Le hockey senior au Québec 2004-05 III
Hockey lundi, 14 févr. 2005. 17:30 dimanche, 15 déc. 2024. 04:59
N.D.L.R.: il y a quelques temps, nous vous soumettions nos constats touchant la situation du hockey dit 'senior' au Québec, non seulement dans l'Est du Québec, mais dans tout le Québec. Notre constat sévère est maintenant suivi de suggestions quant aux solutions à apporter. Après celles des dernières semaines, nous poursuivons, pour votre et notre réflexion, tout en vous remerciant des suites que vous donnez à nos écrits.
D'abord, un rappel - en résumé - des solutions suggérées à ce jour (détails dans Le Hockeyeur des autres semaines):
PREMIÈRE SOLUTION : Il est - à notre avis - primordial qu'enfin, au Québec, nous puissions définir ce qu'est le Hockey Senior au Québec. Aucun livre de règlement, aucun livre de régie, ne donne cette spécification, pas même chez Hockey Québec, ni Hockey Canada.
DEUXIÈME SOLUTION : Séparer le hockey dit 'senior' des catégories A, AA et AAA de la juridiction des fédérations sportives actuelles et créer une 'association' ou une 'fédération' particulière à cette catégorie.
TROISIÈME SOLUTION : Dans la même foulée, nous estimons que TOUT le hockey dit 'senior' aurait avantage - une fois regroupé - à définir SA juridiction, écrire enfin SES règles de régie et que le tout soit UNIFORME pour toutes les ligues qui se voudront, se prétendront, agiront comme des ligues dites de catégorie 'senior'. On pourra y définir clairement les prérogatives - y compris de recrutement - des uns et des autres, les affiliations des unes et des autres, les territoires de développement des uns et des autres.
QUATRIÈME SOLUTION : Un moratoire s'impose sur toute nouvelle expansion par les ligues dites 'senior' d'ici à ce que les solutions ci-haut soient en application.
CINQUIÈME SOLUTION : Un consensus doit s'installer entre les ligues senior quant au nombre de clubs - toutes catégories - par population régionale, par région administrative, par MRC même s'il y a lieu.
SIXIÈME SOLUTION : Prendre - tous les circuits majeurs confondus - la décision de 'civiliser' le hockey adulte organisé en légiférant sévèrement contre les infractions avec le bâton.
SEPTIÈME SOLUTION : Avoir la franchise - tous les intervenants - de se regarder dans le miroir. Peut-être y verrait-on que si nous ne sommes pas 'partie à la solution', nous sommes à tout le moins 'partie aux problèmes'. Et tant et aussi longtemps que l'on ne voudra pas prendre sa part de responsabilités dans cette galère, on est loin de LA solution.
HUITIÈME SOLUTION : Se sortir la tête du sable et enlever ses lunettes roses pour prendre conscience de la réalité. Avant de songer à une expansion, peut-on avoir d'abord le portrait réel de nos ligues, de leurs chances de survie plus qu'à court terme - une question de semaines ? Peut-on avoir un portrait tout aussi précis de nos équipes ? Mais un examen de conscience ne peut se faire dans les rêves. Les Michel Gaudette de ce monde prennent beaucoup trop de temps à le comprendre, il nous semble... Au fait : le comprendront-ils ?
On se répète, mais c'est toujours vrai. De semaine en semaine surviennent des événements qui nous démontrent que les interrogations qui se succèdent sur la situation du hockey senior au Québec sont justifiées. Et plus encore. Et la dernière ne fera pas exception. Au contraire ! Cette fois, les points suivants nous attirent :
- D'abord, ce dossier de l'équipe de Valcourt dans la Ligue de l'Estrie qui - finalement - a décidé de ne pas jouer son dernier match de saison régulière. Sans importance au classement, ce match n'a pas soulevé l'attention des joueurs qui, à leur avant dernier match, ont subi un revers de 15-5 devant leurs partisans. Si le circuit du président Livernoche n'a pas subi l'affront de la perte d'un ou plusieurs clubs cette saison, ce fut par la peau des dents et l'affaire Valcourt nous démontre que c'est aussi fragile dans les Cantons de l'Est qu'ailleurs. Dommage, mais c'est comme ça...
