Le CH s'avère le remède des Rangers
Hockey dimanche, 17 janv. 2010. 01:08 samedi, 14 déc. 2024. 03:31
La mine basse devant leur casier après la défaite de samedi contre les Sénateurs d'Ottawa, les joueurs du Canadien répétaient tous qu'il fallait rapidement apprendre des erreurs commises et éviter de les répéter le lendemain contre les Rangers de New York.
Mais quand est venu le temps de passer de la parole aux actes, la signification du cliché ne semblait pas avoir été assimilée.
Pour la deuxième fois en 24 heures, le Canadien a laissé filer l'avance qu'il s'était bâtie contre une équipe qu'il pourchasse au classement de l'Association de l'Est. Les Rangers, qui avaient perdu quatre de leurs cinq matchs précédents, ont eu l'air d'aspirants à la coupe Stanley dimanche dans une victoire de 6-2 au Madison Square Garden.
Après s'être forgé une avance de deux buts grâce à du jeu inspiré au premier tiers, Le Tricolore s'est collectivement écroulé en deuxième et s'est retrouvé complètement dépassé par le travail des Ryan Callahan, Brandon Dubinsky et Marian Gaborik. Les Rangers ont eu besoin de onze minutes pour prendre les devants, quelques coups de poings pour intimider la visite et le tour était joué.
"C'était une opportunité pour notre équipe de s'affirmer et malheureusement, dans les deux parties qu'on a jouées, on a accordé deux buts en désavantage numérique et beaucoup trop de buts contre nos meilleurs trios", a résumé Jacques Martin après la partie.
"Avec l'avance, nous aurions pu jouer un meilleur match sur la route. Nous nous compliquons la vie pour le reste de la saison", a anticipé Michael Cammalleri.
"Nous venons d'affronter deux équipes avec qui nous bataillons au classement et nous avons perdu chaque fois. Dans les deux matchs, nous n'étions pas prêts à remporter nos batailles pendant 60 minutes, a déploré Brian Gionta.
Callahan, qui a craqué l'allumette qui a mis le feu aux poudres chez les Rangers en début de deuxième, a alimenté le brasier jusqu'à la fin du match, qu'il a conclu avec deux buts et deux aides. Dubinsky (2-1) et Gaborik (1-2) ont chacun récolté trois points. Le but de ce dernier était son 29e de la saison.
"Nous n'avons pas suivi le système. Nous commettons trop de revirements, nos présences sont trop longues", a simplement analysé Jaroslav Spacek.
Chris Drury a inscrit le sixième but sans riposte des Blue Shirts en fin de troisième période.
Cammalleri (22e) et Gionta (13e) ont déjoué Henrik Lundqvist en première période.
"On a joué une excellente première période au cours de laquelle on ne leur a concédé que deux chances de marquer. Mais ils ont dominé le reste du match. On ne garde pas le jeu simple et on ne prend pas assez de lancers", a poursuivi l'entraîneur.
Seul sur son île, Halak a paru dépassé par les événements. Il n'a pu arrêter que 28 lancers.
Le Canadien n'a lancé que 20 fois sur Lundqvist, dont deux en deuxième période.
Au classement dans l'Est, les Rangers sont passés devant les Sénateurs au sixième rang avec 52 points. Le Canadien, qui possède 50 points, fait du surplace en neuvième position.
Un bon œil au bâton
Cammalleri a marqué son 22e de la saison à 3:30. Il a accepté une belle passe de Tomas Plekanec, qui entrait sur l'aile droite, et a logé le disque dans la partie supérieure droite du filet, par-dessus la mitaine de Lundqvist.
Puis Gionta, qui avait raté une belle chance d'augmenter cette avance sur une descente à deux contre un avec Benoit Pouliot à la huitième minute, s'est repris de façon spectaculaire lors d'un jeu de puissance à 14:50. Posté à la gauche de Lundqvist, le dos au gardien, le petit attaquant a frappé au vol un retour de lancer de Marc-André Bergeron et a réussi à pousser la rondelle dans le filet.
Le but a été accordé après que les officiels eurent fait appel à la reprise vidéo. L'avantage numérique du Canadien venait du coup de se montrer plus productif que la veille, alors qu'il avait été blanchi en six occasions contre les Sénateurs.
Des buts et du grabuge
Mais c'est à croire qu'il y a un interrupteur, à quelque part chez le Canadien, que quelqu'un s'amuse à activer d'une période à l'autre.
