Les Bulldogs auront une équipe rapide
Hockey mardi, 28 sept. 2010. 12:34 jeudi, 12 déc. 2024. 00:56
MONTRÉAL - Après deux saisons passées comme adjoint à l'entraîneur John Anderson avec les Thrashers d'Atlanta, Randy Cunneyworth, le nouvel entraîneur-chef des Bulldogs de Hamilton, ne voit pas son retour dans la Ligue américaine de hockey comme un pas en arrière dans sa carrière. Loin de là!
«J'aime beaucoup avoir un boulot, vous savez!», a-t-il lancé à la blague, avant d'ajouter plus sérieusement que ce retour en arrière faisait partie d'un processus d'apprentissage.
«Je ne pense pas qu'on arrête un jour d'apprendre. Ce n'est pas parce que vous atteignez la LNH que vous cessez d'apprendre. Vous apprenez à chaque année, probablement jusqu'au dernier jour où vous exercez votre métier. J'apprends à chaque jour de Randy Ladouceur (son assistant chez les Bulldogs) et de me retrouver au sein d'une nouvelle organisation m'apportera une tonne de nouvelles idées.»
Cunneyworth ne tombe toute de même pas des nues. En plus des 866 matchs disputés dans la LNH avec les Sabres de Buffalo, les Penguins de Pittsburgh, les Jets de Winnipeg, les Whalers de Hartford, les Blackhawks de Chicago et les Sénateurs d'Ottawa, il a été pendant sept saisons l'entraîneur-chef des Americans de Rochester, étant nommé l'entraîneur de l'année du circuit en 2004-05.
«C'est vrai, j'ai beaucoup d'expérience comme entraîneur-chef, mais je pourrais être un peu rouillé derrière le banc. Je devrai me remettre dans le bain! Ce sera intéressant.»
La principale différence entre un poste d'adjoint et d'entraîneur-chef, pour lui, sera qu'il devra vivre avec ses décisions.
«La plus grande différence sera que j'aurai le dernier mot et que je devrai vivre avec les conséquences. Mais ces décisions auront été discutées au préalable. Je contribuais aux discussions à Atlanta, mais c'est John (Anderson) qui avait le dernier mot. C'est à l'entraîneur-chef de décider qui se retrouve sur la glace dans telle ou telle situation.»
La discussion sera aussi au menu chez les Bulldogs, qui entament leur camp d'entraînement mercredi, à Terre-Neuve. Et ce, même si Cunneyworth ne s'est entouré que d'un seul adjoint.
«Je ne crois pas que de travailler avec un seul assistant fasse une grande différence. John Tortorella a fait le travail seul pendant un certain temps à Rochester. Randy et moi, nous nous connaissons depuis longtemps et nous sommes très près.»
Ladouceur possède aussi une feuille de route éloquente, ayant disputé 931 matchs dans la LNH et bénéficiant d'une expérience de 10 saisons comme entraîneur-adjoint avec les Whalers et les Hurricanes de la Caroline, ainsi qu'à Toronto.
Un bon groupe
Les deux hommes estiment avoir un bon groupe de jeunes à leur disposition et profiteront des prochains jours pour donner une identité au club-école du Tricolore.
«Nous avons eu le temps d'apprendre à les connaître jusqu'ici, a raconté Cunneyworth. Je pense que nous avons un bon groupe et nous aurons une meilleure idée de leur cohésion au cours des prochains jours.
«Je crois que nous aurons une équipe rapide, qui misera sur ses habiletés et sera capable de jouer différents types de hockey. Nous comptons sur un groupe assez diversifié. On a des joueurs robustes, comme Ian Schultz, qui a bien montré face au Wild qu'il pouvait prendre soin de lui. On peut jouer plusieurs styles, mais le but ultime est de faire du développement et de remporter des matchs.
«Les joueurs qui seront avec nous ont tous leurs forces et leurs faiblesses, c'est pourquoi ils se retrouveront à Hamilton. Nous avons vu de bonnes choses chez chacun de ces joueurs. Schultz a démontré beaucoup de force. Dany Massé, qui était blessé, a démontré beaucoup de ténacité. Andrew Conboy fait preuve d'une grande éthique de travail. Robert Mayer a fait du bon travail. Brandon Nash a démontré de belles choses. Assurément, nous pourrons bâtir avec ce groupe de joueurs.»
Au niveau du style de jeu, pas de surprise.
«Nous allons copier le style du Canadien. J'ai pu renouer avec le style de Jacques Martin après plusieurs années (il a joué sous ses ordres à Ottawa). Mais comme nous affrontons les mêmes clubs souvent, nous devrons nous ajuster de temps à autre. Et c'est bon pour les joueurs d'apprendre plus d'un système ou style de jeu. Mais pour amorcer la saison, nous copierons le style du Canadien.»
Un style qu'il n'aura d'ailleurs pas de mal à maîtriser et à enseigner.
