(RDS) - Avec l'attaque de Todd Bertuzzi, la ligue nationale de hockey en est pas à ses premiers incidents disgracieux. Particulièrement depuis quelques années, les gestes de violence semblent être de plus en plus nombreux. La parité et l'intensité des matchs font en sorte que plusieurs joueurs sautent les plombs et n'hésitent pas à se faire justice soit même.

L'entraîneur de l'Avalanche du Colorado, Tony Granato, n'en revient pas du geste posé par Bertuzzi. Pourtant, en février 1994, Granato avait écopé de 15 matchs de suspension en raison de ce coup de bâton sur Neil Wilkinson des Blackhawks de Chicago.

Tout le monde se souvient de la plus grosse suspension jamais décernée par le préfet de discipline de la Ligue nationale. En février 2000, Marty McSorley avait asséné un coup de bâton à la tête de Donald Brashear. McSorley avait écopé d'une suspension d'un an plus 23 parties.

Dale Hunter avait écopé de 21 matchs de suspension à la suite d'une mise en échec à l'endroit de Pierre Turgeon. Turgeon venait juste de marquer un but lors des séries éliminatoires de 1993.

D'ailleurs, une bonne partie de ces incidents surviennent à l'aube ou au coeur des séries. En 2001, Tie Domi s'était rué sur Scott Niedermayer. Il avait été suspendu 11 matchs.

Toujours en série du printemps, Claude Lemieux avait servi une surnoise mise en échec sur Kris Draper des Red Wings de Detroit. Pépé avait raté les deux premiers matchs de la finale de la coupe Stanley pour ce geste.

Une autre suspension exemplaire avait été décernée à Maurice Richard en 1955. Le Rocket avait rudoyé un juge de ligne et avait écopé de 15 matchs dont 12 des séries.