Les commanditaires seraient réticents
Hockey lundi, 7 janv. 2013. 17:56 vendredi, 13 déc. 2024. 20:56
Les commanditaires pourraient bien faire preuve d'une certaine méfiance. (Photo Getty)
OTTAWA - La reprise des activités dans la Ligue nationale de hockey (LNH) est sans doute une bonne nouvelle pour les bars d'amateurs de sports, alors que les fans auront de nouveau l'occasion d'encourager leur équipe préférée, mais les commanditaires pourraient bien faire preuve d'une certaine méfiance, estiment des spécialistes.
Charlie Rogers, gérant du bar Local Heroes, à Ottawa, affirme que les affaires ont souffert de l'absence de hockey sur les deux dizaines d'écrans de l'établissement, mais il s'attend à ce que cela change une fois la rondelle en jeu.
"J'imagine que les (employés) vont obtenir plus d'heures (de travail)", a-t-il indiqué.
Avec quelque 180 clients sur place lors des soirées de forte affluence, cinq ou six serveurs devraient assurer le service aux tables, estime M. Rogers.
"Ça va créer de l'emploi. Lors des bonnes soirées, nous faisons venir des employés supplémentaires", a-t-il ajouté.
Néanmoins, les sociétés commanditaires de la LNH pourraient hésiter davantage que les amateurs à renouer avec le hockey.
Edgar Baum, directeur général de Brand Finance au Canada, avance que certains commanditaires tourneront le dos à la LNH et que d'autres pourraient attendre de 18 à 26 mois avant de retourner à la ligue.
Quant à ceux qui choisiront de demeurer fidèles au circuit et à ses différentes équipes, ils chercheront à obtenir des changements, a indiqué M. Baum.
"Ils vont vouloir que leurs ententes de commandite prennent fin en même temps que la convention collective entre la LNH et l'Association des joueurs de la LNH (AJLNH)", a-t-il dit.
La ligue et le syndicat des joueurs sont parvenus au cours du week-end à une entente de principe permettant de préserver une saison qui devrait compter 48 matches, avant la tenue des séries éliminatoires.
En octobre, Brand Finance estimait que la valeur de l'image de marque de la LNH et des 30 équipes qui en font partie avait chuté de près de 500 millions $, à 1,15 milliard $.
M. Baum estime que ce chiffre diminuera certainement à cause du récent conflit de travail, même si une entente de principe a été atteinte.
Bruno Delorme, qui enseigne la gestion sportive à l'Université McGill et au Collège Marianopolis, à Montréal, croit que la ligue doit tout d'abord se consacrer à rassurer et conserver les commanditaires qu'elle a déjà, avant de chercher à en trouver d'autres.
"On pourrait peut-être les voir leur offrir une espèce de crédit, de la publicité ou des droits de visibilité additionnels pour le même prix, peut-être le remboursement d'une partie des dollars de commandite", a-t-il dit.
Une saison et des séries éliminatoires enlevantes pourraient peut-être sauver la ligue, ont indiqué MM. Baum et Delorme.
"D'excitantes courses entre des équipes qui partagent un passé, voilà ce qui va beaucoup aider à se remettre de ça", a affirmé M. Baum.
La LNH doit également éviter une saison marquée par des commotions cérébrales à ses joueurs de premier plan.
"Ça va être une question importante pour eux. Si l'histoire des commotions reprend, je crois que cela aura plus d'impact cette fois à cause des affaires liées aux commotions cérébrales qu'on voit dans la NFL (National Football League)", a dit M. Baum.
Aux yeux de M. Rogers, cependant, le retour de la ligue aura un impact positif immédiat.
"Tout le monde se réjouit ici de retrouver nos soirées du samedi", a-t-il lancé.
Charlie Rogers, gérant du bar Local Heroes, à Ottawa, affirme que les affaires ont souffert de l'absence de hockey sur les deux dizaines d'écrans de l'établissement, mais il s'attend à ce que cela change une fois la rondelle en jeu.
"J'imagine que les (employés) vont obtenir plus d'heures (de travail)", a-t-il indiqué.
Avec quelque 180 clients sur place lors des soirées de forte affluence, cinq ou six serveurs devraient assurer le service aux tables, estime M. Rogers.
"Ça va créer de l'emploi. Lors des bonnes soirées, nous faisons venir des employés supplémentaires", a-t-il ajouté.
Néanmoins, les sociétés commanditaires de la LNH pourraient hésiter davantage que les amateurs à renouer avec le hockey.
Edgar Baum, directeur général de Brand Finance au Canada, avance que certains commanditaires tourneront le dos à la LNH et que d'autres pourraient attendre de 18 à 26 mois avant de retourner à la ligue.
Quant à ceux qui choisiront de demeurer fidèles au circuit et à ses différentes équipes, ils chercheront à obtenir des changements, a indiqué M. Baum.
"Ils vont vouloir que leurs ententes de commandite prennent fin en même temps que la convention collective entre la LNH et l'Association des joueurs de la LNH (AJLNH)", a-t-il dit.
La ligue et le syndicat des joueurs sont parvenus au cours du week-end à une entente de principe permettant de préserver une saison qui devrait compter 48 matches, avant la tenue des séries éliminatoires.
En octobre, Brand Finance estimait que la valeur de l'image de marque de la LNH et des 30 équipes qui en font partie avait chuté de près de 500 millions $, à 1,15 milliard $.
M. Baum estime que ce chiffre diminuera certainement à cause du récent conflit de travail, même si une entente de principe a été atteinte.
Bruno Delorme, qui enseigne la gestion sportive à l'Université McGill et au Collège Marianopolis, à Montréal, croit que la ligue doit tout d'abord se consacrer à rassurer et conserver les commanditaires qu'elle a déjà, avant de chercher à en trouver d'autres.
"On pourrait peut-être les voir leur offrir une espèce de crédit, de la publicité ou des droits de visibilité additionnels pour le même prix, peut-être le remboursement d'une partie des dollars de commandite", a-t-il dit.
Une saison et des séries éliminatoires enlevantes pourraient peut-être sauver la ligue, ont indiqué MM. Baum et Delorme.
"D'excitantes courses entre des équipes qui partagent un passé, voilà ce qui va beaucoup aider à se remettre de ça", a affirmé M. Baum.
La LNH doit également éviter une saison marquée par des commotions cérébrales à ses joueurs de premier plan.
"Ça va être une question importante pour eux. Si l'histoire des commotions reprend, je crois que cela aura plus d'impact cette fois à cause des affaires liées aux commotions cérébrales qu'on voit dans la NFL (National Football League)", a dit M. Baum.
Aux yeux de M. Rogers, cependant, le retour de la ligue aura un impact positif immédiat.
"Tout le monde se réjouit ici de retrouver nos soirées du samedi", a-t-il lancé.