PHOENIX - Guy Carbonneau a un allié de taille dans la décision qu'il a prise de muter Maxim Lapierre à l'aile: le paternel lui-même, Richard Lapierre.

"Je vois ça d'un bon oeil, a-t-il dit. Maxim est rapide, il peut déborder les défenseurs et aller récupérer la rondelle dans les coins. Et à l'aile, il a moins de responsabilités qu'au centre."

M. Lapierre, un facteur depuis 34 ans à Repentigny, est le seul père québécois du groupe, tout un bout-en-train.

"Maxim m'impressionne à tous les jours. Il n'a jamais été un joueur dominant, mais il n'a jamais lâché. Il a une énorme confiance en lui, c'est sa grande qualité. Il n'est pas le plus talentueux, mais il est tenace.

"On l'a appelé Maxim pour maximum, a-t-il continué. Il a la bougeotte, il n'arrête pas une minute. Et il a une grande force de caractère, c'est un trait de personnalité de sa mère."

M. Lapierre dit avoir remarqué que son fils a gagné en maturité cette saison et qu'il a plus confiance en ses aptitudes à l'attaque.

"C'est un gars d'équipe. Il y en a plusieurs comme lui dans l'équipe, d'après ce que je peux voir. Il règne une excellente atmosphère. Les joueurs ont du plaisir ensemble, ça se voit."

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Carey Price n'a pas vu un de ses cousins éloignés depuis plus d'un an. Il devrait le voir de très près sur la glace du Jobing.com Arena, jeudi, parce que le petit cousin en question est Shane Doan, des Coyotes de Phoenix.

"Il m'a envoyé un message-texte pour me dire qu'on ne pourrait pas se voir la veille du match parce que les Coyotes jouent à Dallas. C'est dommage."

Doan est celui-là même qui s'est retrouvé au centre d'une controverse linguistique impliquant des arbitres francophones, au terme d'un match disputé au Centre Bell il y a quelques saisons.

"En début de saison, Shane m'a appelé pour me féliciter quand j'ai mérité un poste dans l'équipe, a confié Price. Il m'avait dit de ne pas hésiter à le contacter au besoin. C'est agréable de pouvoir compter sur quelqu'un de proche qui joue dans la Ligue nationale depuis longtemps."

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Carey Price a un tel coup de soleil au visage qu'il a eu de la difficulté à retirer son masque, au terme de la séance d'entraînement.

"On dirait qu'il y a du papier sablé là-dedans", a lancé le gardien recrue, qui s'est attiré les quolibets de ses coéquipiers parce qu'il arborait un bronzage de type raton laveur, avec le tour des yeux blanc.

Price a raconté avec humour l'excursion de pêche qu'il a faite dans le désert, la veille, en compagnie de Jaroslav Halak, Roman Hamrlik et du soigneur Nick Abbey-Jibb.

Il a été le seul à attraper du poisson, deux achigans en fait. Halak a dit soupçonner qu'il avait pêché le même deux fois!

"Une chose est sûre, les poissons dans ce lac étaient pas mal plus futés que nous", a lâché Price.

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Mike Komisarek était quelque peu nerveux à l'arrivée des journalistes dans le vestiaire après la séance d'entraînement. Le défenseur redoutait ce que son père Roman avait pu leur raconter. Cet immigrant polonais, partisan des Islanders de New York devant l'éternel, n'a pas la langue dans sa poche.

Komisarek a presque mordu quand un collègue lui a fait accroire que son père avait affirmé que son fils devrait être utilisé davantage en supériorité numérique.

"Ah non! Je vois déjà les manchettes dans les journaux de Montréal", a-t-il lancé, en riant.

"Je ne pouvais pas m'empêcher de regarder en sa direction parce que je me demandais ce qu'il vous racontait. Quand je le vois gesticuler de la sorte, je crains le pire", a ajouté Komisarek.

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Roman Komisarek demeure à New York depuis une trentaine d'années. Il est souvent victime de boutades d'amis partisans des Rangers.

"Lors du dernier match, un ami m'a appelé pour me narguer quand les Rangers menaient 5-0. Je lui ai répondu de ne pas s'en faire, que le Canadien reviendrait de l'arrière pour l'emporter 6-5.

"A la fin du match, tout le monde était impressionné de ma prédiction", a-t-il relaté, en riant de bon coeur.

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Benoit Melanson, un des fils de Roland qui est l'entraîneur des gardiens de but, a vécu des sensations fortes en prenant part à la dernière partie de la séance d'entraînement du Canadien, mercredi. Le jeune homme âgé de 20 ans, un gardien comme l'était son père, a fait face aux Alex Kovalev, Saku Koivu, Tomas Plekanec. Et avec un certain brio. Ancien gardien de la Ligue junior AAA, qui joue au hockey pour le plaisir dans la région de Moncton, il a réalisé quelques arrêts spectaculaires de la mitaine.

"Je vais avoir des choses à raconter à mes amis à mon retour", a-t-il lancé, avec un brin de fierté.