Le CH se paie les champions en titre
Hockey vendredi, 5 févr. 2010. 21:06 samedi, 14 déc. 2024. 23:59
Serait-ce les nouveaux venus ou encore quelque chose se retrouvant dans l'eau? Une chose est sûre le Canadien a montré une autre facette de sa personnalité en surprenant les puissants Penguins par la marque de 5 à 3, samedi après-midi au Centre Bell.
Une autre chose est sûre, si les Brock Trotter, David Desharnais et Ryan White de ce monde continuent à jouer de la sorte, il sera difficile pour Bob Gainey de renvoyer ces joueurs dans les mineures.
Réunis au sein de la même unité, les trois petits attaquants ont littéralement dominé les adversaires, peu importe leurs couvreurs.
« On se parle, on sait où on se place sur la glace, a commenté Desharnais. On se parle beaucoup et c'est moins intimidant et plus facile de jouer ensemble que d'être mélangé aux autres. C'est la meilleure chose qui pouvait nous arriver. »
Peut-être fouetté par cet apport d'énergie nouvelle, le Canadien a offert une performance brillante de bout en bout ne laissant jamais la moindre chance aux Penguins d'imposer leur style de jeu ou de faire valoir leur talent, théoriquement supérieur.
Le jeune White a même tenu son bout en fin de troisième lorsque le vétéran Bill Guerin s'est littéralement jeté sur lui afin de passer un message aux hommes en rouge.
« On ne peut pas se permettre de jouer avec un sentiment de peur, a commenté White. Pour jouer du bon hockey, il ne faut pas avoir peur de travailler où l'on risque de se blesser et de se salir les mains. C'est comme ça qu'on gagne des matchs ».
Preuve du bon travail effectué par les hommes de Jacques Martin, les Montréalais ont dominé 32-21 au chapitre des lancers au but. Énorme contraste avec les deux précédentes victoires du club alors que Jaroslav Halak avait dû effectuer 45 arrêts à chaque fois pour donner les deux points à son équipe.
« Qui aurait pensé, avec le nombre de lancers qu'on venait d'allouer dans nos derniers matchs, que c'est contre les Penguins qu'on en donnerait le moins, a commenté Mathieu Darche, auteur de son deuxième but de la campagne. Tout le monde a vraiment travaillé fort. »
Par ailleurs, Darche sera de la formation demain. Il disputera alors un dixième match avec l'équipe et devrait alors passer par le ballottage avant d'être retourné à Hamilton. Parions que, s'il continue son bon travail, Darche restera au Québec jusqu'à la fin de la saison.
Pour sa part, Martin se voulait élogieux à l'égard de ses joueurs au terme de la rencontre.
« Ce que j'ai vraiment aimé du match, c'est la façon dont on a commencé et qu'on a travaillé du début à la fin. On les a dominé à tous les chapitres.
L'entraîneur avait également de bons mots pour ses trois nouveaux joueurs qui ont causé de véritables maux de tête aux Penguins tout au long de la rencontre.
« Ce que les jeunes nous ont apporté aujourd'hui, c'est de l'énergie et c'est ce qu'on s'attend de joueurs qui tentent de percer notre alignement, a poursuivi le pilote montréalais. Il faut donner crédit à un joueur comme Desharnais qui a commencé, à la manière d'un Martin St-Louis, dans la Ligue de la côte est. »
Surprenant premier vingt
Loin d'être reconnu pour ses débuts de match flamboyant, le Canadien a fait plaisir à ses souvent jeunes partisans en rompant avec cette habitude grâce à un but inscrit dès la première séquence du match.
Dès la 29e seconde de jeu, Tomas Plekanec a profité d'une chute de Marc-André Fleury derrière son filet pour pousser la rondelle dans une cage laissée béante.
À la défense de Fleury, il faut dire que Darche n'a fait rien de moins que son travail en provoquant la chute du gardien ce qui a soulevé l'ire du Sorelois. Ses plaintes auprès des officiels n'ont rien changé puisque ni Dan Marouelli ni Steve Kozari n'ont vu un geste répréhensible sur la séquence.
L'avance des Montréalais a toutefois été de bien courte durée. Trente-deux secondes plus tard, Jordan Staal a profité d'une chute de Ryan O'Byrne pour s'amener seul devant Jaroslav Halak qui a stoppé le tir initial avant de voir Pascal Dupuis pousser le retour de lancer au fond du filet.
Les officiels ont dû consulter la reprise vidéo puisque Dupuis semblait avoir redirigé le disque avec sa main, mais il n'en était rien.
La période a été disputée sous le signe de l'intensité alors que le jeu se déplaçait rapidement d'une zone à l'autre.
