Les déclarations des joueurs repêchés
Hockey samedi, 28 oct. 2000. 16:02 samedi, 14 déc. 2024. 02:48
Faute d'avoir mis la main sur Marian, le Canadien s'est rabattu hier sur son frère, Marcel Hossa.
Choisi au 16e rang en premier tour, le Slovaque, qui joue junior à Portland, comme son frère avant lui, a suscité autant d'intérêt que le premier choix du Canadien, le défenseur américain Ron Hainsey, de l'Université du Massachusets à Lowell, sélectionné au 13e rang.
Le dépisteur en chef Pierre Dorion disait la veille avoir fait ses devoirs pour bien connaître ses futures sélections et les deux jeunes semblaient sincèrement très heureux d'aboutir à Montréal.
"On les avait rencontrés souvent avant le repêchage et de toute évidence, Montréal est une grande ville de hockey, avec une tradition gagnante", a commenté Hainsey, qui semble avoir une tête solide sur les épaules. Venant de la région de Hartford, il a dit très bien connaître le Canadien et son histoire, assurant que le pression ne lui fait pas peur et qu'il se plaira dans une vraie ville de hockey.
Il semble très sûr de lui et, appelé à se décrire, il a raconté.: "Pendant toute la dernière saison, j'ai joué beaucoup en avantage et en désavantage numérique. J'ai été utilisé dans toutes les situations, ç'a été très utile pour acquérir de l'expérience."
Plus tard, il s'est dit carrément capable de remplir le rôle du quart-arrière que le Canadien cherche depuis des années. Tout en assumant son rôle proprement défensif, a-t-il insisté, en n'hésitant pas à se définir comme un joueur complet.
Hainsey s'est engagé à retourner à Lowell, mais il a gardé une porte ouverte pour le hockey junior canadien.
"Si l'équipe pense que c'est meilleur".
Les droits du joueur de 19 ans appartiennent aux Castors de Sherbrooke.
Les Hossa
Quant au "frère de l'autre", il était d'autant plus excité qu'il s'attendait à être repêché entre le 20e et le 25e rang.
"Je suis très heureux parce que c'est proche de mon frère", a aussi déclaré le Slovaque qui parle un anglais hésitant.
Il n'est jamais venu à Montréal mais connaît la réputation du Canadien.
"Je sais que Montréal a gagné 24 fois la coupe Stanley, alors je serais surpris qu'on gagne encore la saison prochaine", a-t-il dit en souriant.
Invité à se comparer à son frère, Marcel a estimé qu'il était davantage un fabricant de jeux, quoique sa fiche de 24-29-53 en 1999-2000 soit celle d'un attaquant équilibré.
Marian, lui, a noté que son frérot devra améliorer son coup de patin.
"Il est plus gros, et plus grand que moi à son âge. Je pense qu'il va devenir un meilleur joueur défensif et il est aussi un excellent fabricant de jeux", l'a-t-il ensuite vanté.
Les deux Hossa aimeraient bien jouer ensemble un jour et ont tour à tour rappelé que tout peut arriver dans la LNH.
"Mais je ne pense pas que les Sénateurs veulent m'échanger (pour le moment)", a dit Marian en souriant.
Le plus enthousiaste
Jozef Balej, lui, était franchement déçu d'avoir été sélectionné aussi loin qu'au 78e rang.
Et le Canadien? "C'est O.K.", a-t-il répondu.
Le seul point positif qu'il a semblé trouver, c'est de se retrouver dans la même organisation que son compatriote Hossa.
Le deuxième choix de troisième tour, Tyler Hanchuk, a eu une réaction tout à fait contraire. Il était tellement enthousiaste qu'il a répondu en français à un collègue unilingue anglophone.
"Ca va aider beaucoup d'être capable de communiquer avec les gens sur place, disait-t-il. Je suis très fier de porter ce gilet tricolore, vous ne pouvez savoir à quel point. C'est un rêve. Toute ma famille encourageait le Canadien, ma grand-mère aussi!"
Les parents unilingues de Hanchuk, partisans déclarés du Canadien, l'ont envoyé à l'école française jusqu'en 10e année, à Sault-Ste-Marie.
