Le CH tentera de simplifier les choses
Hockey mardi, 25 oct. 2011. 17:11 vendredi, 13 déc. 2024. 20:41
BROSSARD, - Quand ça va mal, il faut souvent revenir à l'essentiel. C'est le mot d'ordre actuellement chez le Canadien: mettons de côté les blessures, l'identité des adversaires ainsi que toutes autres distractions, et réduisons tout à sa plus simple expression, recentrons-nous sur ce qu'il faut accomplir afin de connaître du succès.
C'est ce que les joueurs expriment, en parlant de «simplifier les choses» ou de «revenir à la base».
Un repli sur soi qui n'a rien de l'apitoiement, avec comme toile de fond trois duels cette semaine contre de redoutables rivaux: les Flyers de Philadelphie et les Bruins de Boston, deux fois.
«Les Flyers et les Bruins sont de bonnes équipes, mais tout ce qui compte pour nous est de se soucier uniquement de ce que nous devons faire sur la glace», a résumé Carey Price, mardi.
Après avoir cédé sa place à Peter Budaj, lundi, Price sera de retour devant le filet face aux Flyers de Philadelphie, mercredi.
«Montrer une fiche de 1-5-2, ce n'est pas du tout plaisant, c'est sûr, a-t-il renchéri. Mais nous avons les outils nécessaires au sein de notre groupe pour renverser la situation. Personne ne presse sur le bouton panique.»
La perte de l'ailier gauche Max Pacioretty n'est rien pour raviver l'espoir. Mais encore là, assure Price, pas question de se laisser abattre.
Les joueurs, qui se disaient tous très unis en début de saison, doivent se serrer les coudes plus que jamais. C'est d'ailleurs dans cet optique qu'ils ont pris le repas ensemble, après la séance d'entraînement de l'équipe au Complexe sportif Bell de Brossard.
Price a souligné l'importance pour ses coéquipiers et lui de remettre de l'ordre dans leur zone. La relance de l'équipe passe obligatoirement par le resserrement du jeu en défensive.
«Nous formons une équipe qui mise sur l'excellence de son jeu en défensive. Nous devons revenir à la normale, et faire ce qui nous a permis de connaître du succès, la saison dernière.»
Le jeune gardien, comme l'entraîneur Jacques Martin, a attribué le manque de cohésion à l'arrivée de quelques jeunes défenseurs. La communication n'est pas au point, a-t-il admis.
«C'est possiblement un gros facteur actuellement. Nous nous retrouvons dans le pétrin quand ce n'est pas nécessaire. Quand nous ratons une relance et que nous devons nous défendre dans notre territoire pendant une minute et demie, ça affecte invariablement notre rythme.
«Nous devons simplifier notre jeu. Très souvent, notre première option sur la glace est la meilleure. Nous devons nous appliquer dans notre zone à faire de belles passes vives.»
Price, comme d'autres joueurs interrogés, ont avancé que l'équipe est à «quelques victoires» de se replacer sur les rails.
«Quelques buts de plus, quelques victoires, et nous pourrions repartir en grand.»
Ce n'est que le mois d'octobre, mais le Canadien pourrait jouer gros dans ses trois prochains matchs. Ce pourrait être le cas également pour quelques têtes dirigeantes.
«Nous voulons tous gagner, se sortir de cette mauvaise passe, a conclu le jeune joueur de centre David Desharnais. Il faut cesser de le dire, et gagner un match. Peu importe quels joueurs sont dans la formation, il faut se défoncer et gagner.
«Même si on se fait dominer 50-10 dans les tirs au but et qu'on gagne, nous serons contents. Ce n'est pas la façon de gagner qui est importante, mais la victoire. Il nous en faut une à tout prix.»
L'attitude de Desharnais illustre parfaitement combien désespéré est le Canadien.
C'est ce que les joueurs expriment, en parlant de «simplifier les choses» ou de «revenir à la base».
Un repli sur soi qui n'a rien de l'apitoiement, avec comme toile de fond trois duels cette semaine contre de redoutables rivaux: les Flyers de Philadelphie et les Bruins de Boston, deux fois.
«Les Flyers et les Bruins sont de bonnes équipes, mais tout ce qui compte pour nous est de se soucier uniquement de ce que nous devons faire sur la glace», a résumé Carey Price, mardi.
Après avoir cédé sa place à Peter Budaj, lundi, Price sera de retour devant le filet face aux Flyers de Philadelphie, mercredi.
«Montrer une fiche de 1-5-2, ce n'est pas du tout plaisant, c'est sûr, a-t-il renchéri. Mais nous avons les outils nécessaires au sein de notre groupe pour renverser la situation. Personne ne presse sur le bouton panique.»
La perte de l'ailier gauche Max Pacioretty n'est rien pour raviver l'espoir. Mais encore là, assure Price, pas question de se laisser abattre.
Les joueurs, qui se disaient tous très unis en début de saison, doivent se serrer les coudes plus que jamais. C'est d'ailleurs dans cet optique qu'ils ont pris le repas ensemble, après la séance d'entraînement de l'équipe au Complexe sportif Bell de Brossard.
Price a souligné l'importance pour ses coéquipiers et lui de remettre de l'ordre dans leur zone. La relance de l'équipe passe obligatoirement par le resserrement du jeu en défensive.
«Nous formons une équipe qui mise sur l'excellence de son jeu en défensive. Nous devons revenir à la normale, et faire ce qui nous a permis de connaître du succès, la saison dernière.»
Le jeune gardien, comme l'entraîneur Jacques Martin, a attribué le manque de cohésion à l'arrivée de quelques jeunes défenseurs. La communication n'est pas au point, a-t-il admis.
«C'est possiblement un gros facteur actuellement. Nous nous retrouvons dans le pétrin quand ce n'est pas nécessaire. Quand nous ratons une relance et que nous devons nous défendre dans notre territoire pendant une minute et demie, ça affecte invariablement notre rythme.
«Nous devons simplifier notre jeu. Très souvent, notre première option sur la glace est la meilleure. Nous devons nous appliquer dans notre zone à faire de belles passes vives.»
Price, comme d'autres joueurs interrogés, ont avancé que l'équipe est à «quelques victoires» de se replacer sur les rails.
«Quelques buts de plus, quelques victoires, et nous pourrions repartir en grand.»
Ce n'est que le mois d'octobre, mais le Canadien pourrait jouer gros dans ses trois prochains matchs. Ce pourrait être le cas également pour quelques têtes dirigeantes.
«Nous voulons tous gagner, se sortir de cette mauvaise passe, a conclu le jeune joueur de centre David Desharnais. Il faut cesser de le dire, et gagner un match. Peu importe quels joueurs sont dans la formation, il faut se défoncer et gagner.
«Même si on se fait dominer 50-10 dans les tirs au but et qu'on gagne, nous serons contents. Ce n'est pas la façon de gagner qui est importante, mais la victoire. Il nous en faut une à tout prix.»
L'attitude de Desharnais illustre parfaitement combien désespéré est le Canadien.