À l'aube de sa 4e saison en tant que préfet de discipline de la LNH, Stéphane Quintal estime que la situation de la sécurité des joueurs est en pleine évolution. L'ancien défenseur du Canadien observe une amélioration constante depuis que le département de la sécurité des joueurs a été mis en place en 2011.

« À chaque année, tu vois que les joueurs sont plus prudents. Quand ils voient un autre joueur dans une position plus vulnérable, ils font plus attention. Je pense que les suspensions que je donne sont en majorité attribuables au fait que le jeu arrive vite et que le joueur n'a pas le temps de changer sa position. Je vois une amélioration à chaque année. »

Selon Quintal, cette amélioration est en partie due à la formation qui est donnée chaque année à des joueurs recrus, lors d'un camp d'orientation à Washington. Et puisque la ligue se rajeunit sans cesse, les effets se font sentir.

« On montre un clip et eux décident s'il doit y avoir suspension ou non. Ils font mon travail durant la session et ils décident le nombre de matchs de suspension et font une vidéo explicative pour expliquer le nombre de matchs. Avoir eu cet exercice quand j'étais un jeune joueur, j'aurais vraiment aimé cela. » 

Le dossier des commotions cérébrales demeure une priorité pour Quintal et son équipe. Avec les différentes mesures prises dans les dernières années, il croit cependant que la LNH est sur la bonne voie.

« Je pense que les joueurs doivent être responsables. On doit en fait beaucoup, je crois. Il y a toujours du travail à faire, mais je crois que dans le sport professionnel, nous sommes le sport qui en fait le plus. »

En 2016-2017, le département de la sécurité des joueurs a donné un total de 26 suspensions. C'est tout de même 13 de moins que la saison précédente. Stéphane Quintal aimerait certainement que la tendance se maintienne.