Les Caps ont utilisé la même recette
Hockey samedi, 4 févr. 2012. 20:34 jeudi, 12 déc. 2024. 04:40
MONTRÉAL - C'était la deuxième fois en l'espace de quelques semaines, samedi, que les Capitals blanchissaient le Canadien 3-0 au Centre Bell, et on aurait pu faire un copier-coller des propos que l'entraîneur Randy Cunneyworth et les joueurs avaient tenus après la rencontre du 18 janvier.
Cunneyworth a essentiellement répété qu'il fallait donner le mérite aux Capitals parce qu'ils avaient bien joué en défense, en n'accordant que peu d'occasions de marquer, qu'ils avaient bloqué beaucoup de lancers (27) et qu'ils avaient bien enrayer les lignes de tirs (11 lancers imprécis). Le gardien Peter Budaj a tenu des propos fort semblables, en qualifiant la performance de ses coéquipiers de "bonne".
Le 18 janvier, on avait aussi parlé des 25 tirs bloqués et des 16 mal cadrés. L'entraîneur avait souligné l'efficacité de Michal Neuvirth. Samedi, Tomas Vokoun n'a pas été autant occupé.
Comme une admission, cependant, que le Tricolore n'avait pas pu apporter les ajustements nécessaires.
Un problème récurrent qui commence à rendre les joueurs à bout de nerfs. Samedi, ç'a été plus fort que lui, le jeune joueur de centre David Desharnais a échappé un juron devant les caméras de télévision.
"C'est tout le temps les mêmes 'esties' d'erreurs. On n'apprend pas, a-t-il vociféré, du feu dans les yeux. En retard 1-0 ou 2-0, on dirait qu'on se décourage."
Pour le reste, on a réentendu la cassette qu'on risque de faire rejouer à quelques autres reprises d'ici à la conclusion de la saison.
Luttant supposément avec l'énergie du désespoir, le Canadien continue de s'enliser, ayant perdu ses trois premiers matchs de la semaine. Il va tenter de sauver la face, dimanche, contre les Jets de Winnipeg.
"Les intentions sont bonnes. Nous devons continuer d'essayer de faire de bonnes choses", a répété Cunneyworth, qui ne doit plus savoir à quel saint se vouer.
Il s'est dit satisfait du niveau d'intensité de ses troupiers, compte tenu de l'urgence de la situation.
"Si seulement, a-t-il dit, nous pouvions envoyer la rondelle plus souvent près du but ennemi, nous pourrions obtenir des deuxième ou troisième occasions, ce qui ferait augmenter nos chances de marquer."
Interrogé à savoir s'il se doutait dans quelle galère il s'embarquait, le 17 décembre quand il a remplacé Jacques Martin, Cunneyworth a répondu, avec assurance, que tout le monde passe par là dans la Ligue nationale, à un moment ou l'autre, et qu'il faut surmonter ces obstacles.
Dans le camp des Capitals, on a poussé l'audace jusqu'à utiliser la même recette à l'attaque que le 18 janvier.
Le défenseur Dennis Wideman a trompé la vigilance de Peter Budaj à l'aide d'un tir-papillon, comme Marcus Johansson avait surpris Carey Price, il y a un peu plus de deux semaines.
"J'avais demandé à Dennis de décocher un tir frappé de 95 milles à l'heure, comme au match des étoiles, mais il en a décoché un de 9,5 milles à l'heure", a lancé à la blague son coéquipier Brooks Laich.
Semin, foudroyant
Alexander Semin, lui, a mis toute la gomme sur sa frappe, sur le deuxième tir de pénalité que les Capitals se sont vus accorder.
Semin s'est avancé vers Budaj, et il s'est élancé de toutes ses forces à une vingtaine de pieds du but.
"Il a feint de me déjouer, puis il s'est élancé. Peu de joueurs dans la Ligue nationale peuvent marquer de cette façon à un contre un, avec le gardien. Ça ne m'a pas fâché qu'il fasse ça. S'il m'avait rudoyé, ç'aurait été différent."
Cunneyworth a essentiellement répété qu'il fallait donner le mérite aux Capitals parce qu'ils avaient bien joué en défense, en n'accordant que peu d'occasions de marquer, qu'ils avaient bloqué beaucoup de lancers (27) et qu'ils avaient bien enrayer les lignes de tirs (11 lancers imprécis). Le gardien Peter Budaj a tenu des propos fort semblables, en qualifiant la performance de ses coéquipiers de "bonne".
Le 18 janvier, on avait aussi parlé des 25 tirs bloqués et des 16 mal cadrés. L'entraîneur avait souligné l'efficacité de Michal Neuvirth. Samedi, Tomas Vokoun n'a pas été autant occupé.
Comme une admission, cependant, que le Tricolore n'avait pas pu apporter les ajustements nécessaires.
Un problème récurrent qui commence à rendre les joueurs à bout de nerfs. Samedi, ç'a été plus fort que lui, le jeune joueur de centre David Desharnais a échappé un juron devant les caméras de télévision.
"C'est tout le temps les mêmes 'esties' d'erreurs. On n'apprend pas, a-t-il vociféré, du feu dans les yeux. En retard 1-0 ou 2-0, on dirait qu'on se décourage."
Pour le reste, on a réentendu la cassette qu'on risque de faire rejouer à quelques autres reprises d'ici à la conclusion de la saison.
Luttant supposément avec l'énergie du désespoir, le Canadien continue de s'enliser, ayant perdu ses trois premiers matchs de la semaine. Il va tenter de sauver la face, dimanche, contre les Jets de Winnipeg.
"Les intentions sont bonnes. Nous devons continuer d'essayer de faire de bonnes choses", a répété Cunneyworth, qui ne doit plus savoir à quel saint se vouer.
Il s'est dit satisfait du niveau d'intensité de ses troupiers, compte tenu de l'urgence de la situation.
"Si seulement, a-t-il dit, nous pouvions envoyer la rondelle plus souvent près du but ennemi, nous pourrions obtenir des deuxième ou troisième occasions, ce qui ferait augmenter nos chances de marquer."
Interrogé à savoir s'il se doutait dans quelle galère il s'embarquait, le 17 décembre quand il a remplacé Jacques Martin, Cunneyworth a répondu, avec assurance, que tout le monde passe par là dans la Ligue nationale, à un moment ou l'autre, et qu'il faut surmonter ces obstacles.
Dans le camp des Capitals, on a poussé l'audace jusqu'à utiliser la même recette à l'attaque que le 18 janvier.
Le défenseur Dennis Wideman a trompé la vigilance de Peter Budaj à l'aide d'un tir-papillon, comme Marcus Johansson avait surpris Carey Price, il y a un peu plus de deux semaines.
"J'avais demandé à Dennis de décocher un tir frappé de 95 milles à l'heure, comme au match des étoiles, mais il en a décoché un de 9,5 milles à l'heure", a lancé à la blague son coéquipier Brooks Laich.
Semin, foudroyant
Alexander Semin, lui, a mis toute la gomme sur sa frappe, sur le deuxième tir de pénalité que les Capitals se sont vus accorder.
Semin s'est avancé vers Budaj, et il s'est élancé de toutes ses forces à une vingtaine de pieds du but.
"Il a feint de me déjouer, puis il s'est élancé. Peu de joueurs dans la Ligue nationale peuvent marquer de cette façon à un contre un, avec le gardien. Ça ne m'a pas fâché qu'il fasse ça. S'il m'avait rudoyé, ç'aurait été différent."