Le CH n'a pas snobé le Qc, dit Timmins
Hockey dimanche, 20 mai 2012. 19:41 jeudi, 12 déc. 2024. 12:32
SHAWINIGAN, Qc - Trevor Timmins, le directeur de l'évaluation et du développement des joueurs du Canadien a rencontré les médias à Shawinigan et il a tenu à préciser que l'organisation montréalaise avait toujours épié la LHJMQ de près.
Dès sa nomination, le nouveau directeur général du Canadien Marc Bergevin avait admis qu'il voulait que son équipe repêche plus de joueurs en provenance de la LHJMQ tout en indiquant que plus de recruteurs seraient affectés aux équipes de ce circuit.
«Nous avons toujours essayé de repêcher au Québec. Si des gens pensent que nous n'avons pas placé la LHJMQ au sommet de notre liste parmi les endroits à observer pour le repêchage, ce n'est pas vrai», a soutenu Timmins en marge du tournoi de la coupe Memorial.
La séance de repêchage de la LNH cette année sera exceptionnelle, à sa façon, parce qu'elle va réserver son lot de surprises. Bien malin celui qui pourra prédire avec exactitude l'ordre des cinq, voire des trois premiers espoirs choisis.
Qui partira le premier? Nail Yakupov, Philip Forsberg, Mikhail Grigorengo, Alex Galchenyuk, ou un autre? Allez donc savoir...
«Il n'y a pas de consensus chez les recruteurs, a affirmé Timmins. On ne peut pas identifier clairement quels joueurs vont partir dans les trois premiers. En ce sens, ça va être une séance enlevante, fertile en rebondissements. Je suggère aux gens d'être rivés à leur écran de télévision le soir du 22 juin pour ne rien manquer.
«C'est une année où les 30 équipes auront chacune une liste différente des 10 meilleurs espoirs», a-t-il ajouté.
Les partisans du Tricolore vont être particulièrement en haleine parce que l'équipe dispose du troisième choix au total. C'est le choix le plus hâtif depuis que Timmins est en poste à Montréal, et cela l'enchante.
Comme il a tenu à préciser: cuvée disparate et hétéroclite n'est absolument pas synonyme de mauvaise cuvée.
«Nous allons avoir un bon joueur, c'est sûr, a-t-il déclaré. Quant à savoir s'il va graduer dans la Ligue nationale dès la saison prochaine, ce sera au joueur choisi de le démontrer. Il aura beaucoup de pain sur la planche au cours de l'été. Il pourra acquérir de la maturité physique et s'améliorer comme athlète. Ce sera au camp d'entraînement et au cours des matchs présaison qu'il pourra faire ses preuves.»
Timmins n'a pas fermé la porte à ce que le CH choisisse un Russe, même si l'organisation n'a guère eu de succès avec les Russes (et les Bélarusses) ces dernières années.
«Il ne faut pas tous les (les Russes) mettre dans le même paquet. Chaque cas est différent. Si on juge que le risque est trop grand, on s'abstient. C'est une question de philosophie d'organisation, au bout du compte.»
L'effet Bergevin
L'arrivée de Marc Bergevin comme directeur général a indéniablement insufflé un vent de renouveau au sein de l'organisation. Timmins ne l'a pas beaucoup côtoyé, mais il a tôt fait de remarquer ses aptitudes de leader.
«Il est comme un capitaine d'équipe, un meneur. Il est très respecté dans notre groupe. J'ai hâte de travailler avec lui», a affirmé le directeur du recrutement du CH, dimanche.
Tenu au silence sous le règne de Pierre Gauthier, Timmins a répondu aux questions de la presse au tournoi de la Coupe memorial pour la première fois depuis belle lurette.
Il s'est dit heureux de la progression que les deux derniers premiers choix de l'équipe ont connue cette saison: les défenseurs Jarred Tinordi (2009) des Kinghts de London et Nathan Beaulieu (2010) des Sea Dogs de Saint-Jean. Il a fait remarquer que les quatre espoirs du CH qui participent au tournoi, Michaël Bournival et Morgan Ellis des Cataractes de Shawinigan étant les deux autres, sont des meneurs au sein de leur équipe.
On l'a questionné finalement au sujet de Ryan McDonagh, choix du CH en 2007 qui fait flèche de tout bois en séries de la Coupe Stanley chez les Rangers de New York.
«Je suis très heureux pour Ryan parce que c'est une bonne personne, en plus d'être un talentueux athlète. Il a une grande force de caractère et de formidables habitudes de travail. Je suis très heureux pour lui.»