Callahan a inscrit son équipe au tableau dès la 57e seconde du deuxième tiers. Après avoir échappé à la surveillance de Paul Mara à la gauche de Halak, il n'a eu qu'à déposer son bâton sur la glace pour rediriger tout doucement une passe parfaite de Gaborik derrière la ligne rouge.
Le rapide et fougueux attaquant a refait des flammèches à mi-chemin dans la période. Le Canadien venait de gagner une mise en jeu pour amorcer un avantage numérique à 4 contre 3 quand la petite bombe des Rangers s'est emparé de la rondelle et a pris la poudre d'escampette entre les deux défenseurs. Son tir a été bloqué par Halak, mais Dubinsky le suivait de près et a frappé le rebond au vol pour créer l'égalité.
C'était la deuxième fois en autant de matchs que le Canadien concède un but alors qu'il a l'avantage d'un homme.
Dubinsky a donné l'avance aux Rangers moins de trois minutes plus tard avec son dixième de la saison. Gaborik a récolté une deuxième passe sur le jeu.
Les esprits se sont échauffés par la suite. Aaron Voros a déterré la hache de guerre en rudoyant Andrei Markov, ce qui a incité Josh Gorges et Travis Moen à s'en mêler. Gorges a fini par jeter les gants devant Sean Avery, qui a fait ses pitreries habituelles après avoir livré un match nul au défenseur du Canadien.
Une autre escarmouche a éclaté avant la fin de la période, résultat d'une mise en échec de Tomas Plekanec sur Enver Lisin. Le principal fait saillant de l'attroupement a été un combat entre Benoit Pouliot et Wade Redden. Aucun avantage marqué sur la carte des juges.
Le Canadien a été incapable de profiter d'une pénalité à Michal Rozsival pour créer l'égalité en début de troisième. Les Rangers n'ont pas manqué leur coup quand la même opportunité s'est présentée. Pendant que Pouliot était au cachot, Callahan, encore lui, a fait dévier un tir de la pointe qui a traversé de justesse la ligne des buts. La décision était à ce point difficile à rendre que les officiels ont laissé le jeu se poursuivre et sont allés confirmer leurs doutes à la reprise vidéo au coup de sifflet.
Gaborik s'est ensuite approché à un but de Sidney Crosby et Alexander Ovechkin dans la course au trophée Maurice-Richard avant de voir Callahan récolter son quatrième point de la rencontre sur le but de Drury.
Mais quand est venu le temps de passer de la parole aux actes, la signification du cliché ne semblait pas avoir été assimilée.
Pour la deuxième fois en 24 heures, le Canadien a laissé filer l'avance qu'il s'était bâtie contre une équipe qu'il pourchasse au classement de l'Association de l'Est. Les Rangers, qui avaient perdu quatre de leurs cinq matchs précédents, ont eu l'air d'aspirants à la coupe Stanley dimanche dans une victoire de 6-2 au Madison Square Garden.
Après s'être forgé une avance de deux buts grâce à du jeu inspiré au premier tiers, Le Tricolore s'est collectivement écroulé en deuxième et s'est retrouvé complètement dépassé par le travail des Ryan Callahan, Brandon Dubinsky et Marian Gaborik. Les Rangers ont eu besoin de onze minutes pour prendre les devants, quelques coups de poings pour intimider la visite et le tour était joué.
"C'était une opportunité pour notre équipe de s'affirmer et malheureusement, dans les deux parties qu'on a jouées, on a accordé deux buts en désavantage numérique et beaucoup trop de buts contre nos meilleurs trios", a résumé Jacques Martin après la partie.
"Avec l'avance, nous aurions pu jouer un meilleur match sur la route. Nous nous compliquons la vie pour le reste de la saison", a anticipé Michael Cammalleri.
"Nous venons d'affronter deux équipes avec qui nous bataillons au classement et nous avons perdu chaque fois. Dans les deux matchs, nous n'étions pas prêts à remporter nos batailles pendant 60 minutes, a déploré Brian Gionta.
Callahan, qui a craqué l'allumette qui a mis le feu aux poudres chez les Rangers en début de deuxième, a alimenté le brasier jusqu'à la fin du match, qu'il a conclu avec deux buts et deux aides. Dubinsky (2-1) et Gaborik (1-2) ont chacun récolté trois points. Le but de ce dernier était son 29e de la saison.
"Nous n'avons pas suivi le système. Nous commettons trop de revirements, nos présences sont trop longues", a simplement analysé Jaroslav Spacek.
