Les Bulldogs sont revenus de loin
Hockey lundi, 28 mars 2005. 18:53 samedi, 14 déc. 2024. 01:55
HAMILTON (PC) - Pas plus loin qu'en février, la vision des séries éliminatoires était celle d'un château en Espagne pour la filiale du Canadien dans la Ligue américaine.
Le 1er du mois, les Bulldogs d'Hamilton étaient à 12 points des Roadrunners d'Edmonton, les détenteurs du dernier rang donnant accès aux séries dans la division nord, au moment où les deux équipes se préparaient à s'affronter au Copps Coliseum.
Les Bulldogs ont gagné ce match à domicile 7-4 et ce fut le début d'une heureuse séquence à l'issue de laquelle ils ont conservé une fiche de 12-5-1-0 qui leur a permis de devancer leurs rivaux de l'Alberta. Aujourd'hui, les séries sont à leur portée et ils contrôlent leur destinée.
"Vous regardez le tableau du classement tous les jours dans le vestiaire et vous constatez que vous êtes à 12, 14 points d'une place dans les séries avec deux mois à jouer, a rappelé Chris Higgins, le meilleur marqueur des Bulldogs. C'est plutôt déprimant. Vous réalisez que vous risquez d'être en vacances le 15 avril.
"Plusieurs joueurs dans ce vestiaire ne voulaient pas avoir d'aussi longues vacances."
Avec encore 10 matchs au calendrier de la saison régulière, les Bulldogs (31-27-7-5) sont seuls au quatrième rang pour la première fois depuis le 19 novembre. Mais ils ne peuvent se permettre de se reposer sur leurs lauriers. Avec 74 points, ils ne devancent le Crunch de Syracuse que par deux, les Roadrunners et les Barons de Cleveland par quatre.
Les Bulldogs jouent présentement avec beaucoup de confiance.
Le jeu de puissance, qui bafouillait en février, offre de bons résultats et le gardien recrue Yann Danis obtient un bon support défensif, ce qui permet aux Bulldogs de remporter des matchs serrés.
L'arrivée de l'attaquant Steve Bégin et du défenseur Mike Komisarek, finalement guéris de leurs blessures après avoir joué pour le Canadien la saison dernière, a aussi contribué en ajoutant du leadership et de la profondeur.
"C'est une combinaison de tout ce qui fonctionne en équipe", a résumé l'entraîneur Doug Jarvis.
La descente aux enfers des Roadrunners a bien sûr servi la cause des Bulldogs, qui ont remporté leurs cinq derniers affrontements contre la filiale des Oilers.
Higgins et Jason Ward, un autre du Canadien l'an dernier, ont tous deux vécu l'expérience d'une fulgurante poussée de dernière minute.
Ward se rappelle fièrement d'avoir été échangé des Otters d'Erie aux Spitfires de Windsor, qui occupaient alors le dernier rang de leur division dans la Ligue junior de l'Ontario.
"Nous sommes partis de la dernière place et nous avons raté les séries par deux points si je me souviens bien. Le revirement avait été renversant."
Higgins, qui a connu trois matchs de deux buts depuis un mois, se souvient de sa première année à Yale. "Il nous fallait gagner cinq de nos six derniers matchs et nous avons réussi."
Le 1er du mois, les Bulldogs d'Hamilton étaient à 12 points des Roadrunners d'Edmonton, les détenteurs du dernier rang donnant accès aux séries dans la division nord, au moment où les deux équipes se préparaient à s'affronter au Copps Coliseum.
Les Bulldogs ont gagné ce match à domicile 7-4 et ce fut le début d'une heureuse séquence à l'issue de laquelle ils ont conservé une fiche de 12-5-1-0 qui leur a permis de devancer leurs rivaux de l'Alberta. Aujourd'hui, les séries sont à leur portée et ils contrôlent leur destinée.
"Vous regardez le tableau du classement tous les jours dans le vestiaire et vous constatez que vous êtes à 12, 14 points d'une place dans les séries avec deux mois à jouer, a rappelé Chris Higgins, le meilleur marqueur des Bulldogs. C'est plutôt déprimant. Vous réalisez que vous risquez d'être en vacances le 15 avril.
"Plusieurs joueurs dans ce vestiaire ne voulaient pas avoir d'aussi longues vacances."
Avec encore 10 matchs au calendrier de la saison régulière, les Bulldogs (31-27-7-5) sont seuls au quatrième rang pour la première fois depuis le 19 novembre. Mais ils ne peuvent se permettre de se reposer sur leurs lauriers. Avec 74 points, ils ne devancent le Crunch de Syracuse que par deux, les Roadrunners et les Barons de Cleveland par quatre.
Les Bulldogs jouent présentement avec beaucoup de confiance.
Le jeu de puissance, qui bafouillait en février, offre de bons résultats et le gardien recrue Yann Danis obtient un bon support défensif, ce qui permet aux Bulldogs de remporter des matchs serrés.
L'arrivée de l'attaquant Steve Bégin et du défenseur Mike Komisarek, finalement guéris de leurs blessures après avoir joué pour le Canadien la saison dernière, a aussi contribué en ajoutant du leadership et de la profondeur.
"C'est une combinaison de tout ce qui fonctionne en équipe", a résumé l'entraîneur Doug Jarvis.
La descente aux enfers des Roadrunners a bien sûr servi la cause des Bulldogs, qui ont remporté leurs cinq derniers affrontements contre la filiale des Oilers.
Higgins et Jason Ward, un autre du Canadien l'an dernier, ont tous deux vécu l'expérience d'une fulgurante poussée de dernière minute.
Ward se rappelle fièrement d'avoir été échangé des Otters d'Erie aux Spitfires de Windsor, qui occupaient alors le dernier rang de leur division dans la Ligue junior de l'Ontario.
"Nous sommes partis de la dernière place et nous avons raté les séries par deux points si je me souviens bien. Le revirement avait été renversant."
Higgins, qui a connu trois matchs de deux buts depuis un mois, se souvient de sa première année à Yale. "Il nous fallait gagner cinq de nos six derniers matchs et nous avons réussi."