Le vœu de Théodore : «Passer toute ma carrière avec le Canadien»
Hockey vendredi, 19 mars 2004. 09:00 dimanche, 15 déc. 2024. 01:55
SECAUCUS, NJ - «À chaque fois que j'entrais dans le « gym », à chaque fois que je grimpais la montagne, à chaque fois que je poussais à fond sur la bicyclette stationnaire, je me disais toujours, je ne quitterai pas le Canadien à cause d'une situation qui n'a aucun rapport avec le hockey. C'est un peu dans cet état d'esprit que je me concentrais sur mon boulot. Quand je me suis présenté au camp d'entraînement, les objectifs étaient nombreux et je ne voulais en rater aucun. »
Jusqu'à maintenant, José Théodore a gagné son pari.
Il voulait démontrer qu'il n'était pas un feu de paille et que les résultats de la dernière saison n'étaient qu'une erreur de parcours.
Il voulait s'affirmer dans l'adversité, prouver qu'il pouvait contourner les obstacles avec une préparation impeccable pour ne pas dire inébranlable.
Il voulait retrouver sa place parmi les cinq meilleurs gardiens de la Ligue nationale, objectif atteint.
Il voulait charrier cette équipe, il voulait en somme que cette équipe soit la sienne.
«Tu sais quoi, me disait-il, hier matin, quand je m'entraînais cet été, je répétais souvent que je ne voulais pas aller ailleurs. Qu'il fallait que je prenne les grands moyens pour convaincre tout le monde. La direction m'appuyait mais c'était sur moi que reposais la pression de bien réussir, je ne voulais surtout pas rater un tel rendez-vous. »
Un souhait
Le gardien du Canadien n'en parle pas souvent mais il a un souhait qu'il renouvelle constamment. Il veut jouer toute sa carrière à Montréal. «Et je ne dis pas ça pour m'attirer les faveurs du public, je dis ça parce que j'aime cette équipe, j'aime cette ville, il n'y a pas meilleur environnement. J'aurais pu profiter des événements de l'été dernier pour changer de décor mais je ne voulais pas ça. Je veux dire à la fin de ma carrière que j'ai joué pendant 15 ans avec le Canadien.»
Théodore aurait pu se laisser une porte ouverte parce que, dans deux ou trois ans, ou même l'an prochain, tout dépend évidemment de la prochaine convention de travail, il pourra exercer son statut de joueur autonome sans restriction. Les équipes cherchent constamment des gardiens qui exercent un impact aussi impressionnant sur les résultats de l'équipe. Ils ont une valeur inestimable sur le marché sauf que Théodore, comme Martin Brodeur au New Jersey, préfère Montréal à toutes les autres options qui s'offrent habituellement à un joueur autonome de son statut. La loi du marché lui dictera le chemin à emprunter mais le Canadien aura toujours priorité et sera toujours l'équipe privilégiée dans les négociations.
«Nous connaissons une bonne année, une belle année. On a appris à jouer en équipe, on est plus appliqué sur le plan défensif, on sait maintenant gagner des matchs serrés, des matchs de 2-1, 3-2. On réagit bien dans tous les aspects du jeu. C'est ça qui te pousse à aller plus loin, à défier tes limites.»
Une réalisation
Théodore, en somme a permis jusqu'ici au Canadien de réaliser l'improbable.
Le gardien s'est « associé » à des complices que personne n'avait cru assez talentueux pour obtenir des résultats aussi étonnants. Mike Ribeiro a dû accepter un contrat en deux volets pour pouvoir se faire justice. Michael Ryder jouait dans l'état du Mississipi, il y a à peine deux ans. Sheldon Souray n'avait rien dans son curriculum vitae qui laissait entrevoir une telle éclosion.
Et depuis un mois, Saku Koivu n'a rien à envier aux meilleurs effectifs de la Ligue nationale.
Mais celui qui a donné le ton, celui qui a dissipé le doute chez le Canadien, c'est José Théodore. A chaque soir, son équipe a une chance de gagner, peu importe l'adversaire. Peu de gardiens dans cette ligue ont le talent pour défier l'équipe adverse avec autant d'aplomb et surtout avec autant d'assurance.
«Il ne s'agit pas d'être arrogant mais si tu peux dicter le tempo du match, ça veut dire que l'effort déployé pour être parmi les meilleurs est constant. Et c'est l'objectif de tout gardien d'atteindre un tel niveau de performance.»
