RALEIGH (PC-AP) - Le Canadien de Montréal a fait du joueur de centre Kyle Chipchura, six pieds et deux et 200 livres, son premier choix du repêchage amateur qui se tient aujourd'hui en Caroline du Nord.

Choisi au 18e rang, Chipchura a amassé 48 points et 118 minutes
de pénalité en 64 parties l'an dernier avec le club de Prince-Albert
de la Ligue junior de l'Ouest.

Le Tricolore et les amateurs de hockey de Montréal devront prendre leur mal en patience parce que le premier choix de l'équipe représente un projet à long terme.

Chipchura, qui était classé l'espoir numéro un en Amérique du Nord vers la mi-saison avant de reculer jusqu'à la quatrième place, a avancé qu'il est à quelques années d'évoluer dans la LNH.

"J'ai encore beaucoup de travail à faire avant d'y arriver", a-t-il reconnu, samedi, après avoir été le 18e joueur réclamé de la séance de repêchage.

L'ancien directeur général des Canucks de Vancouver, Brian Burke, a dit revoir en Chipchura, qui mesure six pieds deux pouces et pèse 196 livres, un jeune Trevor Linden.

"Wow! C'est flatteur", a-t-il lancé, se décrivant lui-même comme un joueur tenace qui excelle dans les deux sens de la patinoire.

En 64 matchs chez les Raiders de Prince Albert, de la Ligue junior de l'Ouest, Chipchura a réussi 15 buts, en plus d'amasser 33 passes et 118 minutes de pénalités. Une blessure à l'aine l'a contraint à l'inactivité pendant environ un mois. Il a raté le match des espoirs de la Ligue canadienne de hockey (LCH), en janvier.

La firme indépendante de recrutement "Red Line Report" soutient qu'il n'a pas progressé autant qu'on s'y attendait cette saison.

Il a fait des efforts pour améliorer son coup de patin, avec un certain succès, écrit-on. Travailleur infatigable préconisant un style physique, il est le genre de joueur sur lequel on veut miser en séries éliminatoires, poursuit RLR, le qualifiant même de guerrier.

Chipchura, qui a grandi dans un village situé à 30 minutes au nord d'Edmonton, s'est dit heureux de se retrouver au sein d'une équipe canadienne, particulièrement à Montréal où, a-t-il dit, "c'est le meilleur endroit pour jouer dans la LNH".

"Les partisans sont derrière leur équipe. J'ai pu le constater au cours d'un séjour à Montréal vers la fin de la saison régulière."

Né d'une mère Franco-manitobaine, Sylvia Breland, il ne maîtrise pas la langue française, mais il a fait la promesse d'apprendre quelques mots. Il ne connaît aucun joueur de l'organisation, mais il a confié qu'un de ses bons amis est le cousin du défenseur Sheldon Souray.
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