Chris Drury a inscrit le sixième but sans riposte des Blue Shirts en fin de troisième période.
Cammalleri (22e) et Gionta (13e) ont déjoué Henrik Lundqvist en première période.
"On a joué une excellente première période au cours de laquelle on ne leur a concédé que deux chances de marquer. Mais ils ont dominé le reste du match. On ne garde pas le jeu simple et on ne prend pas assez de lancers", a poursuivi l'entraîneur.
Seul sur son île, Halak a paru dépassé par les événements. Il n'a pu arrêter que 28 lancers.
Le Canadien n'a lancé que 20 fois sur Lundqvist, dont deux en deuxième période.
Au classement dans l'Est, les Rangers sont passés devant les Sénateurs au sixième rang avec 52 points. Le Canadien, qui possède 50 points, fait du surplace en neuvième position.
Un bon œil au bâton
Cammalleri a marqué son 22e de la saison à 3:30. Il a accepté une belle passe de Tomas Plekanec, qui entrait sur l'aile droite, et a logé le disque dans la partie supérieure droite du filet, par-dessus la mitaine de Lundqvist.
Puis Gionta, qui avait raté une belle chance d'augmenter cette avance sur une descente à deux contre un avec Benoit Pouliot à la huitième minute, s'est repris de façon spectaculaire lors d'un jeu de puissance à 14:50. Posté à la gauche de Lundqvist, le dos au gardien, le petit attaquant a frappé au vol un retour de lancer de Marc-André Bergeron et a réussi à pousser la rondelle dans le filet.
Le but a été accordé après que les officiels eurent fait appel à la reprise vidéo. L'avantage numérique du Canadien venait du coup de se montrer plus productif que la veille, alors qu'il avait été blanchi en six occasions contre les Sénateurs.
Des buts et du grabuge
Mais c'est à croire qu'il y a un interrupteur, à quelque part chez le Canadien, que quelqu'un s'amuse à activer d'une période à l'autre.
Callahan a inscrit son équipe au tableau dès la 57e seconde du deuxième tiers. Après avoir échappé à la surveillance de Paul Mara à la gauche de Halak, il n'a eu qu'à déposer son bâton sur la glace pour rediriger tout doucement une passe parfaite de Gaborik derrière la ligne rouge.
Le rapide et fougueux attaquant a refait des flammèches à mi-chemin dans la période. Le Canadien venait de gagner une mise en jeu pour amorcer un avantage numérique à 4 contre 3 quand la petite bombe des Rangers s'est emparé de la rondelle et a pris la poudre d'escampette entre les deux défenseurs. Son tir a été bloqué par Halak, mais Dubinsky le suivait de près et a frappé le rebond au vol pour créer l'égalité.
C'était la deuxième fois en autant de matchs que le Canadien concède un but alors qu'il a l'avantage d'un homme.
Dubinsky a donné l'avance aux Rangers moins de trois minutes plus tard avec son dixième de la saison. Gaborik a récolté une deuxième passe sur le jeu.
Les esprits se sont échauffés par la suite. Aaron Voros a déterré la hache de guerre en rudoyant Andrei Markov, ce qui a incité Josh Gorges et Travis Moen à s'en mêler. Gorges a fini par jeter les gants devant Sean Avery, qui a fait ses pitreries habituelles après avoir livré un match nul au défenseur du Canadien.
Une autre escarmouche a éclaté avant la fin de la période, résultat d'une mise en échec de Tomas Plekanec sur Enver Lisin. Le principal fait saillant de l'attroupement a été un combat entre Benoit Pouliot et Wade Redden. Aucun avantage marqué sur la carte des juges.
Le Canadien a été incapable de profiter d'une pénalité à Michal Rozsival pour créer l'égalité en début de troisième. Les Rangers n'ont pas manqué leur coup quand la même opportunité s'est présentée. Pendant que Pouliot était au cachot, Callahan, encore lui, a fait dévier un tir de la pointe qui a traversé de justesse la ligne des buts. La décision était à ce point difficile à rendre que les officiels ont laissé le jeu se poursuivre et sont allés confirmer leurs doutes à la reprise vidéo au coup de sifflet.
Gaborik s'est ensuite approché à un but de Sidney Crosby et Alexander Ovechkin dans la course au trophée Maurice-Richard avant de voir Callahan récolter son quatrième point de la rencontre sur le but de Drury.