Le Canadien apporterait du contenu canadien important pour BCE
Hockey lundi, 11 déc. 2000. 21:27 dimanche, 15 déc. 2024. 08:19
TORONTO (PC) - Si BCE achète le club de hockey Canadien, comme le laissait entendre un article paru dans un quotidien au cours de la fin de semaine, les observateurs estiment que le géant des télécommunications s'assurerait de plusieurs heures de contenu canadien pour ses canaux de télévision spécialisés dans le sport.
"L'intérêt réside en ce que c'est un élément de programmation excitant et interpellant", a commenté M. David Harrison, président et directeur général d'HYPN, une compagnie de placement médiatique qui achète du temps d'antenne pour les annonceurs publicitaires.
"Pour un produit adéquat et un public cible bien défini, c'est un très bon placement. Les sports sont importants pour la télévision et c'est un contenu canadien", a-t-il ajouté.
Un reportage du quotidien montréalais Le Journal de Montréal affirmait, dimanche, que BCE serait acheteur du Canadien, actuellement propriété de la brasserie Molson, et que la transaction serait imminente.
BCE et Molson ont tous deux refusé de commenter ces informations, lundi, mais Molson a toutefois reconnu être en pourparlers avec plusieurs acheteurs potentiels, ajoutant qu'elle espérait être en mesure d'annoncer la vente d'ici la fin de l'année.
Tandis que certaines sociétés tentent d'acheter ou de faire breveter certains contenus médiatiques, BCE achète purement et simplement les compagnies qui produisent le contenu en question, entretenant par là une compétition féroce avec Rogers Communications - son rival de toujours - dans une dynamique de convergence entre les secteurs des télécommunications, des médias et de l'Internet.
L'une des raisons qui pourraient expliquer l'achat éventuel du Canadien par BCE est que Rogers a déja acheté une équipe de sport, le club de baseball Blue Jays de Toronto, croit un observateur qui a préféré ne pas être identifié. "Ils ne veulent pas se laisser distancer", a-t-il déclaré.
Le Canadien, une équipe adulée par les amateurs de hockey montréalais, a récemment congédié son directeur général et son entraîneur. De plus, l'équipe pourrait fort bien rater les séries de fin de saison.
L'investissement d'un peu d'argent dans l'équipe afin d'améliorer sa performance pourrait s'avérer rentable en matière de tarifs publicitaires plus élevés et d'une demande accrue pour ces opportunités promotionnelles, analyse David Campbell, associé de direction chez Media Buying Services, une autre firme de placement publicitaire.
BCE aurait aussi l'avantage de profiter de modifier les lucratifs contrats de télédiffusion du Canadien, étant donné que l'équipe en est à sa troisième année de contrats de quatre ans qui la lient à différentes chaînes de télévision, dont certaines que détient maintenant BCE.
Des reportages récents ont laissé entendre qu'une vente du Canadien pourrait impliquer un consortium ou un groupe d'acheteurs dans lequel une grosse firme de télécommunications jouerait un rôle de premier plan.
Un acheteur du groupe achèterait l'amphithéâtre où évolue l'équipe, le Centre Molson, un autre achèterait l'équipe elle-même et un dernier mettrait la main sur les droits de mise en marché et de télédiffusion.
Selon les observateurs, c'est ce dernier créneau qui présenterait le plus d'intérêt pour BCE.
"L'intérêt réside en ce que c'est un élément de programmation excitant et interpellant", a commenté M. David Harrison, président et directeur général d'HYPN, une compagnie de placement médiatique qui achète du temps d'antenne pour les annonceurs publicitaires.
"Pour un produit adéquat et un public cible bien défini, c'est un très bon placement. Les sports sont importants pour la télévision et c'est un contenu canadien", a-t-il ajouté.
Un reportage du quotidien montréalais Le Journal de Montréal affirmait, dimanche, que BCE serait acheteur du Canadien, actuellement propriété de la brasserie Molson, et que la transaction serait imminente.
BCE et Molson ont tous deux refusé de commenter ces informations, lundi, mais Molson a toutefois reconnu être en pourparlers avec plusieurs acheteurs potentiels, ajoutant qu'elle espérait être en mesure d'annoncer la vente d'ici la fin de l'année.
Tandis que certaines sociétés tentent d'acheter ou de faire breveter certains contenus médiatiques, BCE achète purement et simplement les compagnies qui produisent le contenu en question, entretenant par là une compétition féroce avec Rogers Communications - son rival de toujours - dans une dynamique de convergence entre les secteurs des télécommunications, des médias et de l'Internet.
L'une des raisons qui pourraient expliquer l'achat éventuel du Canadien par BCE est que Rogers a déja acheté une équipe de sport, le club de baseball Blue Jays de Toronto, croit un observateur qui a préféré ne pas être identifié. "Ils ne veulent pas se laisser distancer", a-t-il déclaré.
Le Canadien, une équipe adulée par les amateurs de hockey montréalais, a récemment congédié son directeur général et son entraîneur. De plus, l'équipe pourrait fort bien rater les séries de fin de saison.
L'investissement d'un peu d'argent dans l'équipe afin d'améliorer sa performance pourrait s'avérer rentable en matière de tarifs publicitaires plus élevés et d'une demande accrue pour ces opportunités promotionnelles, analyse David Campbell, associé de direction chez Media Buying Services, une autre firme de placement publicitaire.
BCE aurait aussi l'avantage de profiter de modifier les lucratifs contrats de télédiffusion du Canadien, étant donné que l'équipe en est à sa troisième année de contrats de quatre ans qui la lient à différentes chaînes de télévision, dont certaines que détient maintenant BCE.
Des reportages récents ont laissé entendre qu'une vente du Canadien pourrait impliquer un consortium ou un groupe d'acheteurs dans lequel une grosse firme de télécommunications jouerait un rôle de premier plan.
Un acheteur du groupe achèterait l'amphithéâtre où évolue l'équipe, le Centre Molson, un autre achèterait l'équipe elle-même et un dernier mettrait la main sur les droits de mise en marché et de télédiffusion.
Selon les observateurs, c'est ce dernier créneau qui présenterait le plus d'intérêt pour BCE.