Le travail commence pour les Bulldogs
Hockey mardi, 22 sept. 2009. 17:24 dimanche, 15 déc. 2024. 10:00
BROSSARD - Les 19 joueurs qui ont été retranchés par le Canadien, lundi, ne sont plus au camp de l'équipe, mais le travail n'est pas terminé pour eux. Bien au contraire.
Après avoir cravaché au camp des recrues, puis travaillé d'arrache-pied pour tenter de bien paraître aux côtés des vétérans du Tricolore, ils devaient prendre un vol de nuit en direction de l'Ecosse, mardi soir, afin d'y participer à la première semaine officielle du camp d'entraînement des Bulldogs de Hamilton.
Vingt joueurs appartenant au club-école du Tricolore, ainsi que cinq joueurs des Cyclones de Cincinnati, le club affilié aux Bulldogs dans la East Coast League, se rendront à Edimbourg pour y participer à la Coupe Gardiner, un tournoi à quatre équipes regroupant aussi les Marlies de Toronto, le club-école des Maple Leafs dans la Ligue américaine, ainsi que Capitals d'Edimbourg et les Giants de Belfast de la Ligue élite du Royaume-Uni.
Le premier match des Bulldogs aura lieu jeudi, contre les Marlies. Le travail commencera toutefois dès mercredi alors qu'il y aura des rencontres individuelles avec les joueurs, a indiqué Guy Boucher, le nouvel entraîneur-chef des Bulldogs. La semaine sera achalandée mais productive, a noté l'ancien pilote des Voltigeurs de Drummondville.
"Ce sera difficile, mais ce sont des obstacles qui sont positifs pour eux. La majorité d'entre eux ne sont jamais allés en Europe, alors ils sont très excités."
Boucher prévoit rencontrer ses chefs de file - il a notamment identifié les Mathieu Darche, Alex Henry et Mike Glumac - pour les mettre au parfum de l'ambiance qu'il veut installer dans l'équipe, et leur confier des responsabilités précises. Ils auront notamment à prendre des jeunes sous leur aile. Ses adjoints Martin Raymond et Daniel Lacroix rencontreront aussi des joueurs.
"On ne va laisser personne à lui-même. On va déjà commencer à leur parler de la façon qu'il faut se comporter pour devenir des professionnels, a fait savoir Boucher. Plusieurs d'entre eux vont se retrouver en appartement à faire leur lavage et à faire leur bouffe, alors que l'an dernier, ils étaient en pension et tout était fait pour eux. Leur cheminement individuel est quelque chose qui doit être dirigé. Ensuite, on va continuer avec le développement sur glace."
Un camp à l'étranger est une formule que Julien BriseBois, le directeur général des Bulldogs, voulait répéter après avoir connu une expérience fructueuse à Saint-Jean, Terre-Neuve, l'an dernier.
"Quand les joueurs se rapportent à Hamilton au début, ils cherchent un appartement, ils cherchent où sont les restaurants et les magasins. C'est normal, ils consacrent du temps à leur vie personnelle pour s'assurer d'être bien installés le plus vite possible, a expliqué BriseBois. En allant à l'extérieur, il n'y a pas plus ces distractions-là. Tout ce qu'un joueur a à faire, c'est de jouer au hockey, et à apprendre à connaître ses coéquipiers, le personnel d'entraîneurs et le personnel de soutien.
"Alors ça donne une semaine de travail beaucoup plus productive.
"On s'éloigne pour se rapprocher, finalement, a lancé Boucher. Le groupe va s'unir très rapidement, ce qui va nous permettre d'avancer plus vite."
Boucher choyé
Même si quelques joueurs seront encore rétrogradés aux Bulldogs, vraisemblablement lundi prochain, Guy Boucher a déjà une bonne idée de l'allure qu'aura son équipe.
"On est choyés en ce sens qu'on a un mélange complet, avec beaucoup de profondeur à toutes les positions et dans tous les styles. On a des joueurs de talent, qui ont une très belle vision du jeu - David Desharnais en est un bon exemple - et des joueurs robustes comme Eric Neilson - les gens ont pu déjà le découvrir et c'est un joueur que j'ai appris à apprécier à Rimouski," a dit Boucher.
"On a des joueurs, aussi, qui vont être premiers sur la rondelle et batailler dans les coins, qui seront friands de duels pour la rondelle devant le filet.
"On va essayer, dans les prochains jours, de mettre en place des jalons pour ces jeunes, qui vont leur permettre d'aider le Canadien à court, à moyen ou à long terme. Une chose est certaine, on veut une équipe qui va montrer beaucoup d'acharnement.