Un investissement qui pourrait rapporter plus que prévu.
Choisi au 16e rang en premier tour, le Slovaque, qui joue junior à Portland, comme son frère avant lui, a suscité autant d'intérêt que le premier choix du Canadien, le défenseur américain Ron Hainsey, de l'Université du Massachusets à Lowell, sélectionné au 13e rang.
Le dépisteur en chef Pierre Dorion disait la veille avoir fait ses devoirs pour bien connaître ses futures sélections et les deux jeunes semblaient sincèrement très heureux d'aboutir à Montréal.
"On les avait rencontrés souvent avant le repêchage et de toute évidence, Montréal est une grande ville de hockey, avec une tradition gagnante", a commenté Hainsey, qui semble avoir une tête solide sur les épaules. Venant de la région de Hartford, il a dit très bien connaître le Canadien et son histoire, assurant que le pression ne lui fait pas peur et qu'il se plaira dans une vraie ville de hockey.
Il semble très sûr de lui et, appelé à se décrire, il a raconté.: "Pendant toute la dernière saison, j'ai joué beaucoup en avantage et en désavantage numérique. J'ai été utilisé dans toutes les situations, ç'a été très utile pour acquérir de l'expérience."
Plus tard, il s'est dit carrément capable de remplir le rôle du quart-arrière que le Canadien cherche depuis des années. Tout en assumant son rôle proprement défensif, a-t-il insisté, en n'hésitant pas à se définir comme un joueur complet.
Hainsey s'est engagé à retourner à Lowell, mais il a gardé une porte ouverte pour le hockey junior canadien.
"Si l'équipe pense que c'est meilleur".
Les droits du joueur de 19 ans appartiennent aux Castors de Sherbrooke.
Les Hossa
Quant au "frère de l'autre", il était d'autant plus excité qu'il s'attendait à être repêché entre le 20e et le 25e rang.
"Je suis très heureux parce que c'est proche de mon frère", a aussi déclaré le Slovaque qui parle un anglais hésitant.
Il n'est jamais venu à Montréal mais connaît la réputation du Canadien.
"Je sais que Montréal a gagné 24 fois la coupe Stanley, alors je serais surpris qu'on gagne encore la saison prochaine", a-t-il dit en souriant.
Invité à se comparer à son frère, Marcel a estimé qu'il était davantage un fabricant de jeux, quoique sa fiche de 24-29-53 en 1999-2000 soit celle d'un attaquant équilibré.
Marian, lui, a noté que son frérot devra améliorer son coup de patin.
"Il est plus gros, et plus grand que moi à son âge. Je pense qu'il va devenir un meilleur joueur défensif et il est aussi un excellent fabricant de jeux", l'a-t-il ensuite vanté.
Les deux Hossa aimeraient bien jouer ensemble un jour et ont tour à tour rappelé que tout peut arriver dans la LNH.
"Mais je ne pense pas que les Sénateurs veulent m'échanger (pour le moment)", a dit Marian en souriant.
Le plus enthousiaste
Jozef Balej, lui, était franchement déçu d'avoir été sélectionné aussi loin qu'au 78e rang.
Et le Canadien? "C'est O.K.", a-t-il répondu.
Le seul point positif qu'il a semblé trouver, c'est de se retrouver dans la même organisation que son compatriote Hossa.
Le deuxième choix de troisième tour, Tyler Hanchuk, a eu une réaction tout à fait contraire. Il était tellement enthousiaste qu'il a répondu en français à un collègue unilingue anglophone.
"Ca va aider beaucoup d'être capable de communiquer avec les gens sur place, disait-t-il. Je suis très fier de porter ce gilet tricolore, vous ne pouvez savoir à quel point. C'est un rêve. Toute ma famille encourageait le Canadien, ma grand-mère aussi!"
Les parents unilingues de Hanchuk, partisans déclarés du Canadien, l'ont envoyé à l'école française jusqu'en 10e année, à Sault-Ste-Marie.
Un investissement qui pourrait rapporter plus que prévu.