Surprise, contrairement à ce qui a été vu au cours des derniers matchs, le Canadien a tout de même donné un peu de repos à Halak en première période alors qu'il a dominé 11 à 7 au chapitre des lancers.
Les trois nouveaux venus Desharnais, White et Trotter ont bien fait dès leur première présence en bourdonnant en territoire adverse, mais n'ont pu trouver le fond du filet. Desharnais a même failli s'échapper, mais il a été rejoint juste au moment où il allait décocher son tir.
Peut-être que Fleury a été un peu chamboulé par la mise en échec de Darche parce que son jeu a ensuite semblé coup ci coup ça. Souvent le cerbère des Penguins a semblé hors de position, mais a tout de même su limiter les dégâts.
Poursuivre le bon travail
Loin d'être un leurre, le bon travail du Canadien lors du premier vingt s'est poursuivi en deuxième période alors que tout le monde a mis l'épaule à la roue afin d'imposer le rythme montréalais aux visiteurs en provenance de Pittsburgh.
Efficace en défense le temps venu et attaquant avec beaucoup de mordant, le Canadien a eu le meilleur lors du deuxième engagement grâce à un jeu rapide et à une vitesse d'exécution outrepassant celle des Penguins.
Le hockey est un jeu d'équipe et la Flanelle en a fait la démonstration lors de la période médiane. Après que Halak eut stoppé un lancer dangereux, Roman Hamrlik s'est emparé du retour et la refilé à Brian Gionta qui se trouvait derrière la défense adverse. S'amenant à toute vitesse devant Fleury, Gionta a glissé le disque entre ses jambières avant d'aller s'écraser dans la bande.
Le petit attaquant a semblé vouloir rester sur la glace, mais s'est finalement relevé en grimaçant pour célébrer avec ses coéquipiers.
« Ça n'a pas vraiment fait mal, a déclaré Gionta après la rencontre. En fait un peu, mais quand tu marques, ça ne fait pas mal. »
Le trio des Bulldogs a continué son bon boulot amorcé au premier engagement en bourdonnant en territoire adverse. Les attaquants au format miniature ont donné du fil à retordre à la défense en blanc à chacune de leur présence sur la glace.
Leurs efforts ont même été à l'origine d'une pénalité à Brooks Orpik qui a offert au Canadien l'opportunité aux Montréalais de doublé leur avance.
Évoluant à cinq contre quatre, ils ont profité de l'espace supplémentaire pour bien s'installer en zone adverse et c'est finalement Scott Gomez qui a inscrit sont huitième de la saison en poussant un disque libre derrière Fleury pour porter l'avance montréalaise à deux.
« Les trois gars qui ont été rappelés ont très bien joué en deuxième, a tenu à mentionner Darche. Il y a eu trois ou quatre punitions d'appeler contre les Pens lorsqu'ils étaient sur la glace et ça c'est grâce à leur intensité. »
Dominés jusque-là, les toujours dangereux Penguins n'avaient pas l'intention de rentrer au vestiaire avec un pointage de 3-1. Peu occupé jusque-là, Halak a semblé chancelant en échappant un tir de Bill Guerin qui a permis aux visiteurs de se rapprocher à un but.
Sur la séquence Sidney Crosby a obtenu sa 300e mention d'aide en carrière.
Conclure en beauté
Loin de relâcher l'accélérateur, les troupiers de Jacques Martin se sont lancés sur la glace le couteau entre les dents avec l'intention de terminer la rencontre de la même façon qu'ils l'avaient amorcée.
Récompensé pour ses efforts constants, Darche est parvenu à tromper la vigilance de Fleury qui a été à sa droite par un tir aux apparences anodines. À la suite de ce but, Fleury a été chassé du match au profit de Brent Johnson.
« J'avais eu plusieurs chances en première, mais là le moment était bien choisi pour finalement donner à notre équipe le but de plus qu'il nous fallait », a commenté celui qui a inscrit son deuxième filet de la saison sur la séquence.
Une fois de plus, ce filet a été le fruit du bon travail défensif de l'équipe qui venait de forcer le revirement en zone neutre grâce à un positionnement impeccable.
Question d'accueillir le nouveau cerbère des Pens comme il se doit, Gionta a inscrit son deuxième du match, son seizième de la saison.
Complètement dominés, les Penguins ont bien réduit l'écart en fin de rencontre lorsque Evgeni Malkin s'est présenté seul devant Halak, mais ce fut trop peu trop tard pour l'équipe de la Pennsylvanie.
Super Bowl oblige, le Canadien affrontera dimanche les Bruins à 15h.