Le journaliste Stéphane Leroux de RDS lui a demandé s'il est vrai qu'il avait pleuré son départ quand le directeur général Bob Gainey l'a impliqué dans l'échange de Scott Gomez, en 2009. Timmins a répondu, en français s'il vous plaît: «Juste un peu...», en riant.
Dès sa nomination, le nouveau directeur général du Canadien Marc Bergevin avait admis qu'il voulait que son équipe repêche plus de joueurs en provenance de la LHJMQ tout en indiquant que plus de recruteurs seraient affectés aux équipes de ce circuit.
«Nous avons toujours essayé de repêcher au Québec. Si des gens pensent que nous n'avons pas placé la LHJMQ au sommet de notre liste parmi les endroits à observer pour le repêchage, ce n'est pas vrai», a soutenu Timmins en marge du tournoi de la coupe Memorial.
La séance de repêchage de la LNH cette année sera exceptionnelle, à sa façon, parce qu'elle va réserver son lot de surprises. Bien malin celui qui pourra prédire avec exactitude l'ordre des cinq, voire des trois premiers espoirs choisis.
Qui partira le premier? Nail Yakupov, Philip Forsberg, Mikhail Grigorengo, Alex Galchenyuk, ou un autre? Allez donc savoir...
«Il n'y a pas de consensus chez les recruteurs, a affirmé Timmins. On ne peut pas identifier clairement quels joueurs vont partir dans les trois premiers. En ce sens, ça va être une séance enlevante, fertile en rebondissements. Je suggère aux gens d'être rivés à leur écran de télévision le soir du 22 juin pour ne rien manquer.
«C'est une année où les 30 équipes auront chacune une liste différente des 10 meilleurs espoirs», a-t-il ajouté.
Les partisans du Tricolore vont être particulièrement en haleine parce que l'équipe dispose du troisième choix au total. C'est le choix le plus hâtif depuis que Timmins est en poste à Montréal, et cela l'enchante.
Comme il a tenu à préciser: cuvée disparate et hétéroclite n'est absolument pas synonyme de mauvaise cuvée.
«Nous allons avoir un bon joueur, c'est sûr, a-t-il déclaré. Quant à savoir s'il va graduer dans la Ligue nationale dès la saison prochaine, ce sera au joueur choisi de le démontrer. Il aura beaucoup de pain sur la planche au cours de l'été. Il pourra acquérir de la maturité physique et s'améliorer comme athlète. Ce sera au camp d'entraînement et au cours des matchs présaison qu'il pourra faire ses preuves.»
Timmins n'a pas fermé la porte à ce que le CH choisisse un Russe, même si l'organisation n'a guère eu de succès avec les Russes (et les Bélarusses) ces dernières années.
«Il ne faut pas tous les (les Russes) mettre dans le même paquet. Chaque cas est différent. Si on juge que le risque est trop grand, on s'abstient. C'est une question de philosophie d'organisation, au bout du compte.»
L'effet Bergevin
L'arrivée de Marc Bergevin comme directeur général a indéniablement insufflé un vent de renouveau au sein de l'organisation. Timmins ne l'a pas beaucoup côtoyé, mais il a tôt fait de remarquer ses aptitudes de leader.
«Il est comme un capitaine d'équipe, un meneur. Il est très respecté dans notre groupe. J'ai hâte de travailler avec lui», a affirmé le directeur du recrutement du CH, dimanche.
Tenu au silence sous le règne de Pierre Gauthier, Timmins a répondu aux questions de la presse au tournoi de la Coupe memorial pour la première fois depuis belle lurette.
Il s'est dit heureux de la progression que les deux derniers premiers choix de l'équipe ont connue cette saison: les défenseurs Jarred Tinordi (2009) des Kinghts de London et Nathan Beaulieu (2010) des Sea Dogs de Saint-Jean. Il a fait remarquer que les quatre espoirs du CH qui participent au tournoi, Michaël Bournival et Morgan Ellis des Cataractes de Shawinigan étant les deux autres, sont des meneurs au sein de leur équipe.
On l'a questionné finalement au sujet de Ryan McDonagh, choix du CH en 2007 qui fait flèche de tout bois en séries de la Coupe Stanley chez les Rangers de New York.
«Je suis très heureux pour Ryan parce que c'est une bonne personne, en plus d'être un talentueux athlète. Il a une grande force de caractère et de formidables habitudes de travail. Je suis très heureux pour lui.»
Le journaliste Stéphane Leroux de RDS lui a demandé s'il est vrai qu'il avait pleuré son départ quand le directeur général Bob Gainey l'a impliqué dans l'échange de Scott Gomez, en 2009. Timmins a répondu, en français s'il vous plaît: «Juste un peu...», en riant.