"Ca tombe dans mes cordes, a ajouté Boucher. J'aime les joueurs qui paient le prix pour être premiers sur la rondelle, et qui sont consciencieux en défensive. Ce sont des choses qui rejoignent très bien la philosophie de Jacques (Martin)."
Après avoir cravaché au camp des recrues, puis travaillé d'arrache-pied pour tenter de bien paraître aux côtés des vétérans du Tricolore, ils devaient prendre un vol de nuit en direction de l'Ecosse, mardi soir, afin d'y participer à la première semaine officielle du camp d'entraînement des Bulldogs de Hamilton.
Vingt joueurs appartenant au club-école du Tricolore, ainsi que cinq joueurs des Cyclones de Cincinnati, le club affilié aux Bulldogs dans la East Coast League, se rendront à Edimbourg pour y participer à la Coupe Gardiner, un tournoi à quatre équipes regroupant aussi les Marlies de Toronto, le club-école des Maple Leafs dans la Ligue américaine, ainsi que Capitals d'Edimbourg et les Giants de Belfast de la Ligue élite du Royaume-Uni.
Le premier match des Bulldogs aura lieu jeudi, contre les Marlies. Le travail commencera toutefois dès mercredi alors qu'il y aura des rencontres individuelles avec les joueurs, a indiqué Guy Boucher, le nouvel entraîneur-chef des Bulldogs. La semaine sera achalandée mais productive, a noté l'ancien pilote des Voltigeurs de Drummondville.
"Ce sera difficile, mais ce sont des obstacles qui sont positifs pour eux. La majorité d'entre eux ne sont jamais allés en Europe, alors ils sont très excités."
Boucher prévoit rencontrer ses chefs de file - il a notamment identifié les Mathieu Darche, Alex Henry et Mike Glumac - pour les mettre au parfum de l'ambiance qu'il veut installer dans l'équipe, et leur confier des responsabilités précises. Ils auront notamment à prendre des jeunes sous leur aile. Ses adjoints Martin Raymond et Daniel Lacroix rencontreront aussi des joueurs.
"On ne va laisser personne à lui-même. On va déjà commencer à leur parler de la façon qu'il faut se comporter pour devenir des professionnels, a fait savoir Boucher. Plusieurs d'entre eux vont se retrouver en appartement à faire leur lavage et à faire leur bouffe, alors que l'an dernier, ils étaient en pension et tout était fait pour eux. Leur cheminement individuel est quelque chose qui doit être dirigé. Ensuite, on va continuer avec le développement sur glace."
Un camp à l'étranger est une formule que Julien BriseBois, le directeur général des Bulldogs, voulait répéter après avoir connu une expérience fructueuse à Saint-Jean, Terre-Neuve, l'an dernier.
"Quand les joueurs se rapportent à Hamilton au début, ils cherchent un appartement, ils cherchent où sont les restaurants et les magasins. C'est normal, ils consacrent du temps à leur vie personnelle pour s'assurer d'être bien installés le plus vite possible, a expliqué BriseBois. En allant à l'extérieur, il n'y a pas plus ces distractions-là. Tout ce qu'un joueur a à faire, c'est de jouer au hockey, et à apprendre à connaître ses coéquipiers, le personnel d'entraîneurs et le personnel de soutien.
"Alors ça donne une semaine de travail beaucoup plus productive.
"On s'éloigne pour se rapprocher, finalement, a lancé Boucher. Le groupe va s'unir très rapidement, ce qui va nous permettre d'avancer plus vite."
Boucher choyé
Même si quelques joueurs seront encore rétrogradés aux Bulldogs, vraisemblablement lundi prochain, Guy Boucher a déjà une bonne idée de l'allure qu'aura son équipe.
"On est choyés en ce sens qu'on a un mélange complet, avec beaucoup de profondeur à toutes les positions et dans tous les styles. On a des joueurs de talent, qui ont une très belle vision du jeu - David Desharnais en est un bon exemple - et des joueurs robustes comme Eric Neilson - les gens ont pu déjà le découvrir et c'est un joueur que j'ai appris à apprécier à Rimouski," a dit Boucher.
"On a des joueurs, aussi, qui vont être premiers sur la rondelle et batailler dans les coins, qui seront friands de duels pour la rondelle devant le filet.
"On va essayer, dans les prochains jours, de mettre en place des jalons pour ces jeunes, qui vont leur permettre d'aider le Canadien à court, à moyen ou à long terme. Une chose est certaine, on veut une équipe qui va montrer beaucoup d'acharnement.
"Ca tombe dans mes cordes, a ajouté Boucher. J'aime les joueurs qui paient le prix pour être premiers sur la rondelle, et qui sont consciencieux en défensive. Ce sont des choses qui rejoignent très bien la philosophie de Jacques (Martin)."