Lecavalier honoré
Hockey dimanche, 8 avr. 2007. 15:46 vendredi, 13 déc. 2024. 21:26
Vincent Lecavalier est devenu le premier Québécois à remporter le trophée Maurice Richard remis au joueur qui a marqué le plus de buts dans une saison. Et ce trophée, qui existe depuis 1999, a une signification très importante aux yeux de Lecavalier qui a grandi dans la cour du Canadien. « C'est tout un honneur, de dire le joueur de centre du Lightning lors d'une conversation téléphonique dimanche. C'est Maurice Richard! C'est un Québécois qui a fait beaucoup pour le hockey. Je ne pensais jamais gagner ce trophée, mais avec 15 matchs à jouer dans la saison, j'ai commencé à y croire. Je suis extrêmement fier de l'avoir gagné. »
Et justement, il a vécu les dernières semaines avec beaucoup de fébrilités. D'abord, il voulait atteindre le plateau des 50 buts. « J'avais 45 buts avec environ 13 matchs à faire dans la saison. J'étais très motivé. Je lançais au filet en moyenne neuf fois par rencontre. J'étais vraiment prêt et l'objectif a été atteint. Par la suite, il y avait le trophée Maurice Richard. Dany Heatley et moi avons eu une bonne bataille et à un certain moment cette saison, il était devant moi. Mais je n'ai pas lâché ».
Justement, on aurait cru que lorsque le jeune homme de l'Ile-Bizard était à un but du plateau des 50, ses coéquipiers tentaient continuellement de lui refiler la rondelle. « C'est évident que Martin St-Louis et moi on se cherche tout le temps sur la glace, mais ça c'est depuis le jour 1. S'il y a un joueur qui est ouvert, on lui remet la rondelle. Martin a quand même amassé 43 buts cette saison. On s'est dit qu'il ne fallait pas changer la manière qu'on joue. Et c'est ce qu'on a fait, malgré les apparences ».
Donc Vincent Lecavalier termine la saison au troisième rang des marqueurs dans la LNH, derrière Joe Thornton (22-92-114) et Sidney Crosby (36-84-120). Ses 52 buts et 56 passes pour 108 points démontrent clairement qu'il est l'un des meilleurs joueurs présentement. Selon plusieurs, il est aussi le joueur par excellence cette saison et avec raison. Mais pour Vincent Lecavalier, il y a plusieurs facteurs qui ont fait en sorte que cette saison a été la meilleure de sa carrière. « Au début, Martin St-Louis (43-59-102) et moi, on ne jouait pas souvent ensemble. Sauf que depuis le dixième match, l'entraîneur a décidé de nous unir. Quand ça fait cinq, six ou sept rencontres de suite qui tu amasses des points, tu sais que tu es capable de produire. On a une chimie incroyable. Mais le plus important, c'est qu'on s'est dit qu'on allait y aller un match à la fois et on ne se donnait pas d'objectifs à long terme, du genre, il faut amasser un certain nombre de points durant les 20 prochains matchs ».
Il faut dire que John Tortorella n'avait pas le choix de réunir ses deux meilleurs joueurs. C'est qu'il y a moins de profondeur qu'avant sur les quatre premiers trios du Lightning.
Et si l'an dernier, Lecavalier affirmait qu'il avait de la difficulté à amasser des points, c'est tout le contraire qui s'est produit cette saison. « C'est une question de tendance. L'an dernier, c'était toujours la même chose. On travaillait très fort pour marquer des buts. Ils ne venaient pas souvent. J'amassais deux points en trois matchs. Cette saison, c'est quatre ou cinq points que j'ajoutais à ma fiche en trois rencontres. Même chose pour Martin. C'est ma première année complète avec lui et ça m'a vraiment aidé ».
Maintenant, le Lightning va affronter les Devils en séries. Ce ne sera pas facile, mais tout est possible, même contre Martin Brodeur. « Il ne faut pas penser qu'on va marquer trois ou quatre buts par match contre eux. Ce qu'on sait c'est qu'il faut être très agressif et ne pas jouer leur style ennuyant. On a battu les Devils 3-1 le 22 mars en les frappant et en imposant le rythme dans le match dès les premiers instants. Il faut amener beaucoup d'énergie ».
Et battre Martin Brodeur n'est pas de tout repos non plus, alors qu'il a connu la saison de sa carrière. « Il n'est pas comme les autres gardiens, surtout ceux qui utilisent le style papillon. Tu ne sais jamais s'il va se jeter sur la glace. Souvent tu lances vers le haut du filet et lui il reste debout ce qui est très rare. Il veut continuellement te faire réfléchir parce que tu ne sais jamais ce qu'il va faire ».
