Le Québec seul à se battre contre le dopage
Hockey mercredi, 23 mars 2005. 17:11 vendredi, 13 déc. 2024. 22:40
Le Québec est à toute fin utile, le seul au Canada dans la lutte contre le dopage sportif. La Ligue nationale de hockey n'a toujours pas de programme antidopage et c'est le néant ailleurs au Canada. La ligue de hockey Midget AAA a été la première ligue à s'impliquer pour combattre ce fléau du dopage sportif, c'était en 1989. Axé d'abord sur la prévention, le programme a ajouté un volet un peu plus répressif.
"Les tests sont là pour prendre les tricheurs, s'il y en a qui décident de consommer, alors là, il y a des sanctions, a déclaré Natacha Llorenz coordonnatrice contre le dopage à la GRC. On espère que cela va faire réfléchir le joueur et les gens de son entourage."
"C'est certain que le programme de prévention porte fruit parce qu'il n'y a aucun jeune qui veut se trouver coupable d'une situation comme celle-là, a estimé Guy Darveau président la Ligue midget AAA. Et puis l'an prochain, on aura 24 tests par année."
Cette saison, la ligue Midget AAA a effectué 12 tests de dépistage dont certains se sont déroulés pendant les séries éliminatoires.
"Le message est clair pour tous les joueurs, il n'y a pas de laissez-passer pour les équipes qui vont en séries," a ajouté Darveau.
Que ce soit dans la ligue Midget AAA ou dans la Ligue junior majeur du Québec, les sanctions ne sont pas très sévères par rapport aux athlètes olympiques. "Dix matchs, ce n'est pas beaucoup par rapport à deux ans, a dit Llorenz. Mais, ce qui va être dérangeant pour l'athlète, ce n'est pas uniquement les dix matchs, c'est de voir son nom se retrouver dans le registre canadien des athlètes en infraction et de voir son nom publié dans les médias."
Le Québec a beau être à l'avant garde, le reste du Canada ne suit pas. "Le junior a commencé mais là, qu'arrive-t-il ailleurs? La ligue de l'Ontario ne suit pas, a déclaré Chrisitane Ayotte, directrice du laboratoire de l'INRS. À la boutade on disait que le dopage c'était québécois. Ce n'est pas acceptable. Il faut que ça change et que ça soit cohérent dans tout le pays."
"Le junior majeur sert de projet pilote mais les autres ligues devraient prendre leurs responsabilités, a expliqué Llorenz. Est-ce qu'ils attendent qu'il y ait un accident, un joueur qui fasse une crise cardiaque ou qu'il y ait un scandale comme cela s'est produit au junior?"
Il manque toujours un joueur clé dans cette lutte antidopage et c'est la Ligue Nationale de hockey. Bien qu'il y ait une ouverture, de la part de la LNH et de l'Association des joueurs, on verra leur sérieux une fois qu'ils passeront de la parole aux actes.
"Les tests sont là pour prendre les tricheurs, s'il y en a qui décident de consommer, alors là, il y a des sanctions, a déclaré Natacha Llorenz coordonnatrice contre le dopage à la GRC. On espère que cela va faire réfléchir le joueur et les gens de son entourage."
"C'est certain que le programme de prévention porte fruit parce qu'il n'y a aucun jeune qui veut se trouver coupable d'une situation comme celle-là, a estimé Guy Darveau président la Ligue midget AAA. Et puis l'an prochain, on aura 24 tests par année."
Cette saison, la ligue Midget AAA a effectué 12 tests de dépistage dont certains se sont déroulés pendant les séries éliminatoires.
"Le message est clair pour tous les joueurs, il n'y a pas de laissez-passer pour les équipes qui vont en séries," a ajouté Darveau.
Que ce soit dans la ligue Midget AAA ou dans la Ligue junior majeur du Québec, les sanctions ne sont pas très sévères par rapport aux athlètes olympiques. "Dix matchs, ce n'est pas beaucoup par rapport à deux ans, a dit Llorenz. Mais, ce qui va être dérangeant pour l'athlète, ce n'est pas uniquement les dix matchs, c'est de voir son nom se retrouver dans le registre canadien des athlètes en infraction et de voir son nom publié dans les médias."
Le Québec a beau être à l'avant garde, le reste du Canada ne suit pas. "Le junior a commencé mais là, qu'arrive-t-il ailleurs? La ligue de l'Ontario ne suit pas, a déclaré Chrisitane Ayotte, directrice du laboratoire de l'INRS. À la boutade on disait que le dopage c'était québécois. Ce n'est pas acceptable. Il faut que ça change et que ça soit cohérent dans tout le pays."
"Le junior majeur sert de projet pilote mais les autres ligues devraient prendre leurs responsabilités, a expliqué Llorenz. Est-ce qu'ils attendent qu'il y ait un accident, un joueur qui fasse une crise cardiaque ou qu'il y ait un scandale comme cela s'est produit au junior?"
Il manque toujours un joueur clé dans cette lutte antidopage et c'est la Ligue Nationale de hockey. Bien qu'il y ait une ouverture, de la part de la LNH et de l'Association des joueurs, on verra leur sérieux une fois qu'ils passeront de la parole aux actes.