Les Anciens Nordiques enthousiastes
Hockey mercredi, 14 oct. 2009. 16:34 jeudi, 12 déc. 2024. 13:32
Les Nordiques ont occupé le Colisée dans la Ligue nationale de 1979 à 95.
Ceux qui ont porté l'uniforme fleurdelisé se disent très emballés par les récents développements qui laissent présager le retour possible d'une équipe à Québec et ils suivent le dossier de très près.
Les derniers jours ont permis autant aux amateurs de hockey qu'à ceux qui ont porté les couleurs des Nordiques de se remémorer de précieux souvenirs. Les Anciens abondent en ce sens, le retour d'une franchise serait bénéfique pour tous, au-delà des limites de la région.
«Lorsque nous avions les affrontements avec le Canadien, la terre arrêtait pratiquement de tourner», se rappelle Dave Pichette, le président de l'Association des anciens Nordiques.
Aujourd'hui dépisteur pour l'Avalanche du Colorado, Marc Fortier constate les nombreux succès de foule qu'a connu la région au cours des dernières années. Ce vent favorable pour la LNH lui fait croire que Québec est prêt, plus que jamais.
«Lorsqu'on pense aux Championnats du monde de l'an dernier et au Skins Game cet été, c'était incroyable. Nous avons aussi le 400e anniversaire de la ville», évoque Fortier.
«Nous n'avons pas été frappés trop fortement par la crise économique. Les gens sont de grands amateurs et nous sentons un engouement pour le hockey», indique Pichette.
Pour sa part, Alain Côté croit que la ligue nationale n'aura pas d'autres choix que de considérer des marchés où se trouvent les vrais connaisseurs de hockey.
«Columbus, Nashville et Atlanta sont tous de belles villes, mais il n'y existe pas une histoire de hockey. Quand tu arrives dans ces endroits, tu dois leur expliquer ce qu'est un hors-jeu», affirme Côté.
Et tant qu'à rêver, le nom de cette future probable formation fait déjà l'unanimité.
«J'espère qu'on pourra reprendre le nom des Nordiques, ce serait bien», avoue Côté.
«C'est le nom le plus approprié pour une équipe à Québec et je verrais très bien le retour de ce nom», déclare Fortier.
Chose certaine, les anciens fleurdelisés souhaitent fortement qu'une autre génération de Nordiques fasse à nouveau vibrer les partisans québécois, que ce soit dans ce Colisée ou dans un nouvel amphithéâtre.
Patrick Roy est impressionné par Labeaume
Patrick Roy a également commenté les récents développements dans le dossier de la Ligue nationale à Québec. Se réjouissant du travail effectué par le maire Labeaume et de la volonté populaire que semble susciter le projet, il demeure très prudent face à la réelle volonté de la LNH de transférer une formation à Québec.
«Présentement, c'est certain que nous aimerions tous voir une équipe de la LNH à Québec. Je suis agréablement surpris de voir les démarches effectuées par le maire Labeaume et je trouve cela extraordinaire. D'un autre côté, je suis un peu refroidi par le fait que la LNH ne semble pas vouloir déménager ses équipes», commente l'ancien gardien étoile.
D'après un reportage de Louis-Simon Lapointe
Ceux qui ont porté l'uniforme fleurdelisé se disent très emballés par les récents développements qui laissent présager le retour possible d'une équipe à Québec et ils suivent le dossier de très près.
Les derniers jours ont permis autant aux amateurs de hockey qu'à ceux qui ont porté les couleurs des Nordiques de se remémorer de précieux souvenirs. Les Anciens abondent en ce sens, le retour d'une franchise serait bénéfique pour tous, au-delà des limites de la région.
«Lorsque nous avions les affrontements avec le Canadien, la terre arrêtait pratiquement de tourner», se rappelle Dave Pichette, le président de l'Association des anciens Nordiques.
Aujourd'hui dépisteur pour l'Avalanche du Colorado, Marc Fortier constate les nombreux succès de foule qu'a connu la région au cours des dernières années. Ce vent favorable pour la LNH lui fait croire que Québec est prêt, plus que jamais.
«Lorsqu'on pense aux Championnats du monde de l'an dernier et au Skins Game cet été, c'était incroyable. Nous avons aussi le 400e anniversaire de la ville», évoque Fortier.
«Nous n'avons pas été frappés trop fortement par la crise économique. Les gens sont de grands amateurs et nous sentons un engouement pour le hockey», indique Pichette.
Pour sa part, Alain Côté croit que la ligue nationale n'aura pas d'autres choix que de considérer des marchés où se trouvent les vrais connaisseurs de hockey.
«Columbus, Nashville et Atlanta sont tous de belles villes, mais il n'y existe pas une histoire de hockey. Quand tu arrives dans ces endroits, tu dois leur expliquer ce qu'est un hors-jeu», affirme Côté.
Et tant qu'à rêver, le nom de cette future probable formation fait déjà l'unanimité.
«J'espère qu'on pourra reprendre le nom des Nordiques, ce serait bien», avoue Côté.
«C'est le nom le plus approprié pour une équipe à Québec et je verrais très bien le retour de ce nom», déclare Fortier.
Chose certaine, les anciens fleurdelisés souhaitent fortement qu'une autre génération de Nordiques fasse à nouveau vibrer les partisans québécois, que ce soit dans ce Colisée ou dans un nouvel amphithéâtre.
Patrick Roy est impressionné par Labeaume
Patrick Roy a également commenté les récents développements dans le dossier de la Ligue nationale à Québec. Se réjouissant du travail effectué par le maire Labeaume et de la volonté populaire que semble susciter le projet, il demeure très prudent face à la réelle volonté de la LNH de transférer une formation à Québec.
«Présentement, c'est certain que nous aimerions tous voir une équipe de la LNH à Québec. Je suis agréablement surpris de voir les démarches effectuées par le maire Labeaume et je trouve cela extraordinaire. D'un autre côté, je suis un peu refroidi par le fait que la LNH ne semble pas vouloir déménager ses équipes», commente l'ancien gardien étoile.
D'après un reportage de Louis-Simon Lapointe