Le CH prêt pour un très long printemps
Hockey mercredi, 9 avr. 2008. 18:23 jeudi, 12 déc. 2024. 00:46
MONTRÉAL - Guy Carbonneau ne s'attend pas à balayer les Bruins de Boston. Mieux encore, l'entraîneur du Canadien prépare son équipe à disputer le maximum de rencontres, finale comprise.
"Durant nos réunions, j'ai dit aux joueurs qu'on se préparait à jouer 28 matchs. Aucune équipe n'a jamais remporté la coupe en gagnant 16 matchs d'affilée. Je ne m'attends pas à ça."
D'expérience, Carbo sait que l'équipe va vivre des hauts et des bas. En commençant par la série contre Boston dont le premier match de ce quart-de-finale de l'Association Est sera présenté, jeudi, au Centre Bell.
"Les séries sont bien différentes de la saison, a-t-il rappelé. On peut être obligés de disputer trois périodes supplémentaires samedi soir et être quand même prêts à jouer dimanche. C'est très dur physiquement mais encore plus psychologiquement. L'équipe qui va l'emporter est celle qui sera la mieux préparée. Quand les choses vont aller moins bien, on va devoir se regrouper."
Carbonneau sait que les joueurs vont souffrir durant ces séries.
"C'est une question de volonté, a-t-il noté. Il y a des joueurs qui seront sur les plages d'Acapulco pendant que nous allons jouer au hockey. Mais de soulever la coupe au bout de ses bras vaut bien tous les sacrifices."
Une équipe préparée
Carbonneau croit son équipe bien préparée à entreprendre la série.
"Nous sommes prêts depuis lundi. Je pense que les joueurs sont anxieux, qu'ils sont un peu nerveux. Mais c'est normal.
"J'étais moi-même nerveux quand j'étais joueur. Je le suis encore aujourd'hui."
Carbonneau croit que les 231 matchs qu'il a disputés en séries vont lui être utiles.
"C'est sûr que je vais me servir de mon expérience. Il faut être capable d'apprivoiser sa nervosité et d'être en mesure de demeurer calme dans les situations difficiles."
Le Canadien a balayé la série (8-0-0) contre les Bruins. Il ne croit pas que cette domination exercera une plus grande pression sur son équipe.
"Ca ne changera rien, assure-t-il. Mais le fait d'avoir terminé au premier rang va inciter nos adversaires à en donner encore plus."
À l'hôtel
Les joueurs seront à l'hôtel la veille et le jour des matchs au Centre Bell. La direction a préféré cette formule à la "retraite fermée".
"C'est ma décision car Bob (Gainey) m'a laissé carte blanche, a indiqué Carbo. J'en ai discuté avec les entraîneurs. On aurait pu opter pour la retraite fermée. Mais il y avait la distance à considérer, de même que le niveau de circulation. On ne voulait pas prendre de risque.
"On veut s'assurer que les joueurs puissent garder le même rythme, qu'ils soient bien reposés. A la maison, il y a la famille, les voisins et le téléphone qui n'arrête pas de sonner à ce temps-ci de l'année."
Carbonneau se dit bien placé pour le savoir.
"Je demeure dans le West Island et ça me prend 45 minutes pour venir au Centre Bell. Durant le trajet, il doit bien y avoir 150 voitures qui me klaxonnent. Les gens nous souhaitent bonne chance. Ils aiment l'équipe", a-t-il raconté sans se plaindre le moins du monde.
"Durant nos réunions, j'ai dit aux joueurs qu'on se préparait à jouer 28 matchs. Aucune équipe n'a jamais remporté la coupe en gagnant 16 matchs d'affilée. Je ne m'attends pas à ça."
D'expérience, Carbo sait que l'équipe va vivre des hauts et des bas. En commençant par la série contre Boston dont le premier match de ce quart-de-finale de l'Association Est sera présenté, jeudi, au Centre Bell.
"Les séries sont bien différentes de la saison, a-t-il rappelé. On peut être obligés de disputer trois périodes supplémentaires samedi soir et être quand même prêts à jouer dimanche. C'est très dur physiquement mais encore plus psychologiquement. L'équipe qui va l'emporter est celle qui sera la mieux préparée. Quand les choses vont aller moins bien, on va devoir se regrouper."
Carbonneau sait que les joueurs vont souffrir durant ces séries.
"C'est une question de volonté, a-t-il noté. Il y a des joueurs qui seront sur les plages d'Acapulco pendant que nous allons jouer au hockey. Mais de soulever la coupe au bout de ses bras vaut bien tous les sacrifices."
Une équipe préparée
Carbonneau croit son équipe bien préparée à entreprendre la série.
"Nous sommes prêts depuis lundi. Je pense que les joueurs sont anxieux, qu'ils sont un peu nerveux. Mais c'est normal.
"J'étais moi-même nerveux quand j'étais joueur. Je le suis encore aujourd'hui."
Carbonneau croit que les 231 matchs qu'il a disputés en séries vont lui être utiles.
"C'est sûr que je vais me servir de mon expérience. Il faut être capable d'apprivoiser sa nervosité et d'être en mesure de demeurer calme dans les situations difficiles."
Le Canadien a balayé la série (8-0-0) contre les Bruins. Il ne croit pas que cette domination exercera une plus grande pression sur son équipe.
"Ca ne changera rien, assure-t-il. Mais le fait d'avoir terminé au premier rang va inciter nos adversaires à en donner encore plus."
À l'hôtel
Les joueurs seront à l'hôtel la veille et le jour des matchs au Centre Bell. La direction a préféré cette formule à la "retraite fermée".
"C'est ma décision car Bob (Gainey) m'a laissé carte blanche, a indiqué Carbo. J'en ai discuté avec les entraîneurs. On aurait pu opter pour la retraite fermée. Mais il y avait la distance à considérer, de même que le niveau de circulation. On ne voulait pas prendre de risque.
"On veut s'assurer que les joueurs puissent garder le même rythme, qu'ils soient bien reposés. A la maison, il y a la famille, les voisins et le téléphone qui n'arrête pas de sonner à ce temps-ci de l'année."
Carbonneau se dit bien placé pour le savoir.
"Je demeure dans le West Island et ça me prend 45 minutes pour venir au Centre Bell. Durant le trajet, il doit bien y avoir 150 voitures qui me klaxonnent. Les gens nous souhaitent bonne chance. Ils aiment l'équipe", a-t-il raconté sans se plaindre le moins du monde.