Le silence du jour un du lock-out
Hockey jeudi, 16 sept. 2004. 20:30 mercredi, 11 déc. 2024. 21:57
(PC) - Il régnait un silence inhabituel jeudi à l'aréna de Burnaby, en Colombie-Britannique. C'est pourtant là que les Canucks de Vancouver devaient entreprendre leur camp d'entraînement.
Ce silence a été observé partout en Amérique du Nord lors du "Jour un" du lock-out de la Ligue nationale. Au lieu de se préparer à un camp d'entraînement, joueurs et propriétaires sont engagés dans un bras de fer qui pourrait mener à l'annulation de la saison.
L'annonce du lock-out a fait les manchettes partout au Canada. A la télé, à la radio, l'arrêt de travail dans la LNH a retenu l'attention. C'était aussi le principal sujet de conversation des Canadiens sur leur lieu de travail.
"Je suis fatigué d'en entendre parler", a soupiré Paul Mullie, qui sortait son équipement de sa voiture en vue d'un match amical à l'aréna de Burnaby.
Alors que les présidents des équipes canadiennes faisaient chacun un point de presse, jeudi, les joueurs se préparaient à vivre une nouvelle aventure en Amérique du Nord, en Europe et même en Russie.
Le gardien Dominik Hasek, un futur membre du Panthéon du hockey, a été prêté aux Sénators de Binghamton, de la Ligue américaine, pour une période de deux semaines. Ses coéquipiers des Sénateurs Jason Spezza, Antoine Vermette et Anton Volchenkov vont l'accompagner.
Jaromir Jagr, des Rangers de New York, va porter les couleurs de son ancienne équipe de Kladno, en République tchèque, tandis que Brendan Morrison, des Canucks de Vancouver, a conclu une entente avec le Linkopings, du championnat suédois. Le défenseur Sheldon Souray, du Canadien de Montréal, compte jouer en Russie.
"Je ne peux demeurer inactif durant une longue période de temps", a indiqué Morrison.
Le vétéran Chris Chelios, toujours sans contrat, songe à jouer dans la Ligue américaine à l'âge de 42 ans. Chelios, qui habite Chicago, pourrait défendre les couleurs des Wolfs.
De jeunes joueurs, qui écoulent leur premier contrat professionnel, vont également se retrouver dans la Ligue américaine. Parmi eux, on note le défenseur Mike Komisarek, du Canadien, et Steve Ott, des Stars de Dallas, qui joueront à Hamilton. Jarrett Stoll, des Oilers d'Edmonton, pourraient évoluer chez les Roadrunners d'Edmonton, Matt Stajan et Mikael Tellqvist, des Maple Leafs de Toronto, chez les Maple Leafs de St.John's, Dan Hamhuis et Jordin Tootoo, des Predators de Nashville, chez les Admirals de Milwaukee, et Tuomo Ruutu, des Blackhawks de Chicago, chez les Admirals de Norfolk.
Aucune séance de négociations n'est prévue entre la direction de la LNH et l'Association des joueurs. Le commissaire Gary Bettman a prévenu les 30 clubs qu'ils peuvent louer leur aréna pour différents événements jusqu'au 15 octobre, soit deux jours après le lancement annoncé de la saison.
Les propriétaires, qui prétendent avoir perdu des millions de dollars en raison de la flambée des salaires, ont décrété unanimement un lock-out, mercredi. De leur côté, les joueurs ont affirmé qu'ils n'accepteront jamais l'imposition d'un plafond salarial. Ils accusent en outre les propriétaires de cacher des revenus.
Ce silence a été observé partout en Amérique du Nord lors du "Jour un" du lock-out de la Ligue nationale. Au lieu de se préparer à un camp d'entraînement, joueurs et propriétaires sont engagés dans un bras de fer qui pourrait mener à l'annulation de la saison.
L'annonce du lock-out a fait les manchettes partout au Canada. A la télé, à la radio, l'arrêt de travail dans la LNH a retenu l'attention. C'était aussi le principal sujet de conversation des Canadiens sur leur lieu de travail.
"Je suis fatigué d'en entendre parler", a soupiré Paul Mullie, qui sortait son équipement de sa voiture en vue d'un match amical à l'aréna de Burnaby.
Alors que les présidents des équipes canadiennes faisaient chacun un point de presse, jeudi, les joueurs se préparaient à vivre une nouvelle aventure en Amérique du Nord, en Europe et même en Russie.
Le gardien Dominik Hasek, un futur membre du Panthéon du hockey, a été prêté aux Sénators de Binghamton, de la Ligue américaine, pour une période de deux semaines. Ses coéquipiers des Sénateurs Jason Spezza, Antoine Vermette et Anton Volchenkov vont l'accompagner.
Jaromir Jagr, des Rangers de New York, va porter les couleurs de son ancienne équipe de Kladno, en République tchèque, tandis que Brendan Morrison, des Canucks de Vancouver, a conclu une entente avec le Linkopings, du championnat suédois. Le défenseur Sheldon Souray, du Canadien de Montréal, compte jouer en Russie.
"Je ne peux demeurer inactif durant une longue période de temps", a indiqué Morrison.
Le vétéran Chris Chelios, toujours sans contrat, songe à jouer dans la Ligue américaine à l'âge de 42 ans. Chelios, qui habite Chicago, pourrait défendre les couleurs des Wolfs.
De jeunes joueurs, qui écoulent leur premier contrat professionnel, vont également se retrouver dans la Ligue américaine. Parmi eux, on note le défenseur Mike Komisarek, du Canadien, et Steve Ott, des Stars de Dallas, qui joueront à Hamilton. Jarrett Stoll, des Oilers d'Edmonton, pourraient évoluer chez les Roadrunners d'Edmonton, Matt Stajan et Mikael Tellqvist, des Maple Leafs de Toronto, chez les Maple Leafs de St.John's, Dan Hamhuis et Jordin Tootoo, des Predators de Nashville, chez les Admirals de Milwaukee, et Tuomo Ruutu, des Blackhawks de Chicago, chez les Admirals de Norfolk.
Aucune séance de négociations n'est prévue entre la direction de la LNH et l'Association des joueurs. Le commissaire Gary Bettman a prévenu les 30 clubs qu'ils peuvent louer leur aréna pour différents événements jusqu'au 15 octobre, soit deux jours après le lancement annoncé de la saison.
Les propriétaires, qui prétendent avoir perdu des millions de dollars en raison de la flambée des salaires, ont décrété unanimement un lock-out, mercredi. De leur côté, les joueurs ont affirmé qu'ils n'accepteront jamais l'imposition d'un plafond salarial. Ils accusent en outre les propriétaires de cacher des revenus.