«Le système de Jacques n'a pas beaucoup changé depuis que j'ai joué pour lui. Il est basé sur la responsabilité. Tout le monde peut être appelé en renforts pour tout le monde et nous disposons de plusieurs options pour faire bouger la rondelle. Si vous n'êtes pas en position, c'est que vous n'appliquez pas le plan de match comme il faut.»
«J'aime beaucoup avoir un boulot, vous savez!», a-t-il lancé à la blague, avant d'ajouter plus sérieusement que ce retour en arrière faisait partie d'un processus d'apprentissage.
«Je ne pense pas qu'on arrête un jour d'apprendre. Ce n'est pas parce que vous atteignez la LNH que vous cessez d'apprendre. Vous apprenez à chaque année, probablement jusqu'au dernier jour où vous exercez votre métier. J'apprends à chaque jour de Randy Ladouceur (son assistant chez les Bulldogs) et de me retrouver au sein d'une nouvelle organisation m'apportera une tonne de nouvelles idées.»
Cunneyworth ne tombe toute de même pas des nues. En plus des 866 matchs disputés dans la LNH avec les Sabres de Buffalo, les Penguins de Pittsburgh, les Jets de Winnipeg, les Whalers de Hartford, les Blackhawks de Chicago et les Sénateurs d'Ottawa, il a été pendant sept saisons l'entraîneur-chef des Americans de Rochester, étant nommé l'entraîneur de l'année du circuit en 2004-05.
«C'est vrai, j'ai beaucoup d'expérience comme entraîneur-chef, mais je pourrais être un peu rouillé derrière le banc. Je devrai me remettre dans le bain! Ce sera intéressant.»
La principale différence entre un poste d'adjoint et d'entraîneur-chef, pour lui, sera qu'il devra vivre avec ses décisions.
«La plus grande différence sera que j'aurai le dernier mot et que je devrai vivre avec les conséquences. Mais ces décisions auront été discutées au préalable. Je contribuais aux discussions à Atlanta, mais c'est John (Anderson) qui avait le dernier mot. C'est à l'entraîneur-chef de décider qui se retrouve sur la glace dans telle ou telle situation.»
La discussion sera aussi au menu chez les Bulldogs, qui entament leur camp d'entraînement mercredi, à Terre-Neuve. Et ce, même si Cunneyworth ne s'est entouré que d'un seul adjoint.
«Je ne crois pas que de travailler avec un seul assistant fasse une grande différence. John Tortorella a fait le travail seul pendant un certain temps à Rochester. Randy et moi, nous nous connaissons depuis longtemps et nous sommes très près.»
Ladouceur possède aussi une feuille de route éloquente, ayant disputé 931 matchs dans la LNH et bénéficiant d'une expérience de 10 saisons comme entraîneur-adjoint avec les Whalers et les Hurricanes de la Caroline, ainsi qu'à Toronto.
Un bon groupe
Les deux hommes estiment avoir un bon groupe de jeunes à leur disposition et profiteront des prochains jours pour donner une identité au club-école du Tricolore.
«Nous avons eu le temps d'apprendre à les connaître jusqu'ici, a raconté Cunneyworth. Je pense que nous avons un bon groupe et nous aurons une meilleure idée de leur cohésion au cours des prochains jours.
«Je crois que nous aurons une équipe rapide, qui misera sur ses habiletés et sera capable de jouer différents types de hockey. Nous comptons sur un groupe assez diversifié. On a des joueurs robustes, comme Ian Schultz, qui a bien montré face au Wild qu'il pouvait prendre soin de lui. On peut jouer plusieurs styles, mais le but ultime est de faire du développement et de remporter des matchs.
«Les joueurs qui seront avec nous ont tous leurs forces et leurs faiblesses, c'est pourquoi ils se retrouveront à Hamilton. Nous avons vu de bonnes choses chez chacun de ces joueurs. Schultz a démontré beaucoup de force. Dany Massé, qui était blessé, a démontré beaucoup de ténacité. Andrew Conboy fait preuve d'une grande éthique de travail. Robert Mayer a fait du bon travail. Brandon Nash a démontré de belles choses. Assurément, nous pourrons bâtir avec ce groupe de joueurs.»
Au niveau du style de jeu, pas de surprise.
«Nous allons copier le style du Canadien. J'ai pu renouer avec le style de Jacques Martin après plusieurs années (il a joué sous ses ordres à Ottawa). Mais comme nous affrontons les mêmes clubs souvent, nous devrons nous ajuster de temps à autre. Et c'est bon pour les joueurs d'apprendre plus d'un système ou style de jeu. Mais pour amorcer la saison, nous copierons le style du Canadien.»
Un style qu'il n'aura d'ailleurs pas de mal à maîtriser et à enseigner.
«Le système de Jacques n'a pas beaucoup changé depuis que j'ai joué pour lui. Il est basé sur la responsabilité. Tout le monde peut être appelé en renforts pour tout le monde et nous disposons de plusieurs options pour faire bouger la rondelle. Si vous n'êtes pas en position, c'est que vous n'appliquez pas le plan de match comme il faut.»