Bref, le défi sera de taille pour les joueurs du Lightning, mais s'il y a une saison ou tout est possible, c'est bien celle-ci. À l'exception des Sabres, peu de formations dans l'Association de l'Est sont dangereuses. Et pour ce qui est de Vincent Lecavalier, il aura encore une fois démontré tout son talent. Et pour une première fois depuis des années, on ne parle plus de rumeurs de transactions l'impliquant. C'est qu'il aura prouvé une fois pour toute qu'il fait partie de l'élite, ou plus encore, de la crème de la crème.
Personne ne pourra affirmer le contraire cette fois-ci.
Et justement, il a vécu les dernières semaines avec beaucoup de fébrilités. D'abord, il voulait atteindre le plateau des 50 buts. « J'avais 45 buts avec environ 13 matchs à faire dans la saison. J'étais très motivé. Je lançais au filet en moyenne neuf fois par rencontre. J'étais vraiment prêt et l'objectif a été atteint. Par la suite, il y avait le trophée Maurice Richard. Dany Heatley et moi avons eu une bonne bataille et à un certain moment cette saison, il était devant moi. Mais je n'ai pas lâché ».
Justement, on aurait cru que lorsque le jeune homme de l'Ile-Bizard était à un but du plateau des 50, ses coéquipiers tentaient continuellement de lui refiler la rondelle. « C'est évident que Martin St-Louis et moi on se cherche tout le temps sur la glace, mais ça c'est depuis le jour 1. S'il y a un joueur qui est ouvert, on lui remet la rondelle. Martin a quand même amassé 43 buts cette saison. On s'est dit qu'il ne fallait pas changer la manière qu'on joue. Et c'est ce qu'on a fait, malgré les apparences ».
Donc Vincent Lecavalier termine la saison au troisième rang des marqueurs dans la LNH, derrière Joe Thornton (22-92-114) et Sidney Crosby (36-84-120). Ses 52 buts et 56 passes pour 108 points démontrent clairement qu'il est l'un des meilleurs joueurs présentement. Selon plusieurs, il est aussi le joueur par excellence cette saison et avec raison. Mais pour Vincent Lecavalier, il y a plusieurs facteurs qui ont fait en sorte que cette saison a été la meilleure de sa carrière. « Au début, Martin St-Louis (43-59-102) et moi, on ne jouait pas souvent ensemble. Sauf que depuis le dixième match, l'entraîneur a décidé de nous unir. Quand ça fait cinq, six ou sept rencontres de suite qui tu amasses des points, tu sais que tu es capable de produire. On a une chimie incroyable. Mais le plus important, c'est qu'on s'est dit qu'on allait y aller un match à la fois et on ne se donnait pas d'objectifs à long terme, du genre, il faut amasser un certain nombre de points durant les 20 prochains matchs ».
Il faut dire que John Tortorella n'avait pas le choix de réunir ses deux meilleurs joueurs. C'est qu'il y a moins de profondeur qu'avant sur les quatre premiers trios du Lightning.
Et si l'an dernier, Lecavalier affirmait qu'il avait de la difficulté à amasser des points, c'est tout le contraire qui s'est produit cette saison. « C'est une question de tendance. L'an dernier, c'était toujours la même chose. On travaillait très fort pour marquer des buts. Ils ne venaient pas souvent. J'amassais deux points en trois matchs. Cette saison, c'est quatre ou cinq points que j'ajoutais à ma fiche en trois rencontres. Même chose pour Martin. C'est ma première année complète avec lui et ça m'a vraiment aidé ».
Maintenant, le Lightning va affronter les Devils en séries. Ce ne sera pas facile, mais tout est possible, même contre Martin Brodeur. « Il ne faut pas penser qu'on va marquer trois ou quatre buts par match contre eux. Ce qu'on sait c'est qu'il faut être très agressif et ne pas jouer leur style ennuyant. On a battu les Devils 3-1 le 22 mars en les frappant et en imposant le rythme dans le match dès les premiers instants. Il faut amener beaucoup d'énergie ».
Et battre Martin Brodeur n'est pas de tout repos non plus, alors qu'il a connu la saison de sa carrière. « Il n'est pas comme les autres gardiens, surtout ceux qui utilisent le style papillon. Tu ne sais jamais s'il va se jeter sur la glace. Souvent tu lances vers le haut du filet et lui il reste debout ce qui est très rare. Il veut continuellement te faire réfléchir parce que tu ne sais jamais ce qu'il va faire ».
Bref, le défi sera de taille pour les joueurs du Lightning, mais s'il y a une saison ou tout est possible, c'est bien celle-ci. À l'exception des Sabres, peu de formations dans l'Association de l'Est sont dangereuses. Et pour ce qui est de Vincent Lecavalier, il aura encore une fois démontré tout son talent. Et pour une première fois depuis des années, on ne parle plus de rumeurs de transactions l'impliquant. C'est qu'il aura prouvé une fois pour toute qu'il fait partie de l'élite, ou plus encore, de la crème de la crème.
Personne ne pourra affirmer le contraire cette fois-ci.