Le départ des Nordiques a fait mal
Hockey jeudi, 3 févr. 2005. 18:48 jeudi, 12 déc. 2024. 05:27
(RDS) - Le hockey mineur dans la région de Québec ne s'est pas vraiment remis du départ des Nordiques. Depuis 1995, cette région a perdu plus d'une centaine d'équipes.
Dix ans après le déménagement des Nordiques à Denver, on peut affirmer que le hockey mineur dans la région de la capitale a grandement souffert de ce départ. La dégringolade est beaucoup plus grande qu'ailleurs en province. Une comparaison avec la région du Richelieu tend à le confirmer.
Lors de la dernière saison des Nordiques, il y avait 657 clubs. On a atteint le creux de la vague en 2001 avec seulement 419. En 10 ans, la région de Québec a perdu 150 équipes.
Comme on a pu le constater, la région du Richelieu a maintenant un plus grand nombre de clubs que celle de Québec, ce qui n'était pas le cas en 1995.
"La région de Richelieu a maintenu son nombre de clubs. À Québec, il y a eu une baisse significative, bien que présentement ça augmente", a souligné le directeur général de Hockey Québec, Sylvain Lalonde.
"Effectivement, le départ des Nordiques a provoqué une diminution des inscriptions au hockey. Le retour des Remparts et l'implication de cette équipe ramènent des jeunes au hockey", a affirmé le commissaire de la LNH, Gilles Courteau.
Le départ des Nordiques n'a pas uniquement eu des effets négatifs sur la région de Québec. La rivalité entre le Canadien et les Nordiques avait des répercussions à la grandeur de la province.
"Ça avait amené une belle compétition au Québec. Au niveau émotif, c'était fort. Ça amenait les gens à parler de hockey. Il y avait une culture qu'on est en train de perdre. À l'époque, le hockey était fort et les jeunes le pratiquaient à cause des rivalités", a expliqué l'entraîneur Martin Daoust.
Globalement, Hockey Québec rejoint entre 90,000 et 95,000 joueurs de hockey. Au cours des deux dernières années, il y a eu une hausse du nombre de hockeyeurs, un phénomène qui ne s'était pas vu depuis 10 ans.
Dix ans après le déménagement des Nordiques à Denver, on peut affirmer que le hockey mineur dans la région de la capitale a grandement souffert de ce départ. La dégringolade est beaucoup plus grande qu'ailleurs en province. Une comparaison avec la région du Richelieu tend à le confirmer.
Lors de la dernière saison des Nordiques, il y avait 657 clubs. On a atteint le creux de la vague en 2001 avec seulement 419. En 10 ans, la région de Québec a perdu 150 équipes.
Comme on a pu le constater, la région du Richelieu a maintenant un plus grand nombre de clubs que celle de Québec, ce qui n'était pas le cas en 1995.
"La région de Richelieu a maintenu son nombre de clubs. À Québec, il y a eu une baisse significative, bien que présentement ça augmente", a souligné le directeur général de Hockey Québec, Sylvain Lalonde.
"Effectivement, le départ des Nordiques a provoqué une diminution des inscriptions au hockey. Le retour des Remparts et l'implication de cette équipe ramènent des jeunes au hockey", a affirmé le commissaire de la LNH, Gilles Courteau.
Le départ des Nordiques n'a pas uniquement eu des effets négatifs sur la région de Québec. La rivalité entre le Canadien et les Nordiques avait des répercussions à la grandeur de la province.
"Ça avait amené une belle compétition au Québec. Au niveau émotif, c'était fort. Ça amenait les gens à parler de hockey. Il y avait une culture qu'on est en train de perdre. À l'époque, le hockey était fort et les jeunes le pratiquaient à cause des rivalités", a expliqué l'entraîneur Martin Daoust.
Globalement, Hockey Québec rejoint entre 90,000 et 95,000 joueurs de hockey. Au cours des deux dernières années, il y a eu une hausse du nombre de hockeyeurs, un phénomène qui ne s'était pas vu depuis 10 ans.