- Ensuite, cette affaire de Rivière-du-Loup - refuge de Saint-Jean-Port-Joli - qui a évité l'éviction de la LCH de justesse, au profit d'une assemblée spéciale lundi de la semaine dernière, réglant un différent financier majeur avec l'équipe de Trois-Pistoles, ce qui n'augure rien de très réjouissant pour l'an prochain s'il n'y a pas à cette franchise un sérieux coup de barre vers la prochaine saison, surtout avec l'arrivée d'une équipe Midget AAA qui prendra bien de la place médiatique et sur le plan des commandites, sans oublier sa part de spectateurs, affectant du même coup les revenus aux guichets de l'équipe AAA...
- Mais le plus " drôle " demeurera la saga de la LNAH et de son président, Me Michel Gaudette dont le voyage aux Maritimes annoncé en grandes pompes dans les médias de cette province n'a jamais eu lieu, sans préavis, sans raison, sans communiqué. Du savoir vivre, quoi ! Pendant ce temps, la télévision de Rivière-du-Loup nous apprenait que Me Gaudette - qui a toujours eu un 'faible' pour cette ville, envisageait y placer une nouvelle équipe. Le texte de CIMT dit : "CIMT a appris qu'un groupe d'hommes d'affaires de la région de Rivière-du-Loup serait intéressé à obtenir une nouvelle franchise de la Ligue nord-américaine de hockey. Les 2 parties ont échangé des informations à cet effet. Selon nos sources, le circuit serait prêt à ne pas percevoir les frais de franchise, établis à 250 mille dollars, pour favoriser le retour de Rivière-du-Loup. Le président de la Ligue, Michel Gaudette, n'a pas voulu commenter ces informations, mais il ne les a pas démenti. Cette démarche à de quoi surprendre puisque le président Gaudette a rencontré des intervenants louperivois, l'automne dernier, et n'a suscité aucun intérêt. " Et pour ajouter au 'comique' de la situation, le même Me Gaudette disait - dans le Journal de Montréal de mardi le 8 - qu'il envisageait la saison prochaine des franchises à Ottawa, Kingston et Cornwall en Ontario. Qui dit mieux !!!
- Sauf que, le plus drôle, pour ajouter à ce qui précède est que vendredi dernier, dans le Journal de Québec, le même Me Gaudette affirme : " Rivière-du-Loup se veut une belle porte d'entrée pour les Maritimes et ils ont de plus un bel amphithéâtre. Il y a des gens qui tournent autour de ce nouvel aréna, mais c'est un dossier au même titre que les autres équipes d'expansion... " Un chausson avec ça ?
- Et dans le même texte dans le Journal de Québec, voilà que Me Gaudette y va de la déclaration de la semaine : " On veut établir que nous offrons le meilleur hockey au Canada. Nous allons offrir le meilleur rapport qualité-prix. On veut que ce soit les performances et les vedettes qui vendent notre ligue que nous voulons publiciser auprès des médias... "
Cette déclaration a suivi de 24 heures celles d'un propriétaire d'équipe de cette année qui affirme - sans hésitation - qu'aucune équipe de la LNAH ne fera ses frais cette année sauf Québec, même si les coûts d'entrée de la présente saison sont jugés prohibitifs par les amateurs. Et pas plus tard que ce dimanche, la visite de Québec à Saint-Hyacinthe n'a pu attirer plus de 1 606 personnes dans une ligue où le 'breack even' est de 2 400 personnes par rencontre. La visite des meneurs au classement général, Sorel-Tracy, n'a pu que satisfaire 2 290 personnes. Et le puissant et robuste Verdun n'attire que 1 817 à Thetford-Mines. Pour une belle moyenne de 1 904 personnes par match, un beau dimanche, dans le dernier droit du calendrier.
Et le pire est que, alors que les gens trouvent que ça coûte trop cher aller aux matchs, et qu'un calendrier de 60 parties est trop long, voilà qu'on envisagerait le statu quo dans ces deux domaines, au grand dam des fans qui constituent la source première de revenus des équipes. Et on recommence à parler d'un plafond salarial de 25 000 $ par semaine, idéologie et engagement du président pourtant pour la saison qui s'achève.