Dans le cas de Théodore, il a plusieurs raisons de savourer la présente saison. Dans son cas, il y avait plus qu'une saison ordinaire à faire oublier. Il devait aussi convaincre les amateurs qu'il avait gardé la bonne attitude, qu'il avait surmonté les difficultés en s'accrochant à ce qu'il aime le plus : faire du Canadien son équipe.
«J'adore la compétition. A chaque jour, tu dois relever un défi. Cette saison, les enjeux m'ont apparu encore plus impressionnants que ceux des dernières années.»
Jusqu'à maintenant, José Théodore a gagné son pari.
Il voulait démontrer qu'il n'était pas un feu de paille et que les résultats de la dernière saison n'étaient qu'une erreur de parcours.
Il voulait s'affirmer dans l'adversité, prouver qu'il pouvait contourner les obstacles avec une préparation impeccable pour ne pas dire inébranlable.
Il voulait retrouver sa place parmi les cinq meilleurs gardiens de la Ligue nationale, objectif atteint.
Il voulait charrier cette équipe, il voulait en somme que cette équipe soit la sienne.
«Tu sais quoi, me disait-il, hier matin, quand je m'entraînais cet été, je répétais souvent que je ne voulais pas aller ailleurs. Qu'il fallait que je prenne les grands moyens pour convaincre tout le monde. La direction m'appuyait mais c'était sur moi que reposais la pression de bien réussir, je ne voulais surtout pas rater un tel rendez-vous. »
Un souhait
Le gardien du Canadien n'en parle pas souvent mais il a un souhait qu'il renouvelle constamment. Il veut jouer toute sa carrière à Montréal. «Et je ne dis pas ça pour m'attirer les faveurs du public, je dis ça parce que j'aime cette équipe, j'aime cette ville, il n'y a pas meilleur environnement. J'aurais pu profiter des événements de l'été dernier pour changer de décor mais je ne voulais pas ça. Je veux dire à la fin de ma carrière que j'ai joué pendant 15 ans avec le Canadien.»
Théodore aurait pu se laisser une porte ouverte parce que, dans deux ou trois ans, ou même l'an prochain, tout dépend évidemment de la prochaine convention de travail, il pourra exercer son statut de joueur autonome sans restriction. Les équipes cherchent constamment des gardiens qui exercent un impact aussi impressionnant sur les résultats de l'équipe. Ils ont une valeur inestimable sur le marché sauf que Théodore, comme Martin Brodeur au New Jersey, préfère Montréal à toutes les autres options qui s'offrent habituellement à un joueur autonome de son statut. La loi du marché lui dictera le chemin à emprunter mais le Canadien aura toujours priorité et sera toujours l'équipe privilégiée dans les négociations.
«Nous connaissons une bonne année, une belle année. On a appris à jouer en équipe, on est plus appliqué sur le plan défensif, on sait maintenant gagner des matchs serrés, des matchs de 2-1, 3-2. On réagit bien dans tous les aspects du jeu. C'est ça qui te pousse à aller plus loin, à défier tes limites.»
Une réalisation
Théodore, en somme a permis jusqu'ici au Canadien de réaliser l'improbable.
Le gardien s'est « associé » à des complices que personne n'avait cru assez talentueux pour obtenir des résultats aussi étonnants. Mike Ribeiro a dû accepter un contrat en deux volets pour pouvoir se faire justice. Michael Ryder jouait dans l'état du Mississipi, il y a à peine deux ans. Sheldon Souray n'avait rien dans son curriculum vitae qui laissait entrevoir une telle éclosion.
Et depuis un mois, Saku Koivu n'a rien à envier aux meilleurs effectifs de la Ligue nationale.
Mais celui qui a donné le ton, celui qui a dissipé le doute chez le Canadien, c'est José Théodore. A chaque soir, son équipe a une chance de gagner, peu importe l'adversaire. Peu de gardiens dans cette ligue ont le talent pour défier l'équipe adverse avec autant d'aplomb et surtout avec autant d'assurance.
«Il ne s'agit pas d'être arrogant mais si tu peux dicter le tempo du match, ça veut dire que l'effort déployé pour être parmi les meilleurs est constant. Et c'est l'objectif de tout gardien d'atteindre un tel niveau de performance.»
Dans le cas de Théodore, il a plusieurs raisons de savourer la présente saison. Dans son cas, il y avait plus qu'une saison ordinaire à faire oublier. Il devait aussi convaincre les amateurs qu'il avait gardé la bonne attitude, qu'il avait surmonté les difficultés en s'accrochant à ce qu'il aime le plus : faire du Canadien son équipe.
«J'adore la compétition. A chaque jour, tu dois relever un défi. Cette saison, les enjeux m'ont apparu encore plus impressionnants que ceux des dernières années.»