Les Penguins affrontent quant à eux les dangereux Capitals à Washington. En raison des conditions climatiques difficiles dans le nord-est des États-Unis, les Penguins ont quitté la région montréalaise à bord d'un avion en direction de Newark d'où ils continueront le voyage en autobus. Le périple entre Newark et Washington devrait prendre environ six heures ce qui pourrait potentiellement poser problème aux Pens.
Une autre chose est sûre, si les Brock Trotter, David Desharnais et Ryan White de ce monde continuent à jouer de la sorte, il sera difficile pour Bob Gainey de renvoyer ces joueurs dans les mineures.
Réunis au sein de la même unité, les trois petits attaquants ont littéralement dominé les adversaires, peu importe leurs couvreurs.
« On se parle, on sait où on se place sur la glace, a commenté Desharnais. On se parle beaucoup et c'est moins intimidant et plus facile de jouer ensemble que d'être mélangé aux autres. C'est la meilleure chose qui pouvait nous arriver. »
Peut-être fouetté par cet apport d'énergie nouvelle, le Canadien a offert une performance brillante de bout en bout ne laissant jamais la moindre chance aux Penguins d'imposer leur style de jeu ou de faire valoir leur talent, théoriquement supérieur.
Le jeune White a même tenu son bout en fin de troisième lorsque le vétéran Bill Guerin s'est littéralement jeté sur lui afin de passer un message aux hommes en rouge.
« On ne peut pas se permettre de jouer avec un sentiment de peur, a commenté White. Pour jouer du bon hockey, il ne faut pas avoir peur de travailler où l'on risque de se blesser et de se salir les mains. C'est comme ça qu'on gagne des matchs ».
Preuve du bon travail effectué par les hommes de Jacques Martin, les Montréalais ont dominé 32-21 au chapitre des lancers au but. Énorme contraste avec les deux précédentes victoires du club alors que Jaroslav Halak avait dû effectuer 45 arrêts à chaque fois pour donner les deux points à son équipe.
« Qui aurait pensé, avec le nombre de lancers qu'on venait d'allouer dans nos derniers matchs, que c'est contre les Penguins qu'on en donnerait le moins, a commenté Mathieu Darche, auteur de son deuxième but de la campagne. Tout le monde a vraiment travaillé fort. »
Par ailleurs, Darche sera de la formation demain. Il disputera alors un dixième match avec l'équipe et devrait alors passer par le ballottage avant d'être retourné à Hamilton. Parions que, s'il continue son bon travail, Darche restera au Québec jusqu'à la fin de la saison.
Pour sa part, Martin se voulait élogieux à l'égard de ses joueurs au terme de la rencontre.
« Ce que j'ai vraiment aimé du match, c'est la façon dont on a commencé et qu'on a travaillé du début à la fin. On les a dominé à tous les chapitres.
L'entraîneur avait également de bons mots pour ses trois nouveaux joueurs qui ont causé de véritables maux de tête aux Penguins tout au long de la rencontre.
« Ce que les jeunes nous ont apporté aujourd'hui, c'est de l'énergie et c'est ce qu'on s'attend de joueurs qui tentent de percer notre alignement, a poursuivi le pilote montréalais. Il faut donner crédit à un joueur comme Desharnais qui a commencé, à la manière d'un Martin St-Louis, dans la Ligue de la côte est. »
Surprenant premier vingt
Loin d'être reconnu pour ses débuts de match flamboyant, le Canadien a fait plaisir à ses souvent jeunes partisans en rompant avec cette habitude grâce à un but inscrit dès la première séquence du match.
Dès la 29e seconde de jeu, Tomas Plekanec a profité d'une chute de Marc-André Fleury derrière son filet pour pousser la rondelle dans une cage laissée béante.
À la défense de Fleury, il faut dire que Darche n'a fait rien de moins que son travail en provoquant la chute du gardien ce qui a soulevé l'ire du Sorelois. Ses plaintes auprès des officiels n'ont rien changé puisque ni Dan Marouelli ni Steve Kozari n'ont vu un geste répréhensible sur la séquence.
L'avance des Montréalais a toutefois été de bien courte durée. Trente-deux secondes plus tard, Jordan Staal a profité d'une chute de Ryan O'Byrne pour s'amener seul devant Jaroslav Halak qui a stoppé le tir initial avant de voir Pascal Dupuis pousser le retour de lancer au fond du filet.
Les officiels ont dû consulter la reprise vidéo puisque Dupuis semblait avoir redirigé le disque avec sa main, mais il n'en était rien.
La période a été disputée sous le signe de l'intensité alors que le jeu se déplaçait rapidement d'une zone à l'autre.
Surprise, contrairement à ce qui a été vu au cours des derniers matchs, le Canadien a tout de même donné un peu de repos à Halak en première période alors qu'il a dominé 11 à 7 au chapitre des lancers.
