(RDS.ca et PC) - Karol Krizan a donné toutes les chances à ses coéquipiers d'aller chercher le but qui couperait le souffle aux Canadiens. À mi-chemin en troisième période, le barrage a cédé. Patrice Bergeron, Sidney Crosby et Jeff Carter ont déjoué le cerbère Slovaque en l'espace de 1:39 pour procurer une victoire de 4-1 au Canada, qui affrontera la Suède en demi-finale du championnat du monde de hockey.

Alors que les Canadiens semblaient à court de solutions pour percer Krizan, Patrice Bergeron a laissé aller un tir anodin qui a déjoué le gardien du côté de la mitaine.

Trente secondes plus tard, Crosby a récupéré un retour de lancer de Bergeron puis a logé le disque d'un tir du revers par dessus Krizan.

Carter en a ajouté un peu plus d'une minute plus tard avec son troisième but en deux matchs.

Mike Cammalleri a été le premier à déjouer Krizan en deuxième période.

Le Canada a dominé la Slovaquie 42-23 au chapitre des tirs au but.

La Slovaquie avait pris les devants au premier engagement quand Kyle Calder avait malencontreusement fait dévier derrière Marc Denis un tir-passe que Dusan Milo destinait à Marian Hossa.

Un trio trop fort

Le trio de Bergeron, Crosby et Brad Boyes a suscité l'admiration du défenseur slovaque Milan Jurcina, qui a prédit que les Suédois allaient en avoir plein les bras avec ces trois là.

"Ils sont vraiment formidables, ils patinent et jouent bien en zone offensive. C'est vraiment difficile de se défendre contre eux, a constaté Jurcina. On ne peut pas se permettre de leur donner le moindre espace."

Crosby et Bergeron totalisent 13 points en six matchs depuis le début du tournoi, quatre de plus que leurs plus proches poursuivants.

"Ils ne nous ont pas donné beaucoup, mais nous sommes demeurés patients", a dit Bergeron, auteur du but victorieux. C'est le genre de hockey qu'il faut jouer ici. J'estime que nous avons joué de façon intelligente."

"C'est difficile, a renchéri Crosby, surtout quand vous dominez de la sorte et que vous faites à peu près tout ce qui est en votre contrôle. C'est toujours dur pour les nerfs quand le score est si serré."