KANATA, Ontario - (26 avril 2012) - Battu 4-0 mercredi par les Raiders de Nepean, le Titan de Princeville a subi un deuxième revers d'affilée, cette fois-ci par le pointage de 5 à 3 contre les représentants des Maritimes, les Slammers de Woodstock, jeudi après-midi, devant 300 spectateurs éparpillés dans le Kanata Recreation Complex. Le Titan n'est pas éliminé, mais il devra absolument battre les Stallions de Kanata vendredi soir pour espérer participer au match de demi-finale samedi soir.

S'il perd, les champions de la coupe NAPA termineront avec une fiche de 0-3 et ils seront automatiquement éliminés, permettant ainsi aux Stallions de prendre part à la demi-finale contre le perdant du match entre les Raiders de Nepean et les Slammers vendredi après-midi.

Le vainqueur de cette partie se qualifiera pour la finale prévue dimanche après-midi à 14h et affrontera ensuite le gagnant de la demi-finale qui sera disputée samedi soir.
'Nous avons perdu encore aujourd'hui, mais je suis très, très satisfait de la prestation de mes joueurs, a souligné l'entraîneur du Titan, Mario Roy, après le match. Le pointage était égal 3-3 avec moins de cinq minutes à écouler dans la partie et les gars se sont battus jusqu'à la fin. Cette victoire aurait pu aller d'un côté comme de l'autre. N'oubliez pas que nos adversaires alignent huit joueurs de 20 ans. Croyez-moi, nous serons prêts si on les affronte de nouveau en demi-finale samedi".

Évidemment, pour participer à la demi-finale, Roy est conscient que son équipe doit absolument gagner vendredi soir contre l'équipe hôtesse, les Stallions de Kanata.
'Je suis au courant qu'il nous faut absolument gagner cette partie, mais ce qui m'encourage, c'est que les gars ne cessent de s'améliorer à mesure que le tournoi se déroule, a-t-il ajouté. Cette saison, mes joueurs ont toujours bien performé lorsqu'il le fallait. Je sais aussi qu'ils n'abandonnent jamais".

Contre les Maritimes, jeudi après-midi, le Titan a eu l'honneur d'ouvrir le pointage à 7:47 minutes de la première période lorsqu'Alexis Milette, profitant d'une supériorité numérique de deux hommes, a déjoué le gardien de but des Maritimes, Matt Murphy sur un tir frappé dans le haut du filet.

Les Slammers sont toutefois revenus plus fort au début du deuxième vingt en trompant trois fois la vigilance du gardien de but Charles-Étienne Martin. Andrew Langan et Robert Visca, deux fois, ont marqué en l'espace de 4:26 minutes.

Pendant ce temps, seul Félix Bergeron, en supériorité numérique, faisait scintiller la lumière rouge et c'était 3-2 après 40 minutes de jeu.
En troisième, Marc-Antoine Lessard a redonné espoir au Titan en égalisant le pointage à 12:15 minutes, mais les Slammers, grâce à un tir dévié par Zach Shannon, ont repris les devants 4-3 avec 2:03 minutes à faire à la partie.

Mario Roy a ensuite retiré son gardien de but en faveur d'un sixième attaquant. Avec 37 secondes à faire, Robert Visca, avec son troisième but de la partie, a mis fin aux espoirs du Titan en marquant dans un filet désert.
En bref...Le gardien de but Charles-Étienne Martin n'est pas à blâmer pour la défaite, lui qui a excellé à plusieurs reprises. Au total, il a repoussé 28 des 34 lancers dirigés vers lui...Pour un deuxième match de suite, Hugo Desharnais-Roux n'a pas participé à la rencontre à cause de ses études. Il sera toutefois en uniforme face aux Stallions de Kanata vendredi soir...Le président de la LHJAAAQ, Richard Morency a assisté à la rencontre en compagnie du vice-président hockey, Michel Émard...À propos, Émard s'est dit impressionné par le comportement des joueurs du Titan à l'extérieur de la patinoire. 'Je peux vous dire qu'ils font honneur au Québec" a-t-il souligné...Don Cherry a son restaurant à Kanata. C'est d'ailleurs là que les joueurs des quatre équipes prennent leurs repas quotidiens...Le Titan a dirigé 28 lancers sur le filet de Matt Murphy, des Maritimes...Le Titan s'est défendu à 5 contre 3 durant plus d'une minute au deuxième vingt...Co-propriétés de Monsieur McCain, les Slammers de Woodstock alignent 11 joueurs de six pieds et plus et sept de 200 livres et plus. Du vrai boeuf de l'Ouest...

Source:
Gilles Vachet