NEUVIÈME SOLUTION : Il serait temps que l'on cesse de faire croire n'importe quoi, n'importe quand et que, à la place, on prenne le temps d'écouter ce que les amateurs souhaitent, pensent, espèrent, préfèrent. C'est certain qu'on ne pourra tous les satisfaire. Peu s'en faut. Mais si on réussissait à en rejoindre une majorité, vous ne croyez pas que les arénas se rempliraient à nouveau, dans la proportion souhaitée par les propriétaires qui, cessant ainsi de perdre de l'argent, auront aussi les moyens d'améliorer le produit ? Et là, nous ne parlons pas que de la LNAH, mais de l'ensemble du hockey senior, professionnel ou pas, amateur ou au statut que vous voudrez. Car une bonne partie de la grogne et de la bouderie appliquées par les amateurs part du fait qu'ils ne se sentent plus respectés, écoutés. Chaque semaine nous le prouve à plusieurs exemplaires. À ce rythme, ces amateurs estiment qu'on ne va nulle part et - le conflit de la LNAH aidant - plusieurs commencent à dire ouvertement qu'ils ne s'ennuient pas du hockey. Ni à la télé, ni dans les arénas. Les baisses dans les assistances nous le prouvent à tous les jours... N'y a-t-il pas là, un message ???
***
Voilà pour notre solution # 9. Comme toujours, nous espérons que chacun y trouvera bonne matière à discussion et/ou réflexion. Nous vous rappelons que ces 'solutions' que nous suggérons pour fins de discussions et d'action, dans le but d'assurer une suite positive, logique et rentable du hockey dit 'senior' au Québec sont faites sans prétentions, suite à un sérieux examen de la situation, en cours depuis le début de la saison 2004-2005, en regard de nos expériences et de nos contacts avec des intervenants des autres circuits dits 'amateur' et présumée 'professionnelle' de même qu'avec des gens de Hockey Québec et de Hockey Canada. Force est d'admettre que la situation n'est pas rose pour AUCUNE LIGUE DITE 'SENIOR' au Québec, professionnelle, ou pas. Il faut donc réagir, être proactif. Comme le dirait l'autre : " Occupons-nous de nos affaires avant que nos affaires s'occupent de nous ! "
La semaine prochaine, nous aborderons d'autres solutions, dont certaines seront plus directement attachées à la grande région de l'Est du Québec. Nous poursuivrons donc alors à la suite de cette mise en situation du hockey dit 'senior' au Québec, tant le hockey 'présumé' amateur que le hockey 'dit' professionnel... Nous sommes ouverts d'ici là à vos commentaires et suggestions...
- INFINI Communication inc
D'abord, un rappel - en résumé - des solutions suggérées à ce jour (détails dans Le Hockeyeur des autres semaines):
PREMIÈRE SOLUTION : Il est - à notre avis - primordial qu'enfin, au Québec, nous puissions définir ce qu'est le Hockey Senior au Québec. Aucun livre de règlement, aucun livre de régie, ne donne cette spécification, pas même chez Hockey Québec, ni Hockey Canada.
DEUXIÈME SOLUTION : Séparer le hockey dit 'senior' des catégories A, AA et AAA de la juridiction des fédérations sportives actuelles et créer une 'association' ou une 'fédération' particulière à cette catégorie.
TROISIÈME SOLUTION : Dans la même foulée, nous estimons que TOUT le hockey dit 'senior' aurait avantage - une fois regroupé - à définir SA juridiction, écrire enfin SES règles de régie et que le tout soit UNIFORME pour toutes les ligues qui se voudront, se prétendront, agiront comme des ligues dites de catégorie 'senior'. On pourra y définir clairement les prérogatives - y compris de recrutement - des uns et des autres, les affiliations des unes et des autres, les territoires de développement des uns et des autres.
QUATRIÈME SOLUTION : Un moratoire s'impose sur toute nouvelle expansion par les ligues dites 'senior' d'ici à ce que les solutions ci-haut soient en application.
CINQUIÈME SOLUTION : Un consensus doit s'installer entre les ligues senior quant au nombre de clubs - toutes catégories - par population régionale, par région administrative, par MRC même s'il y a lieu.
SIXIÈME SOLUTION : Prendre - tous les circuits majeurs confondus - la décision de 'civiliser' le hockey adulte organisé en légiférant sévèrement contre les infractions avec le bâton.
