il a également fait remarquer que Mikus s'est mis le visage contre la glace pendant que Lipon était chassé par l'arbitre.
Mikus est revenu sur la patinoire rapidement à sa présence suivante et il a marqué un but en avantage numérique qui a fait 2-0 pour la Slovaquie en première période.
«La question que nous avons, c'est si vous embellissez, cela contribue-t-il à la sévérité de la sanction, a demandé Spott. Nos gars ne se couchent pas. Les hockeyeurs canadiens ne se couchent pas. Ils vont se traîner jusqu'au banc avant de se coucher.»
Le Canada a par ailleurs bien réagi à son premier véritable test du tournoi. Les Slovaques sont coriaces puisqu'ils s'étaient rendus jusqu'en prolongation face aux Russes, à leur match précédent, avant de s'incliner 3-2. Et ils ont eu l'avantage du jeu en première période face aux Canadiens.
Marko Dano a inscrit deux filets pour les Slovaques et Adam Nagy a réussi 24 arrêts.
«Dans une telle compétition, il faut trouver différents moyens de l'emporter et dans ce match, nos joueurs ont su composer avec l'adversité et respecter le plan de match», a noté Spott.
C'est également là une approche qui a permis au Canada de signer sa deuxième victoire du tournoi, vendredi. Une victoire fort importante, bien qu'elle pourrait être accompagnée d'un prix important à payer.
Le gain de 6-3 des Canadiens contre les Slovaques a été forgé par l'écrasante mise en échec d'Anthony Camara en deuxième période, mais aussi par la capacité des Canadiens de galvaniser leurs énergies après avoir perçu l'expulsion de leur coéquipier comme une injustice.
Le Canada s'est retrouvé privé de trois attaquants en début de deuxième période parce que Camara et JC Lipon ont tous deux été expulsés du match, et parce que Boone Jenner purgeait le deuxième match d'une suspension de trois rencontres imposée avant le tournoi.
La décision de la Fédération internationale de hockey sur glace de ne pas imposer une sanction plus sévère à Camara, dont la mise en échec à l'endroit de Patrik Luza a forcé le défenseur slovaque à quitter la glace sur une civière, indique qu'elle estime que le coup n'était pas si grave. Luza avait la tête baissée quand le joueur des Colts de Barrie l'a projeté dans la bande.
Lipon, toutefois, a écopé d'une suspension d'un match après être passé devant le comité de discipline de la FIHG, samedi matin, pour avoir frappé Tomas Mikus derrière le filet des Slovaques en première période.
Le Canada devra donc se passer de lui et Jenner en vue du match de dimanche contre les États-Unis.
Tirant de l'arrière 3-1 en milieu de deuxième période, les Canadiens ont inscrit cinq buts sans riposte en route vers la victoire, ainsi qu'une fiche de 2-0 qui leur permet de dominer le groupe B.
Ryan Strome a réussi un doublé et le défenseur Morgan Rielly a récolté un but et une aide. Mark Scheifele a de son côté enfilé le but vainqueur avec moins d'une minute à jouer en deuxième. Ty Rattie et Ryan Nugent-Hopkins ont également marqué.
Le gardien Malcolm Subban a réalisé 25 arrêts et signé sa deuxième victoire du tournoi. Le défenseur Xavier Ouellet a amassé deux aides, dont une sur le but de Scheifele.
Le match de vendredi s'est décidé par les émotions qu'ont vécues les joueurs des deux équipes après la mise en échec de Camara.
Les Canadiens se sont regroupés, tandis que les Slovaques ont laissé leurs émotions venir à bout de leur concentration. Rielly et Rattie ont marqué en avantage numérique pour égaler le score.
«Après la mise en échec, quand Anthony est venu au banc et nous avons réalisé que c'était un coup légal et qu'il n'y aura pas de pénalité, et ensuite on a imposé une pénalité, nos joueurs se sont ralliés et nous, en tant qu'entraîneurs, avons cherché à exploiter la situation», a expliqué l'entraîneur-chef Steve Spott.
On a utilisé le mot «salaud» pour décrire l'équipe canadienne le Russe Nail Yakupov l'aurait notamment fait et Mikus l'a répété en décrivant les mises en échec assénées à ses dépens et à ceux de Luza.
«À mes yeux, les deux coups était salauds, a lancé Mikus. Je n'ai pas vu le deuxième, je ne peux pas commenter, mais il y avait... du sang dans le visage, alors ce n'était pas propre.»
Reste que le Canada est perçu comme une équipe qui tente d'avoir le dessus au moyen de l'intimidation.
«Les Canadiens savent que lorsqu'ils jouent de manière plus robuste, les équipes européennes ne réagissent pas bien», a noté l'entraîneur slovaque Ernest Bokros.
Strome n'a pas excusé l'approche des siens.
«Nous y allons à fond, a souligné l'attaquant des IceDogs de Niagara. C'est ce que nous avons toujours fait.»
Il a concédé que le bâton de Lipon était élevé lors de la collision avec Mikus, mais il a également fait remarquer que Mikus s'est mis le visage contre la glace pendant que Lipon était chassé par l'arbitre.
Mikus est revenu sur la patinoire rapidement à sa présence suivante et il a marqué un but en avantage numérique qui a fait 2-0 pour la Slovaquie en première période.
«La question que nous avons, c'est si vous embellissez, cela contribue-t-il à la sévérité de la sanction, a demandé Spott. Nos gars ne se couchent pas. Les hockeyeurs canadiens ne se couchent pas. Ils vont se traîner jusqu'au banc avant de se coucher.»
Le Canada a par ailleurs bien réagi à son premier véritable test du tournoi. Les Slovaques sont coriaces puisqu'ils s'étaient rendus jusqu'en prolongation face aux Russes, à leur match précédent, avant de s'incliner 3-2. Et ils ont eu l'avantage du jeu en première période face aux Canadiens.
Marko Dano a inscrit deux filets pour les Slovaques et Adam Nagy a réussi 24 arrêts.
«Dans une telle compétition, il faut trouver différents moyens de l'emporter et dans ce match, nos joueurs ont su composer avec l'adversité et respecter le plan de match», a noté Spott.