Les coups à la tête vont rester
Hockey vendredi, 18 févr. 2011. 19:53 jeudi, 12 déc. 2024. 02:59
CALGARY - Don Cherry a déclaré qu'il était impossible d'éliminer les coups à la tête au hockey, et que la LNH devrait s'affairer davantage à l'abolition des mises en échec dans l'angle mort des joueurs.
Les blessures à la tête ont défrayé les manchettes à plusieurs reprises, notamment depuis que le joueur étoile des Penguins de Pittsburgh Sidney Crosby a été victime d'une commotion cérébrale.
«Je devrais me présenter ici, si j'étais brillant, et adopter un discours politiquement correct qui serait sensiblement identique à celui préconisé dans les différentes émissions de télévision, les quotidiens, et dire 'Oh oui, c'est terrible. Nous devons les éliminer (du sport)', et j'aurais l'air d'un héros», a dit Cherry aux journalistes, vendredi, lors d'une conférence de presse tenue quelques minutes avant un souper bénéfice.
Cherry a cependant indiqué que la blessure à Crosby était un accident, et a ajouté que si ce sport était joué de la façon habituelle, alors il y aurait des risques de blessure. Il a martelé que peu importe si un joueur s'attend ou non à une mise en échec d'un adversaire, il y aura indubitablement des conséquences physiques.
«Tu ne peux pas frapper un gars et espérer qu'il n'y ait pas de conséquence au niveau de la tête. C'est physiquement impossible», a expliqué le coloré commentateur de la mythique émission 'Hockey Night in Canada'.
«Ce que je voudrais voir disparaître, ce sont les mises en échec dans l'angle mort, a ajouté Cherry. C'est le coeur du problème. Celles de (Matt) Cooke sur (Marc Savard) il aurait dû écoper de 20 matchs de suspension. Un joueur qui applique une mise en échec dans l'angle mort d'un autre la victime n'aura aucune chance.»
Savard a été blessé à la suite d'une mise en échec vicieuse le 7 mars 2010. Savard n'est pas revenu au jeu avant la deuxième ronde des séries éliminatoires, et a raté les 23 premiers matchs de la campagne actuelle. Il a été contraint de mettre un terme à sa saison après avoir été victime d'une deuxième commotion cérébrale, contre l'Avalanche du Colorado, en janvier.
Cooke a écopé d'une suspension de quatre matchs plus tôt ce mois-ci après avoir appliqué une mise en échec par derrière sur le défenseur des Blue Jackets de Columbus Fedor Tyutin, sa figure heurtant de plein fouet la rampe.
Cherry, qui sera présent à la Classique Héritage dimanche entre les Flames de Calgary et le Canadien de Montréal, a bouclé son plaidoyer en estimant que la seule façon d'enrayer les coups à la tête dans le hockey serait d'éliminer les mises en échec ce qui n'arrivera certainement pas.
Il a mentionné que l'attention de la ligue devrait être portée sur les joueurs qui commettent des coups salauds, et non sur ceux qui pratiquent du hockey robuste, mais propre.
«Les mises en échec dans l'angle mort d'un joueur et celles qui expédient la tête la première contre la rampe devraient être les seules sanctionnées par la ligue.»
Les blessures à la tête ont défrayé les manchettes à plusieurs reprises, notamment depuis que le joueur étoile des Penguins de Pittsburgh Sidney Crosby a été victime d'une commotion cérébrale.
«Je devrais me présenter ici, si j'étais brillant, et adopter un discours politiquement correct qui serait sensiblement identique à celui préconisé dans les différentes émissions de télévision, les quotidiens, et dire 'Oh oui, c'est terrible. Nous devons les éliminer (du sport)', et j'aurais l'air d'un héros», a dit Cherry aux journalistes, vendredi, lors d'une conférence de presse tenue quelques minutes avant un souper bénéfice.
Cherry a cependant indiqué que la blessure à Crosby était un accident, et a ajouté que si ce sport était joué de la façon habituelle, alors il y aurait des risques de blessure. Il a martelé que peu importe si un joueur s'attend ou non à une mise en échec d'un adversaire, il y aura indubitablement des conséquences physiques.
«Tu ne peux pas frapper un gars et espérer qu'il n'y ait pas de conséquence au niveau de la tête. C'est physiquement impossible», a expliqué le coloré commentateur de la mythique émission 'Hockey Night in Canada'.
«Ce que je voudrais voir disparaître, ce sont les mises en échec dans l'angle mort, a ajouté Cherry. C'est le coeur du problème. Celles de (Matt) Cooke sur (Marc Savard) il aurait dû écoper de 20 matchs de suspension. Un joueur qui applique une mise en échec dans l'angle mort d'un autre la victime n'aura aucune chance.»
Savard a été blessé à la suite d'une mise en échec vicieuse le 7 mars 2010. Savard n'est pas revenu au jeu avant la deuxième ronde des séries éliminatoires, et a raté les 23 premiers matchs de la campagne actuelle. Il a été contraint de mettre un terme à sa saison après avoir été victime d'une deuxième commotion cérébrale, contre l'Avalanche du Colorado, en janvier.
Cooke a écopé d'une suspension de quatre matchs plus tôt ce mois-ci après avoir appliqué une mise en échec par derrière sur le défenseur des Blue Jackets de Columbus Fedor Tyutin, sa figure heurtant de plein fouet la rampe.
Cherry, qui sera présent à la Classique Héritage dimanche entre les Flames de Calgary et le Canadien de Montréal, a bouclé son plaidoyer en estimant que la seule façon d'enrayer les coups à la tête dans le hockey serait d'éliminer les mises en échec ce qui n'arrivera certainement pas.
Il a mentionné que l'attention de la ligue devrait être portée sur les joueurs qui commettent des coups salauds, et non sur ceux qui pratiquent du hockey robuste, mais propre.
«Les mises en échec dans l'angle mort d'un joueur et celles qui expédient la tête la première contre la rampe devraient être les seules sanctionnées par la ligue.»