Le CH pourrait sentir la soupe chaude
Hockey mardi, 23 mars 2010. 00:13 dimanche, 15 déc. 2024. 02:28
MONTRÉAL - Après avoir aligné six victoires, le Canadien vient de subir deux défaites. L'équipe doit renouer avec ses bonnes habitudes, sinon la soupe va se réchauffer derrière elle au classement de l'Est.
"Je ne sais pas si c'est (les deux défaites) attribuable au fait que les gars tiennent les choses pour acquis. J'espère que ce n'est pas le cas", a mentionné l'entraîneur Jacques Martin quand on lui a posé la question.
Dans les revers de 3-2 à Toronto et de 2-0 lundi, les joueurs n'ont en tout cas pas affiché la cohésion qui leur a permis de se détacher du peloton de ses poursuivants dernièrement.
"Vous frappez en plein dans le mille", a répondu Martin quand on lui a soumis comme analyse que l'écart entre les défenseurs et les attaquants s'était agrandi quelque peu.
"Le soutien n'est plus le même, a-t-il corroboré. Vous devez faire de courtes passes au lieu d'en tenter de longues, d'où l'importance pour les attaquants de se tenir près des défenseurs. C'est important de jouer en unités de cinq sur la glace, dans les trois zones."
Le défenseur Andrei Markov était de mauvais poil.
"Nous n'avons pas affiché d'émotivité dans nos deux derniers matchs, et c'est impardonnable à ce stade de la saison, a-t-il maugréé. Nous devrons montrer plus de mordant à notre prochain match."
Le défenseur Jaroslav Spacek a souligné que les Sénateurs s'étaient montrés plus affamés.
"Nous savions pourtant qu'ils venaient de perdre leurs cinq derniers matchs et que c'était important de bien amorcer la soirée."
Le Canadien était prêt, mais les deux jeux de puissance ratés sont venus briser son le rythme. Il s'est par la suite embourbé en défense, en permettant entre autres plusieurs surnombres.
"Heureusement que Jaro (Halak) était là pour réparer nos erreurs", a admis Spacek, en soulignant la combativité des Sénateurs en relance de l'attaque.
"Nous nous sommes fait prendre à contrepied parce que nous étions trop fébriles. Et nous n'avons pas obtenu du bon soutien des attaquants."
L'ailier Brian Gionta a parlé d'un lent début de match, une situation qu'on n'a pu corriger à compter de la deuxième période.
"Même en retard de 1-0 il nous restait 40 minutes pour redresser la situation. Nous avons été incapables de trouver un bon rythme. Une des conséquences de cela, c'est le total anormalement élevé de descentes en surnombre que nous avons cédés.
"Nous avons besoin de victoires dans le moment. Nous devrons fournir un gros effort dans nos neuf derniers matchs."
Interrogé au sujet de l'inefficacité du jeu de puissance, lundi, Gionta a invoqué un manque de cohésion.
"Les passes n'étaient pas vives et rapides. Nous avons dû jouer le long des bandes. Dans ce temps-là, c'est difficile de faire des jeux."
Spacek, lui, a argué que l'équipe ne crée pas suffisamment de circulation devant le filet, contrairement à ce qu'elle faisait quand elle avait plus de succès.
"Nous avons bien fait circuler le disque, a-t-il commenté. Le tir initial se rend au filet, mais il n'y a personne pour récupérer les retours devant. Quand l'attaque massive fonctionnait bien, il y avait toujours quelqu'un pour créer une deuxième ou une troisième chance."
Markov, enfin, a souligné qu'on a trop joué à l'extérieur et que personne n'a envoyé la rondelle vers le filet.
"Je ne sais pas si c'est (les deux défaites) attribuable au fait que les gars tiennent les choses pour acquis. J'espère que ce n'est pas le cas", a mentionné l'entraîneur Jacques Martin quand on lui a posé la question.
Dans les revers de 3-2 à Toronto et de 2-0 lundi, les joueurs n'ont en tout cas pas affiché la cohésion qui leur a permis de se détacher du peloton de ses poursuivants dernièrement.
"Vous frappez en plein dans le mille", a répondu Martin quand on lui a soumis comme analyse que l'écart entre les défenseurs et les attaquants s'était agrandi quelque peu.
"Le soutien n'est plus le même, a-t-il corroboré. Vous devez faire de courtes passes au lieu d'en tenter de longues, d'où l'importance pour les attaquants de se tenir près des défenseurs. C'est important de jouer en unités de cinq sur la glace, dans les trois zones."
Le défenseur Andrei Markov était de mauvais poil.
"Nous n'avons pas affiché d'émotivité dans nos deux derniers matchs, et c'est impardonnable à ce stade de la saison, a-t-il maugréé. Nous devrons montrer plus de mordant à notre prochain match."
Le défenseur Jaroslav Spacek a souligné que les Sénateurs s'étaient montrés plus affamés.
"Nous savions pourtant qu'ils venaient de perdre leurs cinq derniers matchs et que c'était important de bien amorcer la soirée."
Le Canadien était prêt, mais les deux jeux de puissance ratés sont venus briser son le rythme. Il s'est par la suite embourbé en défense, en permettant entre autres plusieurs surnombres.
"Heureusement que Jaro (Halak) était là pour réparer nos erreurs", a admis Spacek, en soulignant la combativité des Sénateurs en relance de l'attaque.
"Nous nous sommes fait prendre à contrepied parce que nous étions trop fébriles. Et nous n'avons pas obtenu du bon soutien des attaquants."
L'ailier Brian Gionta a parlé d'un lent début de match, une situation qu'on n'a pu corriger à compter de la deuxième période.
"Même en retard de 1-0 il nous restait 40 minutes pour redresser la situation. Nous avons été incapables de trouver un bon rythme. Une des conséquences de cela, c'est le total anormalement élevé de descentes en surnombre que nous avons cédés.
"Nous avons besoin de victoires dans le moment. Nous devrons fournir un gros effort dans nos neuf derniers matchs."
Interrogé au sujet de l'inefficacité du jeu de puissance, lundi, Gionta a invoqué un manque de cohésion.
"Les passes n'étaient pas vives et rapides. Nous avons dû jouer le long des bandes. Dans ce temps-là, c'est difficile de faire des jeux."
Spacek, lui, a argué que l'équipe ne crée pas suffisamment de circulation devant le filet, contrairement à ce qu'elle faisait quand elle avait plus de succès.
"Nous avons bien fait circuler le disque, a-t-il commenté. Le tir initial se rend au filet, mais il n'y a personne pour récupérer les retours devant. Quand l'attaque massive fonctionnait bien, il y avait toujours quelqu'un pour créer une deuxième ou une troisième chance."
Markov, enfin, a souligné qu'on a trop joué à l'extérieur et que personne n'a envoyé la rondelle vers le filet.