"Le Canadien fait bien en monnayant l'entente avec Bell"
Hockey mardi, 10 déc. 2002. 21:35 dimanche, 15 déc. 2024. 13:02
MONTREAL (PC) - Le Canadien de Montréal effectue une transaction d'affaires banale en monnayant immédiatement l'entente de longue durée liée au nom de l'amphithéâtre afin de diminuer sa dette, a avancé le propriétaire de l'équipe George Gillett fils, mardi.
Niant les rumeurs selon lesquelles le Canadien se retrouve dans une situation financière précaire, Gillett a expliqué que l'équipe prend une excellente décision d'affaires en troquant les 100 millions $ échelonnés sur 20 ans que lui a consentis Bell Canada, pour le nom de l'amphithéâtre, afin d'obtenir un montant de 70 millions $ sur-le-champ.
"Nous échangeons un montant payable sur 20 ans afin d'avoir de l'argent sonnant immédiatement et de payer l'hypothèque. Comment peut-on y voir quelque chose de négatif?", a commenté Gillett au cours d'un entretien téléphonique de Boston, où le Canadien affrontait les Bruins.
"C'est une pratique courante dans le monde des affaires et ça l'est davantage dans le sport."
A la réunion des gouverneurs de la LNH à Scottsdale, en Arizona, mardi, le commissaire Gary Bettman a affirmé que plusieurs équipes sportives ont utilisé l'argent des droits d'appellation de leur amphithéâtre afin d'en défrayer une partie des coûts.
Dans le cas du Canadien, Gillett s'est porté acquéreur d'un aréna déjà existant et il veut utiliser l'argent afin de rembourser une partie du prêt qu'il a négocié à l'achat de l'édifice et de 80,1 pour cent de l'équipe, le 31 janvier 2001.
"Il n'y a pas lieu d'en faire un plat, a déclaré Bettman. George Gillett fait très bien les choses, de façon très professionnelle. C'est comme s'il avait lui-même fait construire le Centre Bell et qu'il en assumait le financement."
Gillett a acheté l'amphithéâtre des Brasseries Molson, qui n'ont pas impliqué les droits d'appellation dans la transaction. L'aréna avait comme nom le Centre Molson, à l'époque.
Le Canadien a vendu les droits d'appellation à Bell Canada et l'aréna a changé de nom pour le Centre Bell, le 1er septembre.
Gillett a expliqué qu'il envisageait depuis longtemps de monnayer l'entente de 100 millions pour de l'argent sonnant.
"Nous avons fait part de nos intentions à Bell Canada dès le début des négociations, a dit Gillett. La compagnie s'est montrée tout de suite très réceptive."
Le propriétaire s'attend à ce que la transaction soit finalisée avant la fin de l'année avec le banquier américain JP Morgan Chase.
L'argent servira à rembourser le prêt de 140 millions $ que Gillett a obtenu en mai 2001 de la Caisse de dépôt et placement du Québec.
Depuis l'arrivée de Gillett, la masse salariale du Canadien est passée de 34,6 à 48,6 millions $ US. Il s'agit de la 10e masse en importance dans la LNH.
Mais Gillett a fait savoir que les revenus du Canadien sont aussi à la hausse, l'équipe se classant parmi les cinq meilleures dans plusieurs catégories financières.
"Notre organisation a fait de l'excellent travail", a-t-il résumé.
Niant les rumeurs selon lesquelles le Canadien se retrouve dans une situation financière précaire, Gillett a expliqué que l'équipe prend une excellente décision d'affaires en troquant les 100 millions $ échelonnés sur 20 ans que lui a consentis Bell Canada, pour le nom de l'amphithéâtre, afin d'obtenir un montant de 70 millions $ sur-le-champ.
"Nous échangeons un montant payable sur 20 ans afin d'avoir de l'argent sonnant immédiatement et de payer l'hypothèque. Comment peut-on y voir quelque chose de négatif?", a commenté Gillett au cours d'un entretien téléphonique de Boston, où le Canadien affrontait les Bruins.
"C'est une pratique courante dans le monde des affaires et ça l'est davantage dans le sport."
A la réunion des gouverneurs de la LNH à Scottsdale, en Arizona, mardi, le commissaire Gary Bettman a affirmé que plusieurs équipes sportives ont utilisé l'argent des droits d'appellation de leur amphithéâtre afin d'en défrayer une partie des coûts.
Dans le cas du Canadien, Gillett s'est porté acquéreur d'un aréna déjà existant et il veut utiliser l'argent afin de rembourser une partie du prêt qu'il a négocié à l'achat de l'édifice et de 80,1 pour cent de l'équipe, le 31 janvier 2001.
"Il n'y a pas lieu d'en faire un plat, a déclaré Bettman. George Gillett fait très bien les choses, de façon très professionnelle. C'est comme s'il avait lui-même fait construire le Centre Bell et qu'il en assumait le financement."
Gillett a acheté l'amphithéâtre des Brasseries Molson, qui n'ont pas impliqué les droits d'appellation dans la transaction. L'aréna avait comme nom le Centre Molson, à l'époque.
Le Canadien a vendu les droits d'appellation à Bell Canada et l'aréna a changé de nom pour le Centre Bell, le 1er septembre.
Gillett a expliqué qu'il envisageait depuis longtemps de monnayer l'entente de 100 millions pour de l'argent sonnant.
"Nous avons fait part de nos intentions à Bell Canada dès le début des négociations, a dit Gillett. La compagnie s'est montrée tout de suite très réceptive."
Le propriétaire s'attend à ce que la transaction soit finalisée avant la fin de l'année avec le banquier américain JP Morgan Chase.
L'argent servira à rembourser le prêt de 140 millions $ que Gillett a obtenu en mai 2001 de la Caisse de dépôt et placement du Québec.
Depuis l'arrivée de Gillett, la masse salariale du Canadien est passée de 34,6 à 48,6 millions $ US. Il s'agit de la 10e masse en importance dans la LNH.
Mais Gillett a fait savoir que les revenus du Canadien sont aussi à la hausse, l'équipe se classant parmi les cinq meilleures dans plusieurs catégories financières.
"Notre organisation a fait de l'excellent travail", a-t-il résumé.