SEPTIÈME SOLUTION : Avoir la franchise - tous les intervenants - de se regarder dans le miroir. Peut-être y verrait-on que si nous ne sommes pas 'partie à la solution', nous sommes à tout le moins 'partie aux problèmes'. Et tant et aussi longtemps que l'on ne voudra pas prendre sa part de responsabilités dans cette galère, on est loin de LA solution.
HUITIÈME SOLUTION : Se sortir la tête du sable et enlever ses lunettes roses pour prendre conscience de la réalité. Avant de songer à une expansion, peut-on avoir d'abord le portrait réel de nos ligues, de leurs chances de survie plus qu'à court terme - une question de semaines ? Peut-on avoir un portrait tout aussi précis de nos équipes ? Mais un examen de conscience ne peut se faire dans les rêves. Les Michel Gaudette de ce monde prennent beaucoup trop de temps à le comprendre, il nous semble... Au fait : le comprendront-ils ?
On se répète, mais c'est toujours vrai. De semaine en semaine surviennent des événements qui nous démontrent que les interrogations qui se succèdent sur la situation du hockey senior au Québec sont justifiées. Et plus encore. Et la dernière ne fera pas exception. Au contraire ! Cette fois, les points suivants nous attirent :
- D'abord, ce dossier de l'équipe de Valcourt dans la Ligue de l'Estrie qui - finalement - a décidé de ne pas jouer son dernier match de saison régulière. Sans importance au classement, ce match n'a pas soulevé l'attention des joueurs qui, à leur avant dernier match, ont subi un revers de 15-5 devant leurs partisans. Si le circuit du président Livernoche n'a pas subi l'affront de la perte d'un ou plusieurs clubs cette saison, ce fut par la peau des dents et l'affaire Valcourt nous démontre que c'est aussi fragile dans les Cantons de l'Est qu'ailleurs. Dommage, mais c'est comme ça...
- Ensuite, cette affaire de Rivière-du-Loup - refuge de Saint-Jean-Port-Joli - qui a évité l'éviction de la LCH de justesse, au profit d'une assemblée spéciale lundi de la semaine dernière, réglant un différent financier majeur avec l'équipe de Trois-Pistoles, ce qui n'augure rien de très réjouissant pour l'an prochain s'il n'y a pas à cette franchise un sérieux coup de barre vers la prochaine saison, surtout avec l'arrivée d'une équipe Midget AAA qui prendra bien de la place médiatique et sur le plan des commandites, sans oublier sa part de spectateurs, affectant du même coup les revenus aux guichets de l'équipe AAA...
- Mais le plus " drôle " demeurera la saga de la LNAH et de son président, Me Michel Gaudette dont le voyage aux Maritimes annoncé en grandes pompes dans les médias de cette province n'a jamais eu lieu, sans préavis, sans raison, sans communiqué. Du savoir vivre, quoi ! Pendant ce temps, la télévision de Rivière-du-Loup nous apprenait que Me Gaudette - qui a toujours eu un 'faible' pour cette ville, envisageait y placer une nouvelle équipe. Le texte de CIMT dit : "CIMT a appris qu'un groupe d'hommes d'affaires de la région de Rivière-du-Loup serait intéressé à obtenir une nouvelle franchise de la Ligue nord-américaine de hockey. Les 2 parties ont échangé des informations à cet effet. Selon nos sources, le circuit serait prêt à ne pas percevoir les frais de franchise, établis à 250 mille dollars, pour favoriser le retour de Rivière-du-Loup. Le président de la Ligue, Michel Gaudette, n'a pas voulu commenter ces informations, mais il ne les a pas démenti. Cette démarche à de quoi surprendre puisque le président Gaudette a rencontré des intervenants louperivois, l'automne dernier, et n'a suscité aucun intérêt. " Et pour ajouter au 'comique' de la situation, le même Me Gaudette disait - dans le Journal de Montréal de mardi le 8 - qu'il envisageait la saison prochaine des franchises à Ottawa, Kingston et Cornwall en Ontario. Qui dit mieux !!!
- Sauf que, le plus drôle, pour ajouter à ce qui précède est que vendredi dernier, dans le Journal de Québec, le même Me Gaudette affirme : " Rivière-du-Loup se veut une belle porte d'entrée pour les Maritimes et ils ont de plus un bel amphithéâtre. Il y a des gens qui tournent autour de ce nouvel aréna, mais c'est un dossier au même titre que les autres équipes d'expansion... " Un chausson avec ça ?