Les trois nouveaux venus Desharnais, White et Trotter ont bien fait dès leur première présence en bourdonnant en territoire adverse, mais n'ont pu trouver le fond du filet. Desharnais a même failli s'échapper, mais il a été rejoint juste au moment où il allait décocher son tir.
Peut-être que Fleury a été un peu chamboulé par la mise en échec de Darche parce que son jeu a ensuite semblé coup ci coup ça. Souvent le cerbère des Penguins a semblé hors de position, mais a tout de même su limiter les dégâts.
Poursuivre le bon travail
Loin d'être un leurre, le bon travail du Canadien lors du premier vingt s'est poursuivi en deuxième période alors que tout le monde a mis l'épaule à la roue afin d'imposer le rythme montréalais aux visiteurs en provenance de Pittsburgh.
Efficace en défense le temps venu et attaquant avec beaucoup de mordant, le Canadien a eu le meilleur lors du deuxième engagement grâce à un jeu rapide et à une vitesse d'exécution outrepassant celle des Penguins.
Le hockey est un jeu d'équipe et la Flanelle en a fait la démonstration lors de la période médiane. Après que Halak eut stoppé un lancer dangereux, Roman Hamrlik s'est emparé du retour et la refilé à Brian Gionta qui se trouvait derrière la défense adverse. S'amenant à toute vitesse devant Fleury, Gionta a glissé le disque entre ses jambières avant d'aller s'écraser dans la bande.
Le petit attaquant a semblé vouloir rester sur la glace, mais s'est finalement relevé en grimaçant pour célébrer avec ses coéquipiers.
« Ça n'a pas vraiment fait mal, a déclaré Gionta après la rencontre. En fait un peu, mais quand tu marques, ça ne fait pas mal. »
Le trio des Bulldogs a continué son bon boulot amorcé au premier engagement en bourdonnant en territoire adverse. Les attaquants au format miniature ont donné du fil à retordre à la défense en blanc à chacune de leur présence sur la glace.
Leurs efforts ont même été à l'origine d'une pénalité à Brooks Orpik qui a offert au Canadien l'opportunité aux Montréalais de doublé leur avance.
Évoluant à cinq contre quatre, ils ont profité de l'espace supplémentaire pour bien s'installer en zone adverse et c'est finalement Scott Gomez qui a inscrit sont huitième de la saison en poussant un disque libre derrière Fleury pour porter l'avance montréalaise à deux.
« Les trois gars qui ont été rappelés ont très bien joué en deuxième, a tenu à mentionner Darche. Il y a eu trois ou quatre punitions d'appeler contre les Pens lorsqu'ils étaient sur la glace et ça c'est grâce à leur intensité. »
Dominés jusque-là, les toujours dangereux Penguins n'avaient pas l'intention de rentrer au vestiaire avec un pointage de 3-1. Peu occupé jusque-là, Halak a semblé chancelant en échappant un tir de Bill Guerin qui a permis aux visiteurs de se rapprocher à un but.
Sur la séquence Sidney Crosby a obtenu sa 300e mention d'aide en carrière.
Conclure en beauté
Loin de relâcher l'accélérateur, les troupiers de Jacques Martin se sont lancés sur la glace le couteau entre les dents avec l'intention de terminer la rencontre de la même façon qu'ils l'avaient amorcée.
Récompensé pour ses efforts constants, Darche est parvenu à tromper la vigilance de Fleury qui a été à sa droite par un tir aux apparences anodines. À la suite de ce but, Fleury a été chassé du match au profit de Brent Johnson.
« J'avais eu plusieurs chances en première, mais là le moment était bien choisi pour finalement donner à notre équipe le but de plus qu'il nous fallait », a commenté celui qui a inscrit son deuxième filet de la saison sur la séquence.
Une fois de plus, ce filet a été le fruit du bon travail défensif de l'équipe qui venait de forcer le revirement en zone neutre grâce à un positionnement impeccable.
Question d'accueillir le nouveau cerbère des Pens comme il se doit, Gionta a inscrit son deuxième du match, son seizième de la saison.
Complètement dominés, les Penguins ont bien réduit l'écart en fin de rencontre lorsque Evgeni Malkin s'est présenté seul devant Halak, mais ce fut trop peu trop tard pour l'équipe de la Pennsylvanie.
Super Bowl oblige, le Canadien affrontera dimanche les Bruins à 15h.
Les Penguins affrontent quant à eux les dangereux Capitals à Washington. En raison des conditions climatiques difficiles dans le nord-est des États-Unis, les Penguins ont quitté la région montréalaise à bord d'un avion en direction de Newark d'où ils continueront le voyage en autobus. Le périple entre Newark et Washington devrait prendre environ six heures ce qui pourrait potentiellement poser problème aux Pens.