- Et dans le même texte dans le Journal de Québec, voilà que Me Gaudette y va de la déclaration de la semaine : " On veut établir que nous offrons le meilleur hockey au Canada. Nous allons offrir le meilleur rapport qualité-prix. On veut que ce soit les performances et les vedettes qui vendent notre ligue que nous voulons publiciser auprès des médias... "
Cette déclaration a suivi de 24 heures celles d'un propriétaire d'équipe de cette année qui affirme - sans hésitation - qu'aucune équipe de la LNAH ne fera ses frais cette année sauf Québec, même si les coûts d'entrée de la présente saison sont jugés prohibitifs par les amateurs. Et pas plus tard que ce dimanche, la visite de Québec à Saint-Hyacinthe n'a pu attirer plus de 1 606 personnes dans une ligue où le 'breack even' est de 2 400 personnes par rencontre. La visite des meneurs au classement général, Sorel-Tracy, n'a pu que satisfaire 2 290 personnes. Et le puissant et robuste Verdun n'attire que 1 817 à Thetford-Mines. Pour une belle moyenne de 1 904 personnes par match, un beau dimanche, dans le dernier droit du calendrier.
Et le pire est que, alors que les gens trouvent que ça coûte trop cher aller aux matchs, et qu'un calendrier de 60 parties est trop long, voilà qu'on envisagerait le statu quo dans ces deux domaines, au grand dam des fans qui constituent la source première de revenus des équipes. Et on recommence à parler d'un plafond salarial de 25 000 $ par semaine, idéologie et engagement du président pourtant pour la saison qui s'achève.
NEUVIÈME SOLUTION : Il serait temps que l'on cesse de faire croire n'importe quoi, n'importe quand et que, à la place, on prenne le temps d'écouter ce que les amateurs souhaitent, pensent, espèrent, préfèrent. C'est certain qu'on ne pourra tous les satisfaire. Peu s'en faut. Mais si on réussissait à en rejoindre une majorité, vous ne croyez pas que les arénas se rempliraient à nouveau, dans la proportion souhaitée par les propriétaires qui, cessant ainsi de perdre de l'argent, auront aussi les moyens d'améliorer le produit ? Et là, nous ne parlons pas que de la LNAH, mais de l'ensemble du hockey senior, professionnel ou pas, amateur ou au statut que vous voudrez. Car une bonne partie de la grogne et de la bouderie appliquées par les amateurs part du fait qu'ils ne se sentent plus respectés, écoutés. Chaque semaine nous le prouve à plusieurs exemplaires. À ce rythme, ces amateurs estiment qu'on ne va nulle part et - le conflit de la LNAH aidant - plusieurs commencent à dire ouvertement qu'ils ne s'ennuient pas du hockey. Ni à la télé, ni dans les arénas. Les baisses dans les assistances nous le prouvent à tous les jours... N'y a-t-il pas là, un message ???
***
Voilà pour notre solution # 9. Comme toujours, nous espérons que chacun y trouvera bonne matière à discussion et/ou réflexion. Nous vous rappelons que ces 'solutions' que nous suggérons pour fins de discussions et d'action, dans le but d'assurer une suite positive, logique et rentable du hockey dit 'senior' au Québec sont faites sans prétentions, suite à un sérieux examen de la situation, en cours depuis le début de la saison 2004-2005, en regard de nos expériences et de nos contacts avec des intervenants des autres circuits dits 'amateur' et présumée 'professionnelle' de même qu'avec des gens de Hockey Québec et de Hockey Canada. Force est d'admettre que la situation n'est pas rose pour AUCUNE LIGUE DITE 'SENIOR' au Québec, professionnelle, ou pas. Il faut donc réagir, être proactif. Comme le dirait l'autre : " Occupons-nous de nos affaires avant que nos affaires s'occupent de nous ! "
La semaine prochaine, nous aborderons d'autres solutions, dont certaines seront plus directement attachées à la grande région de l'Est du Québec. Nous poursuivrons donc alors à la suite de cette mise en situation du hockey dit 'senior' au Québec, tant le hockey 'présumé' amateur que le hockey 'dit' professionnel... Nous sommes ouverts d'ici là à vos commentaires et suggestions...
- INFINI Communication inc